Invité à animer une conférence sur le thème “Foi et médecine'' dans le cadre du Salon international de la foi et des œuvres chrétiennes qui se tient à la Caistab au Plateau, le Pr Yangni Angaté, a reconnu que les sciences occultes sont parfois plus efficaces que la médecine moderne.
•« La foi et médecine, controverse ou convergence », à quoi répond un tel thème, professeur ?
Ce thème a été fait pour expliquer aux uns et aux autres que la foi divine alimente la médecine, vice versa. Il n'y a pas en la réflexion deux positions entre la foi et la médecine. La médecine se nourrit de la foi et la foi est approfondie par l'exercice de la médecine. Au plan individuel, j'approfondis ma foi grâce à l'exercice de la médecine.
•Vous parlez de quelle foi ?
Je veux parler de la foi divine, la foi religieuse, la foi surnaturelle.
•Est-ce une façon de dire que vous croyez aux guérisons miraculeuses qui se font par le domaine religieux?
Bien sûr. La guérison miraculeuse est cette guérison qui va corroborer ce lien qu'il y a entre la foi et la médecine. Et ces guérisons miraculeuses vont nous amener à comprendre qu'il y a au-dessus de nous un Dieu. Cela vient soutenir notre foi.
•C'est étonnant de la part d'un scientifique. Comment arrivez-vous à croire aux guérisons miraculeuses qui n'ont pas d'explication rationnelle, contrairement à la médecine ?
Tout n'est pas scientifique dans le monde. Il y a des réalités surnaturelles, des réalités non visibles. La médecine est un bon champ de constatation, d'observation de ces réalités surnaturelles par l'intermédiaire de ces guérisons miraculeuses.
•Selon les pasteurs qui guérissent miraculeusement, il y a des maladies que la médecine n'explique pas et qui ne peuvent se guérir qu'à l'église.
Bien sûr. Il y a des maladies que la médecine n'arrive pas à guérir, dont le traitement n'est pas connu. Cela fait partie des limites de la médecine. Il y a donc des progrès médicaux à entreprendre dans la médecine. Les guérisons miraculeuses ont eu toujours lieu. Cela ne veut pas pour autant dire qu'il faut arrêter tout progrès médical.
•Comment va-t-elle se faire cette coexistence, entre les miracles et le rationnel, la médecine et la foi religieuse?
Cette coexistence est naturelle. Je vous dis, la médecine se nourrit des progrès réalisés par les scientifiques, mais aussi de la foi et des maladies qui posent problème. Elle est toujours à la recherche du mieux-être, du meilleur traitement, de la meilleure technique de diagnostic.
•En d'autres termes, professeur, comment la médecine va-t-elle se nourrir de foi religieuse?
La médecine est une science mais aussi un art. Elle vous met à des moments donnés dans le domaine de l'inconnu vis-à-vis d'une situation que vous n'arrivez pas à maitriser dans votre arsenal de tous les jours. Vous êtes à un moment donné, jeté dans l'obscurité. C'est pour cela qu'on vous dit que la médecine est assez complexe. Elle s'intéresse à l'homme. Ce n'est pas facile. Quand vous êtes satisfait et que vous arrivez à mieux comprendre cette complexité, cet aspect inconnu, cette beauté de la médecine, cela vous édifie dans votre foi chrétienne. Vous vous rendez compte qu'au-delà de vous, il y a quelque chose que vous n'appréhendez pas et ce quelque chose, c'est Dieu.
•Est-ce que tous les médecins, pensent comme vous ?
Je ne pense pas que tous les médecins pensent comme ça. Mais la médecine est ce champ qui vous fait comprendre que Dieu existe. Car la réalité que Dieu se vit dans le monde médical de façon quotidienne.
•N'est-ce pas parce que vous êtes religieux que vous raisonnez ainsi ?
Ce n'est pas une question de religion. C'est une question d'objectivité, de réalisme. A un moment donné, on se retrouve, malgré ses techniques, confronté à des réalités insurmontables. En ce moment-là, vous vous rendez compte que la médecine a ses limites, et vous réalisez que Dieu existe. Dans votre exorcisme médical, pour peu que vous écoutiez votre conscience.
•C'est donc par la foi, selon vous, que le médecin peut mieux guérir.
Il y a le côté visible et le côté invisible dans tout.
•Mais, dans la guérison la foi doit venir de qui, du malade ou du soignant?
Des deux. C'est la foi qui vous amène à être affable, à être doux, à recevoir le malade comme votre égal, votre prochain. Dans l'exercice médical, c'est elle qui vous permet de traiter les malades sur le même pied d'égalité, sans différence, de couleur d'ethnie, de religion, car un homme est un homme.
