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Région Publié le samedi 18 avril 2009 | Le Temps

Daloa/ Affaire litige foncier a Tahiraguhe - 11 détenus libérés

Au mois de février dernier, dans l'une de nos parutions, nous avons fait cas d'un litige foncier qui a opposé les paysans de Bouali et Bolouguhé à M. Toualy Jean Marie, homme d'affaires, originaire de Tahiraguhé, village auquel sont rattachés Bouali et Bolouguhé. A l'issue de cette crise, 11 planteurs allogènes et autochtones dont une dame ont été mis aux arrêts et déférés à la Maison d'arrêt et de correction de Daloa pour dévastation des plants de main d'homme. Rappelons au passage que les paysans de Bouali et Bolouguhé très en colère contre M. Toualy Jean Marie qui a détruit leurs plantations (50 hectares) se sont rués sur les pépinières d'hévéa de ce dernier qu'ils ont rasées. Suite donc à une plainte de M. Toualy, 11 planteurs ont été mis aux arrêts courant février pour répondre de leurs actes. Après deux mois de détention, les 11 détenus ont été jugés le mercredi 15 avril 2009, au tribunal de Première instance de Daloa en présence des populations des villages de Bouali et Bolouguhé venues soutenir leurs frères et parents qui, selon eux, ont été "injustement" mis aux arrêts. Pour ce procès, les accusés ont choisi Maître Kossougro Seri Emile Christophe, Avocat pour défendre leur dossier. Et c'est ce que l'homme de droit averti a réussi sans difficultés. Dans sa plaidoirie, le défenseur des mis en cause a demandé que ses clients soient purement et simplement relaxés. Car a-t-il signifié : "Une pépinière ne vaut rien à côté de 50 hectares de cacao de 5 à 20 ans. Et pis, des plantations en production. Bien au contraire, c'est le plaignant qui mérite d'être mis aux arrêts, lui qui veut opposer ses parents autochtones aux allogènes à qui des forêts ont été vendues en bonne et due forme". Pour maître Kossougro Seri, il ne faut pas créer des litiges là où on peut s'entendre pour éviter des affrontements inutiles. La preuve, M. Toualy Jean Marie ayant certainement appris que le dossier a été confié à un avocat, s'est fait représenter par un de ses associés qui n'a pu convaincre les juges qui, à leur tour, ont décidé la libération pure et simple des mis en cause. Ainsi les 11 détenus incarcérés pendant deux mois ont recouvré leur liberté et ont rejoint leurs différentes familles.

Koné St.Aguy
Correspondant régional Kone_st.aguy@yahoo.fr
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