Le danger qui plane sur les élections avec l'intention de certains acteurs d'exclure des Ivoiriens du processus électoral.Un peu d’histoire pour la jeune génération. Quand le colon prenait possession des terres de nos ancêtres, il n'y avait ni acte de naissance ni jugement supplétif ni carte nationale d'identité. En un mot, le peuple noir ne connaissait pas papier donc il ne réglait pas ses problèmes avec papier.
C'est le blanc, détenteur de la connaissance livres-que, qui a introduit chez nos aïeux, les documents dont j'ai parlé plus haut. Et par expérience, quand le blanc pose certains actes, il le fait en connaissance de cause.
Je veux parler, à travers ces écrits, de l'enrôlement qui s'effectue actuellement en Côte d'Ivoire et dont quelques aspects flous méritent d'être mis à nu afin d'éclairer la communauté nationale et internationale sur les desseins cachés de ces aspects.
D'abord pour continuer avec l'histoire, c'est le colon qui a établi les premiers jugements supplétifs de nos grands pères. Pour cela, il a fallu compter les dents, faire référence à des médecins pour déterminer l'âge des individus etc...
Quand ce premier document fut établi, un second a suivi. Il s'est agi de la carte nationale d'identité avec la prise de photo qui permet de voir la personne en image sur l'acte en papier. C'est cette dernière pièce que les agents de sécurité contrôlent sur les routes pour savoir qui passe.
Conscient que la carte d'identité est la pièce qui est demandée tout le temps, le Blanc a pris soin de la confectionner avec du papier solide, de sorte que cette pièce ne se détériore pas vite. La première carte d'identité en Côte d'Ivoire était en deux (2) volets. Le colon y a mentionné le numéro de l'acte de base (jugement supplétif ou acte de naissance) qui a servi à élaborer le second. Quant à l'acte de base, il est fait sur le papier lame qui peut se détériorer facilement.
Le colon sachant qu'on ne se promène pas avec le jugement supplétif ou l'acte de naissance, il sait que sa conservation n'est pas toujours garantie avec des personnes qui n’étaient pas habituées au papier. C'est connaissant cela, que la carte d'identité jaune a aussi porté le numéro de l'acte de base (acte de naissance ou jugement supplétif), cela pour permettre de retrouver facilement les registres afin de faire à chaque fois, les copies si l’on éprouve le besoin.
La phase du complot contre l'identification des personnes en Côte d'Ivoire. Ce complot remonte à 1991. Monsieur Allassane Dramane Ouattara , alors Premier ministre d'Hou-phouêt-Boigny lance l'opé-ration des cartes d'identité qu'il a qualifiées d'infalsi-fiables. Il s'agit des cartes d'identité verte qui sont encore utilisées.
L'ACTE 1 DU COMPLOT
La société choisie à l'époque (il pourrait s'agir de SAGEM, cette société que les rebelles ont réclamée à cor et à cri pour cette opération actuelle) a pris soin d'enlever sur les cartes d'identité de couleur verte les numéros des jugements supplétifs ou actes de naissance.
L’ACTE 2 DU COMPLOT
Il y a eu deux tentatives de confection des cartes d'identité après, la verte. Lors de la première opération, une première copie du jugement supplétif ou acte de naissance a été retirée au pétitionnaire sans que la carte d'identité ne soit établie. Lors de la seconde opération lancée plus tard, la deuxième copie a été emportée, sans suite de production effective de la carte d'identité.
Nous savons que dans nos registres d’état civil, ce sont deux copies qu'on délivre souvent aux parents. Ici pour les parents analphabètes et ceux qui ont arrêté tôt d’aller à l’école, ce sont les deux copies qu'on leur a retiré à l'analyse des faits. Avec la mainmise des sociétés françaises sur notre économie, il n'est pas hasardeux de dire que c'est sans doute SAGEM qui a mené ces deux opérations et est au centre du complot.
Les politiciens d'hier, les soutiens des rebelles avec SAGEM, eux qui ont pris soin de retirer les numéros des jugements sur les cartes d'identité vertes et qui ont ramassé à travers villages et hameaux les deux copies de jugement que détenaient les parents analphabètes. Ce sont eux aujourd'hui qui mettent en place certaines dispositions qui répondent à leur plan conçu d'il y a quelques années.
L'ACTE 3 DU COMPLOT
Étant donné que les actes ont été retirés à deux repri-ses, et qu'il n'y a plus de numéros enregistrés quel-que part, les personnes dans cette situation ne peuvent pas se faire enrôler dans cette opération lancée depuis septembre 2008.
