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Politique Publié le samedi 18 avril 2009 | Le Patriote

Hier, devant les pionnières du RDR - Ce que ADO a dit aux pionnières de son parti

« Chères mamans, chères épouses, chères sœurs (…) merci d’être là cet après midi (NDLR hier après-midi). (…) C’est grâce à vous les femmes, que le RDR est ce qu’il est aujourd’hui. Je voudrais vous remercier. Vous avez fait du RDR un très grand parti, le premier parti de Côte d’Ivoire. C’est vous les femmes qui avez été le socle de notre parti. C’est grâce à vous que le RDR est resté toujours debout. Nous savons que cela n’a pas été facile. Mme Diabaté a parlé tout à l’heure de ceux qui nous ont quittés, de tous les militants et de toutes les militantes. Et nous avons eu de vaillantes militantes. Certaines ne sont pas présentes aujourd’hui. Mais nous saluons leurs mémoires et nous les remercions de leur dévouement et de leur courage. Je voudrais vous dire que si j’ai tenu à commencer mes activités par les femmes en général, c’est parce que je sais que vous tenez la solution. Cela, plus que ADO lui-même. La femme est au centre de tout. Nous sommes allés voir, récemment, une de nos mamans, Hadja Nabintou Ouattara à Abobo.

C’est grâce aux femmes que la campagne va prendre l’élan

Nous sommes allés lui témoigner notre reconnaissance. C’est une mère. Et nous savons ce qu’elle a fait et continue de faire pour le parti. Même malgré ses difficultés de vue, elle est chez elle et elle continue de recevoir, à longueur de journée, les jeunes, surtout les jeunes filles. Elle m’a dit qu’elle leur dit : «Ce combat est pour vous les jeunes filles. Parce que c’est vous les jeunes filles qui aspirez à être une épouse, à être une mère, à travailler, à avoir des enfants et en s’en occuper. Tout ce que nous faisons, c’est pour vous les jeunes filles». Vous qui deviendrez un jour des mères, des grand-mères et des tantes, nous avons donc besoin de vous. Chères femmes, j’ai besoin de vous. J’ai besoin de vous parce que c’est grâce à vous que notre campagne va prendre l’élan qui montrera à tous les Ivoiriens que la Côte d’Ivoire est une et réconciliée. Que la Côte d’Ivoire veut tourner le dos à la division. Que la Côte d’Ivoire en a assez des conflits. Que les Ivoiriens sont fatigués de cette situation. Nous sommes fatigués de cette situation. Il faut qu’on en sorte. Il faut qu’on ait des élections cette année 2009. Parce que nous connaissons tous les résultats de ces élections, n’est-ce pas ? (rires, ndlr). Selon vous, quel sera le résultat des élections ? (la foule clame : « ADO, président ! ADO, président !... », ndlr). Nous connaissons tous les résultats de ces élections. Et je tends la main à tous, à tous les candidats pour que nous soyons ensemble pour penser à la Côte d’Ivoire, aux Ivoiriens et aux Ivoiriennes qui sont aujourd’hui fatigués. Nous ne pouvons pas continuer dans cette situation d’obscurité. Nous voulons le soleil, nous voulons la lumière. Nous voulons que la Côte d’Ivoire sorte de ces ténèbres de pauvreté et de misère. Nous voulons de la Côte d’Ivoire qui soit le beau pays, le pays de l’hospitalité et de fraternité que nous avions connu. Et je crie que c’est avec vous les femmes que nous allons y arriver.
Donc, chères mères, chères tantes, chères filles, je vous demande de redoubler d’efforts. Je sais que vous faites beaucoup déjà. Nous l’avons vu, parce que lors du recensement des populations, j’ai fait moi-même des tours discrets en voiture. Et je voyais que dans de nombreuses communes, comme Treichville, Marcory, Yopougon, Abobo, Adjamé et partout à Abidjan, les femmes ont cotisé et préparé à manger aux gents. Parce qu’il y a des gens qui se levaient à 5 heures voire même 4 heures du matin pour faire la queue dans les rangs, sans avoir mangé. Et ce sont les femmes qui leur apportaient à manger et à boire. J’ai vu ce que vous avez fait. C’est grâce à vous qu’Abidjan a aujourd’hui près de deux millions de personnes enrôlées. C’est grâce à vous et je vous en félicite. Mais je voudrais aussi vous dire que l’enrôlement va reprendre dans quelques jours. Je vous demande de faire la même chose que vous avez faite les semaines précédentes. Continuez vos efforts pour que Abidjan ait encore autant de personnes enrôlées. 100.000, 200.000 ou plus. Parce que chacun de ces électeurs qui seront enrôlés sont des personnes qui vont voter pour Alassane Ouattara et qui vont nous assurer la victoire au premier tour. Donc mesdames, chères femmes, j’ai besoin de vous. J’ai besoin que vous continuez avec le courage que vous avez toujours manifesté. J’ai besoin de cette fidélité dont vous avez toujours fait preuve. Et je vous demande aussi, que ce soit dans vos maisons, dans les villages, dans les marchés, que vous disiez à tout le monde, « Allons-y dire à notre frère Laurent Gbagbo que nous voulons des élections cette année ». Et nous voulons des élections dans la paix. Que les Ivoiriens et les Ivoiriennes disent : « voilà celui que nous voulons ». Et que tout le monde se mette derrière cette personne pour reconstruire la Côte d’Ivoire. Cette personne, je sais que vous l’avez trouvée et elle s’appelle ? (La foule scande «ADO ! ADO ! ADO ! », ndlr).

