Au niveau de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, le gouvernement devra développer de nouveaux modes de formation en partenariat avec le secteur privé. Le gouvernement devra également développer un programme de formation qualifiante pour les adolescents exclus de l’enseignement général. Cet axe consiste à élaborer des conventions de participation du privé à la gestion et au financement des établissements de formation professionnelle, créer un partenariat entre les entreprises et les écoles de formation dans leurs domaines de compétence afin d’adapter les formations aux exigences du marché de l’emploi et de pourvoir durablement à l’insertion professionnelle des diplômés. Le développement de nouveaux modes de formation tels que la Formation par alternance et l’identification de nouvelles filières de formation en relation avec l’évolution économique devront en outre s’inscrire dans cette dynamique.
A cela s’ajoute l’élaboration et la mise en oeuvre de la carte scolaire qui permettrait d’avoir une meilleure lisibilité des besoins et de la répartition spatiale des infrastructures du secteur. De plus, les autorités devront s’assurer de la réhabilitation des infrastructures existantes tout en veillant à la répartition équitable de celles à construire. L’Etat devra prévoir un dispositif de mise à niveau et de formation spécifique des formateurs et des personnels administratifs et d’encadrement de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Enfin, l’Etat devra envisager la réduction ou la subvention des frais de scolarité de ce secteur d’enseignement et apporter un appui spécifique à la formation des étudiants issus des familles défavorisées afin de permettre à cette frange importante de la population d’être formée et augmenter leur chance d’accéder à un emploi décent.
Dans l’enseignement supérieur, l’Etat devra poursuivre et renforcer, sur la base d’une carte universitaire, la décentralisation et la régionalisation des formations universitaires et promouvoir l’enseignement supérieur privé. Il doit assainir et sécuriser le milieu estudiantin en améliorant les conditions de vie des étudiants par la création d’universités supplémentaires afin d’éviter l’instrumentalisation politique de ce milieu. Pour l’amélioration de l’accès à un enseignement supérieur de qualité, les stratégies à mettre en oeuvre devront s’orienter autour de la revalorisation de la fonction enseignante à travers la revalorisation de leurs conditions de vie, le recrutement et le recyclage des enseignants. Enfin, les interventions devront prendre en compte l’adaptation des formations de l’enseignement supérieur aux exigences du marché de l’emploi. Le gouvernement devra adopter et mettre en oeuvre les mesures permettant l’utilisation significative des TIC dans l’enseignement supérieur et la recherche scientifique.
La valorisation et la vulgarisation des résultats de la recherche seront mis en oeuvre à travers la diffusion des résultats de la recherche, la promotion de l’innovation technologique, de la recherche adaptée aux besoins du développement national, la promotion et l’établissement d’un partenariat avec les secteurs de l’industrie et des services.
La recherche scientifique doit en outre renforcer ses capacités. A ce titre, les interventions devront permettre de mettre en place des mécanismes de financement durable et autonome de la recherche scientifique, mettre en place un cadre légal et institutionnel de gestion de la recherche scientifique et aider à la formation continue des enseignants et des chercheurs. Il faudra également envisager une meilleure gestion des équipements et du patrimoine scientifiques.
Pour permettre au système scolaire de prendre en compte les exclus du système normal, le gouvernement doit procéder à la mise en place d’une plate-forme d’échanges entre les ministères chargés du secteur éducation/formation. Le renforcement de la planification stratégique du système éducatif devra reposer sur la disponibilité d’une base de données statistiques actualisées et fiables, la révision des curricula et des programmes en rapport avec les emplois.
La redynamisation de l’alphabétisation quant à elle consiste à évaluer et vulgariser les résultats de l’expérimentation de l’enseignement en langues nationales, poursuivre et évaluer le projet d’alphabétisation fonctionnelle du ministère de l’Education nationale.
La redynamisation de ce projet doit prendre en compte plus de 30.000 apprenants par an.
L’alphabétisation doit bénéficier, pour ce faire, d’un renforcement des accords de partenariat pour assurer une meilleure mobilisation de ressources financières.
Extrait du DSRP(NB : le chapeau, les titres sont de la Rédaction)
A cela s’ajoute l’élaboration et la mise en oeuvre de la carte scolaire qui permettrait d’avoir une meilleure lisibilité des besoins et de la répartition spatiale des infrastructures du secteur. De plus, les autorités devront s’assurer de la réhabilitation des infrastructures existantes tout en veillant à la répartition équitable de celles à construire. L’Etat devra prévoir un dispositif de mise à niveau et de formation spécifique des formateurs et des personnels administratifs et d’encadrement de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Enfin, l’Etat devra envisager la réduction ou la subvention des frais de scolarité de ce secteur d’enseignement et apporter un appui spécifique à la formation des étudiants issus des familles défavorisées afin de permettre à cette frange importante de la population d’être formée et augmenter leur chance d’accéder à un emploi décent.
Dans l’enseignement supérieur, l’Etat devra poursuivre et renforcer, sur la base d’une carte universitaire, la décentralisation et la régionalisation des formations universitaires et promouvoir l’enseignement supérieur privé. Il doit assainir et sécuriser le milieu estudiantin en améliorant les conditions de vie des étudiants par la création d’universités supplémentaires afin d’éviter l’instrumentalisation politique de ce milieu. Pour l’amélioration de l’accès à un enseignement supérieur de qualité, les stratégies à mettre en oeuvre devront s’orienter autour de la revalorisation de la fonction enseignante à travers la revalorisation de leurs conditions de vie, le recrutement et le recyclage des enseignants. Enfin, les interventions devront prendre en compte l’adaptation des formations de l’enseignement supérieur aux exigences du marché de l’emploi. Le gouvernement devra adopter et mettre en oeuvre les mesures permettant l’utilisation significative des TIC dans l’enseignement supérieur et la recherche scientifique.
La valorisation et la vulgarisation des résultats de la recherche seront mis en oeuvre à travers la diffusion des résultats de la recherche, la promotion de l’innovation technologique, de la recherche adaptée aux besoins du développement national, la promotion et l’établissement d’un partenariat avec les secteurs de l’industrie et des services.
La recherche scientifique doit en outre renforcer ses capacités. A ce titre, les interventions devront permettre de mettre en place des mécanismes de financement durable et autonome de la recherche scientifique, mettre en place un cadre légal et institutionnel de gestion de la recherche scientifique et aider à la formation continue des enseignants et des chercheurs. Il faudra également envisager une meilleure gestion des équipements et du patrimoine scientifiques.
Pour permettre au système scolaire de prendre en compte les exclus du système normal, le gouvernement doit procéder à la mise en place d’une plate-forme d’échanges entre les ministères chargés du secteur éducation/formation. Le renforcement de la planification stratégique du système éducatif devra reposer sur la disponibilité d’une base de données statistiques actualisées et fiables, la révision des curricula et des programmes en rapport avec les emplois.
La redynamisation de l’alphabétisation quant à elle consiste à évaluer et vulgariser les résultats de l’expérimentation de l’enseignement en langues nationales, poursuivre et évaluer le projet d’alphabétisation fonctionnelle du ministère de l’Education nationale.
La redynamisation de ce projet doit prendre en compte plus de 30.000 apprenants par an.
L’alphabétisation doit bénéficier, pour ce faire, d’un renforcement des accords de partenariat pour assurer une meilleure mobilisation de ressources financières.
Extrait du DSRP(NB : le chapeau, les titres sont de la Rédaction)