D'ailleurs lors des audiences foraines, ces personnes ont manifesté le désir d’y participer. Les magistrats leur ont répondu qu'elles n’étaient pas concernées par l’opération.
A côté de ces personnes qui sont exclues parce que n’ayant pas de jugement supplétif ou d’l’acte de naissance, l'opération d'identification en cours est accompagnée d'un guide. Dans ce guide, on veut exclure tous ceux de la zone gouvernementale détenant une copie de jugement dont l'âge est compris entre 1990 et 1995 et portant un titre de frais de timbre de 500 F.
Pourquoi, diantre ! exclut-on de tels actes et dans le même temps, le guide demande d'accepter les titres de 200F ou 500 F des jugements supplétifs ou actes de naissance établis depuis que la Côte d'Ivoire est indépendante, dans les zones centre, nord et ouest. Pourquoi une telle disposition pour les documents établis dans ces zones ?
Le complot est trop grossier pour ne pas être découvert. D'ailleurs en incluant dans les dispositions d'enrôlement actuel, le certificat de nationalité pour les jeunes de 16 à 18 ans, les comploteurs frappent les électeurs, de 18 ans. Mais en plus, ceux qui auront le certificat de nationalité seront confrontés à l'âge du timbre de 500 F entre 1990 et 1995.
Mais, entre nous, pourquoi s'attaque-t-on à ce timbre de 500 F entre 1990 et 1995. Y a t-il des particuliers qui émettent des timbres en Côte d'Ivoire pour qu'on prenne de telles dispositions ? Nous pensons que c'est depuis 1990, sous Ouattara que les caisses de l'Etat, qui ont été asséchées parce que les grilleurs d'arachides sont passés par-là, que les premiers timbres de 500 F ont été émis pour renflouer les mêmes caisses. Ces messieurs qui ont provoqué la guerre dans ce pays en évoquant l'exclusion, ne peuvent pas exclure d'autres Ivoiriens avec une certaine astuce politicienne. De toutes les façons, tant que ces personnes n’arriveront pas à se faire enrôler comme il se doit, avec leurs jugements ramassés au cours des opérations d'identification passées, il n'y aura pas d'élection dans ce pays. On sait maintenant pourquoi la Radio française évoquait une si-tuation de 4 millions d'Ivoi-riens sans-papiers. La société française SAGEM ayant ramassé ces papiers quelques années plus tôt.
Que les comploteurs se rassurent. Leur complot est découvert.
Bénisse la Côte d'Ivoire tienne à l’œil les méchants
Dadié Zéhouri Philippe 2ème Adjoint au Maire de Zikisso, département de Lakota
C'est le blanc, détenteur de la connaissance livres-que, qui a introduit chez nos aïeux, les documents dont j'ai parlé plus haut. Et par expérience, quand le blanc pose certains actes, il le fait en connaissance de cause.
Je veux parler, à travers ces écrits, de l'enrôlement qui s'effectue actuellement en Côte d'Ivoire et dont quelques aspects flous méritent d'être mis à nu afin d'éclairer la communauté nationale et internationale sur les desseins cachés de ces aspects.
D'abord pour continuer avec l'histoire, c'est le colon qui a établi les premiers jugements supplétifs de nos grands pères. Pour cela, il a fallu compter les dents, faire référence à des médecins pour déterminer l'âge des individus etc...
Quand ce premier document fut établi, un second a suivi. Il s'est agi de la carte nationale d'identité avec la prise de photo qui permet de voir la personne en image sur l'acte en papier. C'est cette dernière pièce que les agents de sécurité contrôlent sur les routes pour savoir qui passe.
Conscient que la carte d'identité est la pièce qui est demandée tout le temps, le Blanc a pris soin de la confectionner avec du papier solide, de sorte que cette pièce ne se détériore pas vite. La première carte d'identité en Côte d'Ivoire était en deux (2) volets. Le colon y a mentionné le numéro de l'acte de base (jugement supplétif ou acte de naissance) qui a servi à élaborer le second. Quant à l'acte de base, il est fait sur le papier lame qui peut se détériorer facilement.
Le colon sachant qu'on ne se promène pas avec le jugement supplétif ou l'acte de naissance, il sait que sa conservation n'est pas toujours garantie avec des personnes qui n’étaient pas habituées au papier. C'est connaissant cela, que la carte d'identité jaune a aussi porté le numéro de l'acte de base (acte de naissance ou jugement supplétif), cela pour permettre de retrouver facilement les registres afin de faire à chaque fois, les copies si l’on éprouve le besoin.