Interview réalisée par Raphaël Tanoh
•« La foi et médecine, controverse ou convergence », à quoi répond un tel thème, professeur ?
Ce thème a été fait pour expliquer aux uns et aux autres que la foi divine alimente la médecine, vice versa. Il n'y a pas en la réflexion deux positions entre la foi et la médecine. La médecine se nourrit de la foi et la foi est approfondie par l'exercice de la médecine. Au plan individuel, j'approfondis ma foi grâce à l'exercice de la médecine.
•Vous parlez de quelle foi ?
Je veux parler de la foi divine, la foi religieuse, la foi surnaturelle.
•Est-ce une façon de dire que vous croyez aux guérisons miraculeuses qui se font par le domaine religieux?
Bien sûr. La guérison miraculeuse est cette guérison qui va corroborer ce lien qu'il y a entre la foi et la médecine. Et ces guérisons miraculeuses vont nous amener à comprendre qu'il y a au-dessus de nous un Dieu. Cela vient soutenir notre foi.
•C'est étonnant de la part d'un scientifique. Comment arrivez-vous à croire aux guérisons miraculeuses qui n'ont pas d'explication rationnelle, contrairement à la médecine ?
Tout n'est pas scientifique dans le monde. Il y a des réalités surnaturelles, des réalités non visibles. La médecine est un bon champ de constatation, d'observation de ces réalités surnaturelles par l'intermédiaire de ces guérisons miraculeuses.
•Selon les pasteurs qui guérissent miraculeusement, il y a des maladies que la médecine n'explique pas et qui ne peuvent se guérir qu'à l'église.
Bien sûr. Il y a des maladies que la médecine n'arrive pas à guérir, dont le traitement n'est pas connu. Cela fait partie des limites de la médecine. Il y a donc des progrès médicaux à entreprendre dans la médecine. Les guérisons miraculeuses ont eu toujours lieu. Cela ne veut pas pour autant dire qu'il faut arrêter tout progrès médical.
•Comment va-t-elle se faire cette coexistence, entre les miracles et le rationnel, la médecine et la foi religieuse?
Cette coexistence est naturelle. Je vous dis, la médecine se nourrit des progrès réalisés par les scientifiques, mais aussi de la foi et des maladies qui posent problème. Elle est toujours à la recherche du mieux-être, du meilleur traitement, de la meilleure technique de diagnostic.
•En d'autres termes, professeur, comment la médecine va-t-elle se nourrir de foi religieuse?
La médecine est une science mais aussi un art. Elle vous met à des moments donnés dans le domaine de l'inconnu vis-à-vis d'une situation que vous n'arrivez pas à maitriser dans votre arsenal de tous les jours. Vous êtes à un moment donné, jeté dans l'obscurité. C'est pour cela qu'on vous dit que la médecine est assez complexe. Elle s'intéresse à l'homme. Ce n'est pas facile. Quand vous êtes satisfait et que vous arrivez à mieux comprendre cette complexité, cet aspect inconnu, cette beauté de la médecine, cela vous édifie dans votre foi chrétienne. Vous vous rendez compte qu'au-delà de vous, il y a quelque chose que vous n'appréhendez pas et ce quelque chose, c'est Dieu.
•Est-ce que tous les médecins, pensent comme vous ?
Je ne pense pas que tous les médecins pensent comme ça. Mais la médecine est ce champ qui vous fait comprendre que Dieu existe. Car la réalité que Dieu se vit dans le monde médical de façon quotidienne.
•N'est-ce pas parce que vous êtes religieux que vous raisonnez ainsi ?
Ce n'est pas une question de religion. C'est une question d'objectivité, de réalisme. A un moment donné, on se retrouve, malgré ses techniques, confronté à des réalités insurmontables. En ce moment-là, vous vous rendez compte que la médecine a ses limites, et vous réalisez que Dieu existe. Dans votre exorcisme médical, pour peu que vous écoutiez votre conscience.
•C'est donc par la foi, selon vous, que le médecin peut mieux guérir.
Il y a le côté visible et le côté invisible dans tout.
•Mais, dans la guérison la foi doit venir de qui, du malade ou du soignant?
Des deux. C'est la foi qui vous amène à être affable, à être doux, à recevoir le malade comme votre égal, votre prochain. Dans l'exercice médical, c'est elle qui vous permet de traiter les malades sur le même pied d'égalité, sans différence, de couleur d'ethnie, de religion, car un homme est un homme.
Interview réalisée par Raphaël Tanoh
