Le Service national d'animation, de promotion et de suivi des Coges (Snaps Coges) a instruit les chefs de village sur leur rôle dans le fonctionnement des Coges dans leurs localités respectives. C'était au cours d'une rencontre initiée par les premiers responsables de cette structure, à la mairie de Bonoua.Venus des villages du département d'Aboisso, Adiaké et de la sous-préfecture de Bonoua, les chefs ont, au cours de cette séance, reçu les rudiments à même de leur permettre de siéger efficacement au sein des comités de gestion scolaire. Il s’agissait, a justifié, à l'ouverture des travaux M. Ledjou Aimé, le coordonnateur national Coges, il s'agit de “situer les uns et les autres sur ce qu'il y a à faire pou améliorer les conditions d’enseignement, d'équipement et de gestion de l’environnement scolaire”. Car, en définitive, a-t-il reconnu, les premiers responsables des Coges dans les villages que sont les chefs “sont un maillon essentiel qui doit jouer pleinement son rôle”. Ces derniers ont, quant à eux, dénoncé, les nombreux dysfonctionnements qui jusqu'ici entravent la marche des Coges dans leurs localités. Il s'agit, entre autres, de l'usage des fonds à des fins autres que le fonctionnement de l'école, de la gestion unilatérale voire personnalisée de ces comités, de la toute-puissance de certains directeurs d'école et trop souvent de la mise à l'écart des chefs dans les activités des Coges. A toutes ces récriminations,soutenues avec force arguments par les chefs de village, le chef de division II , chargé de la formation , a donné des réponses allant dans le sens de la concertation et de l'union autour de l'école. Pour M. Séka Brou Lambert, "les chefs doivent, en dépit de tout, s'impliquer de façon effective dans la gestion de l'école. C’est très souvent, a-t-il regretté”, que ces acteurs ne participent pas aux réunions convoquées par les responsables de ces comités. Ce qui laisse toute latitude à ces gestionnaires pour commettre toutes sortes d’abus. Au titre des recommandations, le chef de division a conseillé le dialogue permanent entre tous les acteurs, la régularisation dans le fonctionnement des Coges mais aussi et surtout l'implication totale de tous les parents d'élèves dans la vie des écoles.
Arsène Kanga
Correspondant régional
Arsène Kanga
Correspondant régional