La phase du complot contre l'identification des personnes en Côte d'Ivoire. Ce complot remonte à 1991. Monsieur Allassane Dramane Ouattara , alors Premier ministre d'Hou-phouêt-Boigny lance l'opé-ration des cartes d'identité qu'il a qualifiées d'infalsi-fiables. Il s'agit des cartes d'identité verte qui sont encore utilisées.
L'ACTE 1 DU COMPLOT
La société choisie à l'époque (il pourrait s'agir de SAGEM, cette société que les rebelles ont réclamée à cor et à cri pour cette opération actuelle) a pris soin d'enlever sur les cartes d'identité de couleur verte les numéros des jugements supplétifs ou actes de naissance.
L’ACTE 2 DU COMPLOT
Il y a eu deux tentatives de confection des cartes d'identité après, la verte. Lors de la première opération, une première copie du jugement supplétif ou acte de naissance a été retirée au pétitionnaire sans que la carte d'identité ne soit établie. Lors de la seconde opération lancée plus tard, la deuxième copie a été emportée, sans suite de production effective de la carte d'identité.
Nous savons que dans nos registres d’état civil, ce sont deux copies qu'on délivre souvent aux parents. Ici pour les parents analphabètes et ceux qui ont arrêté tôt d’aller à l’école, ce sont les deux copies qu'on leur a retiré à l'analyse des faits. Avec la mainmise des sociétés françaises sur notre économie, il n'est pas hasardeux de dire que c'est sans doute SAGEM qui a mené ces deux opérations et est au centre du complot.
Les politiciens d'hier, les soutiens des rebelles avec SAGEM, eux qui ont pris soin de retirer les numéros des jugements sur les cartes d'identité vertes et qui ont ramassé à travers villages et hameaux les deux copies de jugement que détenaient les parents analphabètes. Ce sont eux aujourd'hui qui mettent en place certaines dispositions qui répondent à leur plan conçu d'il y a quelques années.
L'ACTE 3 DU COMPLOT
Étant donné que les actes ont été retirés à deux repri-ses, et qu'il n'y a plus de numéros enregistrés quel-que part, les personnes dans cette situation ne peuvent pas se faire enrôler dans cette opération lancée depuis septembre 2008.
D'ailleurs lors des audiences foraines, ces personnes ont manifesté le désir d’y participer. Les magistrats leur ont répondu qu'elles n’étaient pas concernées par l’opération.
A côté de ces personnes qui sont exclues parce que n’ayant pas de jugement supplétif ou d’l’acte de naissance, l'opération d'identification en cours est accompagnée d'un guide. Dans ce guide, on veut exclure tous ceux de la zone gouvernementale détenant une copie de jugement dont l'âge est compris entre 1990 et 1995 et portant un titre de frais de timbre de 500 F.
Pourquoi, diantre ! exclut-on de tels actes et dans le même temps, le guide demande d'accepter les titres de 200F ou 500 F des jugements supplétifs ou actes de naissance établis depuis que la Côte d'Ivoire est indépendante, dans les zones centre, nord et ouest. Pourquoi une telle disposition pour les documents établis dans ces zones ?
Le complot est trop grossier pour ne pas être découvert. D'ailleurs en incluant dans les dispositions d'enrôlement actuel, le certificat de nationalité pour les jeunes de 16 à 18 ans, les comploteurs frappent les électeurs, de 18 ans. Mais en plus, ceux qui auront le certificat de nationalité seront confrontés à l'âge du timbre de 500 F entre 1990 et 1995.
Mais, entre nous, pourquoi s'attaque-t-on à ce timbre de 500 F entre 1990 et 1995. Y a t-il des particuliers qui émettent des timbres en Côte d'Ivoire pour qu'on prenne de telles dispositions ? Nous pensons que c'est depuis 1990, sous Ouattara que les caisses de l'Etat, qui ont été asséchées parce que les grilleurs d'arachides sont passés par-là, que les premiers timbres de 500 F ont été émis pour renflouer les mêmes caisses. Ces messieurs qui ont provoqué la guerre dans ce pays en évoquant l'exclusion, ne peuvent pas exclure d'autres Ivoiriens avec une certaine astuce politicienne. De toutes les façons, tant que ces personnes n’arriveront pas à se faire enrôler comme il se doit, avec leurs jugements ramassés au cours des opérations d'identification passées, il n'y aura pas d'élection dans ce pays. On sait maintenant pourquoi la Radio française évoquait une si-tuation de 4 millions d'Ivoi-riens sans-papiers. La société française SAGEM ayant ramassé ces papiers quelques années plus tôt.
Que les comploteurs se rassurent. Leur complot est découvert.
Bénisse la Côte d'Ivoire tienne à l’œil les méchants
Dadié Zéhouri Philippe 2ème Adjoint au Maire de Zikisso, département de Lakota