Le 13 mars dernier, le Chef de l'Etat avait rencontré les enseignants du secondaire pour leur demander de mettre un terme à leur mouvement de grève. Ce jour-là, le président Gbagbo a également fait la promesse de réunir à nouveau ces enseignants dans la quinzaine du mois d'avril 2009 en vue de poursuivre les négociations. Mais depuis, rien n'est fait. Hier, Soro Mamadou et ses camarades, au cours d'une conférence de presse à Adjamé, ont appelé le président de la République à respecter sa parole. "Le Président de la République avait recommandé qu'on vienne le rencontrer la première quinzaine du mois d'avril 2009. A ce jour, cette rencontre n'a pas encore eu lieu" a fait remarquer N'dri Michel (conférencier). Ce dernier, par la suite, a poursuivi pour indiquer ceci : "Le mouvement a entrepris des démarches auprès de la présidence. Ainsi il nous a demandé de déposer nos propositions. Depuis le vendredi 09 avril 2009, cela a été chose faite. La quinzaine a expiré et nous sommes dans l'attente."
Les enseignants du secondaire, de plus en plus inquiets, ont menacé : "la patience est un chemin d'or, mais les enseignants n'acceptent pas que ce chemin les endorme." Pour éviter donc le pire, le conférencier a demandé au président de la République de les recevoir. "Le plus tôt serait le mieux" a-t-il même conseillé. Concernant la revalorisation des salaires, selon ceux-ci, sur cette question, une large manœuvre a été accordée au gouvernement. "Nous ne demandons pas de l'argent ici et maintenant. Ce que nous demandons, c'est la signature du décret adoptant la grille revalorisée. Le reste, on peut mettre la date en 2010", a indiqué N'dri Michel. Enfin, à propos des salaires de novembre et de décembre qui ne sont pas encore reversés à certains des leurs, le conférencier, sur ce point, a averti : "Le mouvement est capable de réaction, même pendant les examens. Ces salaires ne resteront pas impayés". Une menace à prendre donc au sérieux.
Djè KM
Les enseignants du secondaire, de plus en plus inquiets, ont menacé : "la patience est un chemin d'or, mais les enseignants n'acceptent pas que ce chemin les endorme." Pour éviter donc le pire, le conférencier a demandé au président de la République de les recevoir. "Le plus tôt serait le mieux" a-t-il même conseillé. Concernant la revalorisation des salaires, selon ceux-ci, sur cette question, une large manœuvre a été accordée au gouvernement. "Nous ne demandons pas de l'argent ici et maintenant. Ce que nous demandons, c'est la signature du décret adoptant la grille revalorisée. Le reste, on peut mettre la date en 2010", a indiqué N'dri Michel. Enfin, à propos des salaires de novembre et de décembre qui ne sont pas encore reversés à certains des leurs, le conférencier, sur ce point, a averti : "Le mouvement est capable de réaction, même pendant les examens. Ces salaires ne resteront pas impayés". Une menace à prendre donc au sérieux.
Djè KM