ABIDJAN, 20 avr 2009 (AFP) - Les élections en Côte d`Ivoire, sans cesse
reportées depuis 2005, "doivent impérativement se tenir en 2009", a estimé
lundi l`ex-rébellion, menaçant de revoir sa participation au processus de paix
au-delà de cette échéance.
A l`issue d`une réunion dans leur fief à Bouaké (centre), les Forces
nouvelles (FN) ont affirmé que "les élections doivent impérativement se tenir
en 2009, pour que notre pays en finisse avec cette situation de +ni paix ni
guerre+ qui appauvrit les populations chaque jour qui passe".
"Au-delà de 2009, les FN se réservent le droit de reconsidérer leur
participation au processus de paix en cours", indique un communiqué transmis à
l`AFP.
Les ex-rebelles, qui contrôlent le nord ivoirien depuis leur coup d`Etat
manqué de septembre 2002 contre le président Laurent Gbagbo, "estiment que
techniquement, les élections sont possibles cette année".
La date de l`élection présidentielle, reportée depuis 2005, reste inconnue.
Lancé en septembre 2008, le recensement électoral est censé s`achever début
mai au plus tard.
Les responsables de l`ex-rébellion se réunissaient en l`absence de leur
leader, le Premier ministre Guillaume Soro, à la suite de l`appel à la
démission de son poste de chef du gouvernement lancé le 14 avril par les
délégués généraux du mouvement.
Les délégués souhaitaient que leur chef ne soit pas "comptable" de la
"manoeuvre" menée selon eux par le Front populaire ivoirien (FPI, parti
présidentiel) pour "empêcher les élections".
"Le processus de sortie de crise est sur les rails", avait affirmé vendredi
M. Soro, sans évoquer explicitement cet appel.
Les retards dans l`application du dernier accord de paix ("Ouaga IV"),
signé fin 2008, qui prévoit notamment le désarmement des anciens rebelles et
la réunification du pays, ont suscité récemment des tensions entre le camp
présidentiel et les FN.
"Chaque fois que le processus atteint une étape importante dans sa mise en
oeuvre, la mouvance présidentielle conduite par le FPI (...) adopte des
attitudes de défiance et pose des actes de sabotage", ont accusé lundi les FN.
Les Forces nouvelles "n`entendent pas du fait de pressions démagogiques
sans résultats s`engager dans une autre forme de sortie de crise", ont-elles
averti.
En mars 2007, les ex-rebelles et le camp présidentiel ont signé à
Ouagadougou un accord de paix, complété fin 2008, qui prévoit notamment
l`organisation d`élections libres et transparentes.
dy/tmo/cac
reportées depuis 2005, "doivent impérativement se tenir en 2009", a estimé
lundi l`ex-rébellion, menaçant de revoir sa participation au processus de paix
au-delà de cette échéance.
A l`issue d`une réunion dans leur fief à Bouaké (centre), les Forces
nouvelles (FN) ont affirmé que "les élections doivent impérativement se tenir
en 2009, pour que notre pays en finisse avec cette situation de +ni paix ni
guerre+ qui appauvrit les populations chaque jour qui passe".
"Au-delà de 2009, les FN se réservent le droit de reconsidérer leur
participation au processus de paix en cours", indique un communiqué transmis à
l`AFP.
Les ex-rebelles, qui contrôlent le nord ivoirien depuis leur coup d`Etat
manqué de septembre 2002 contre le président Laurent Gbagbo, "estiment que
techniquement, les élections sont possibles cette année".
La date de l`élection présidentielle, reportée depuis 2005, reste inconnue.
Lancé en septembre 2008, le recensement électoral est censé s`achever début
mai au plus tard.
Les responsables de l`ex-rébellion se réunissaient en l`absence de leur
leader, le Premier ministre Guillaume Soro, à la suite de l`appel à la
démission de son poste de chef du gouvernement lancé le 14 avril par les
délégués généraux du mouvement.
Les délégués souhaitaient que leur chef ne soit pas "comptable" de la
"manoeuvre" menée selon eux par le Front populaire ivoirien (FPI, parti
présidentiel) pour "empêcher les élections".
"Le processus de sortie de crise est sur les rails", avait affirmé vendredi
M. Soro, sans évoquer explicitement cet appel.
Les retards dans l`application du dernier accord de paix ("Ouaga IV"),
signé fin 2008, qui prévoit notamment le désarmement des anciens rebelles et
la réunification du pays, ont suscité récemment des tensions entre le camp
présidentiel et les FN.
"Chaque fois que le processus atteint une étape importante dans sa mise en
oeuvre, la mouvance présidentielle conduite par le FPI (...) adopte des
attitudes de défiance et pose des actes de sabotage", ont accusé lundi les FN.
Les Forces nouvelles "n`entendent pas du fait de pressions démagogiques
sans résultats s`engager dans une autre forme de sortie de crise", ont-elles
averti.
En mars 2007, les ex-rebelles et le camp présidentiel ont signé à
Ouagadougou un accord de paix, complété fin 2008, qui prévoit notamment
l`organisation d`élections libres et transparentes.
dy/tmo/cac