Pourquoi des élections cette année.

Merci infiniment. Je voudrais également vous dire pourquoi nous devons avoir des élections cette année. Je vous ai entendu. Nous avons faim, nous sommes fatigués, nous voulons des élections cette année. Nous devrions avoir des élections en 2005, cela n’a pas été possible. Nous devrions avoir des élections en 2006, cela n’a pas été possible. Nous devrions avoir des élections en 2007, on nous a dit « attendez un peu ! ». Nous devrions avoir des élections en 2008. On nous a dit « attendez, ce n’est pas tout à fait prêt». Mais, maintenant en 2009, nous disons qu’il nous faut des élections maintenant, maintenant, maintenant… je ne dirai pas vite, vite, vite. Je dis maintenant, maintenant, maintenant… en 2009. Dites à tout le monde que les Ivoiriens veulent des élections cette année, maintenant en 2009. Parce que, vous le savez, dans tous les pays du monde, il y a un moment où on vous dit : « allez-y préparer vos papiers ». Il y a un autre moment où on vous dit : « Allez-y vous enrôler », c’est ce qu’on appelle s’inscrire sur la liste électorale. Et à un moment donné, on dit : «voilà, ça y est ! Cette période est finie. Maintenant, dans un ou deux mois, on passe aux élections ». Mais nous, nous avons commencé l’enrôlement le 15 septembre. Cela fait plus de six mois. Nous ne pouvons donc pas attendre six mois encore. Alors, il faut des élections cette année maintenant, maintenant, maintenant… (la foule scande : « pissanci, ADO pissanci », ndlr).
Chères mères, chères tantes, chères sœurs, cette cérémonie est une opportunité pour moi de vous dire que nous n’avons pas seulement besoin de vous pour l’élection. Nous aurons besoin de vous pour l’après élection. Parce qu’il faudra reconstruire la Côte d’Ivoire. Il faudra donner du travail à vos enfants. Il faudra construire des universités comme nous l’avons fait. «Abobo-Adjamé », c’est l’équipe d’ADO qui l’a faite. L’université de Bouaké, c’est l’équipe d’ADO qui l’a faite. Et nous allons construire de nouvelles Universités partout en Côte d’Ivoire. Je l’ai dit à Abobo et je le répète. Je ne fais pas d’engagement sans lendemain. Nous avons construit deux Universités en trois ans. Chères mères, chères sœurs, dites à vos enfants, donnons cinq ans à ADO. Cinq ans et vous verrez ce que nous pouvons faire en cinq ans. Dites-le à vos enfants qui ont aujourd’hui 18 ans. Parce que quand nous étions là de 09 à 93, beaucoup parmi eux n’avaient que 3 ou 5 ans. Ils n’ont pas véritablement suivi ce qui s’est passé. Mais par contre, ils ont lu des mensonges et des intoxications durant toutes ces années. Alors dites-leur, qu’il y a 15 ans, voici ce que ADO a fait pour la Côte d’Ivoire et pour les Ivoiriens. Il a été appelé par le Président Houphouët. Par la volonté de Dieu, Houphouët a été rappelé. ADO n’a donc pu faire que trois ans. Alors aujourd’hui, donnons lui cinq ans et on verra. Si après vous êtes contents, vous lui donnez 5 autres années. Si vous n’êtes pas contents, vous choisissez quelqu’un d’autre. Mais je sais que vous serez contents.

Donnez-moi cinq ans et vous serrrez contentes

Je voudrais terminer en vous remerciant pour votre fidélité, votre dévouement et pour tous les sacrifices que vous avez faits. Vous avez marché sous la pluie. Vous avez marché sous le soleil, même sous les gaz lacrymogènes. Des moments ont été terribles pour nous tous. Pour certaines humiliations, je ne voudrais pas revenir là-dessus. Parce que quand on décide de pardonner, ce pardon doit être sincère. Et nous, nous savons pardonner. Un nouveau départ ne peut se faire qu’avec des personnes qui savent pardonner. Au RDR, nous savons pardonner. Peut-être qu’il y a quelques personnes qui en ont encore gros sur le cœur, parce qu’elles ont les séquelles de ce qui leur est arrivé. Je comprends. Mais, je vous demande tous, chères mères et chères sœurs, acceptez de pardonner. (Une dame crie dans la salle : «nous avons pardonné»). Merci d’accepter de pardonner pour se réconcilier et consolider. La Côte d’Ivoire n’a plus besoin de conflit. La Côte d’Ivoire n’a plus besoin de tentative de coup d’Etat ou des choses de ce genre. Notre pays n’en a pas besoin. Il faut que toutes les filles et tous les fils de notre nation se mettent ensemble pour reconstruire véritablement cette Côte d’Ivoire que nous aimons tous. En tout cas, je vous répète, vous les femmes, vous avez un devoir de participer à ce grand changement dont la Côte d’Ivoire a besoin. Je vous salue ! Je vous remercie ! Je demande vos bénédictions. Grâce à vous, la victoire est à nous en octobre 2009. Par Retranscrit par Diawara Samou
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