La journée du mardi 7 avril restera gravée dans la mémoire des membres de la famille Kohou à Yopougon-Coprim. Selon des témoignages recueillis sur place, trois bandits armés de pistolets ont violé les deux jeunes filles du chef de famille, ce jour-là aux environs 8h, en présence de deux agents de police venus interpeller M. Kohon Emile suite à une plainte : “C'est une coïncidence troublante. Car j'étais allé prendre mes journaux lorsque j'ai été abordé par un monsieur avec qui j'ai un contentieux financier. Il ne m'a jamais envoyé de convocation, et à ma grande surprise il fait appel à deux agents de police en tenue civile qui m'intiment l'ordre de les suivre à la police criminelle. Ils m'ont donc raccompagné chez moi afin que je puisse m'habiller correctement. De retour à la maison, j’ai été fort surpris de me retrouver nez-à-nez avec trois jeunes gens qui sont venus nous braquer. Le lieutenant Gnabré et le sergent Danho qui n'avaient pas d'armes sur eux ont été enfermés avec ma femme et moi dans ma chambre principale, peu après les actes de viol perpétrés sur mes deux filles”, a révélé encore sous le choc M. Kohon Emile qui s'explique difficilement cette attaque à main armée, au cours de laquelle il a perdu 100 mille FCFA, 7 portables cellulaires, des bijoux et 50 mille FCFA appartenant à sa femme. Les bandits ont pris la clé des champs à bord de la voiture de la victime.
D. Kéï
D. Kéï
