Les Ivoiriens sont-ils en droit de croire enfin que l’horizon de la prochaine élection présidentielle s’éclaircit ? En tout cas, les informations en notre possession, obtenues auprès de sources croisées proches de la CEI, principale organisatrice des prochains scrutins électoraux dans notre pays et de la primature, le laissent penser. Selon un communiqué du Premier ministre, Guillaume Soro, un projet de chronogramme a été, à cet effet, proposé au chef de l’Etat. Ce chronogramme concocté par l’institution chère au président Robert Beugré Mambé est en effet sans ambiguïté : l’élection présidentielle se tiendra en octobre 2009. Le choix de la date est laissé à l’initiative du chef de l’exécutif conformément aux lois en vigueur. Ainsi, selon nos sources, la CEI prévoit la période du traitement de la liste électorale du 30 avril au 15 juin. Quant à la publication de la liste provisoire, ce sera chose faite le 30 juin. Le traitement du contentieux prendra environ un mois, soit du 30 juin à fin juillet. La liste électorale définitive sera publiée le 15 août. Après ce travail technique, l’on passera à la fabrication et distribution des cartes d’électeurs et des cartes nationales d’identité. Cette opération capitale durera, toujours selon nos sources, du 15 août au 15 septembre 2009. Pendant ce temps, une autre phase non moins décisive s’ouvrira, il s’agit de la réception des candidatures courant juillet jusqu’au 15 août.
La campagne électorale devra s’ouvrir le 11 septembre pour s’achever le 25 septembre. Enfin, le premier tour de l’élection présidentielle est prévu courant octobre 2009. Chronogramme devra être avalisé par le chef de l’Etat par un décret pris en Conseil des ministres
Ainsi, la classe politique qui n’attend que ce chronogramme, pourra véritablement s’engager dans la campagne électorale. Comme le dit le président du RDR, rien ne s’oppose aujourd’hui à la tenue des élections. L'opération d'identification des populations et de recensement électoral, enclenché depuis quelques mois, a permis d'enrôler, à ce jour, 6.007.000 pétitionnaires, soit près de 70% de la population cible estimée à 8.600.000 personnes. Un volume électoral qui permet d’organiser un scrutin légitime. Au plan militaire, le Président de la République et le Premier ministre sont convenus de renforcer les capacités opérationnelles du Centre de Commandement Intégré (CCI) qui a en charge, conformément à l’Accord de Ouaga 4, la sécurisation du processus électoral. Pour ce faire, selon le communiqué du Premier ministre, les deux états-majors des Forces de Défense et de Sécurité et des Forces Armées des Forces Nouvelles ont été instruits pour élaborer un schéma conjoint prévoyant l'ouverture de commissariats mixtes et de brigades mixtes de gendarmerie ainsi que le déploiement de manière paritaire de 8.000 hommes sur l'ensemble du territoire national. Comme on le constate, la Côte d’Ivoire aborde inexorablement le dernier virage de la tenue d'un scrutin présidentiel transparent et équitable. Il ne reste aux différentes parties que de poser les derniers actes qui sauvent le processus de sortie de crise et la Côte d’Ivoire. La population qui n’a que trop souffert de cette crise, n’attend que ces élections pour avoir enfin la paix.
Ibrahima B. Kamagaté
La campagne électorale devra s’ouvrir le 11 septembre pour s’achever le 25 septembre. Enfin, le premier tour de l’élection présidentielle est prévu courant octobre 2009. Chronogramme devra être avalisé par le chef de l’Etat par un décret pris en Conseil des ministres
Ainsi, la classe politique qui n’attend que ce chronogramme, pourra véritablement s’engager dans la campagne électorale. Comme le dit le président du RDR, rien ne s’oppose aujourd’hui à la tenue des élections. L'opération d'identification des populations et de recensement électoral, enclenché depuis quelques mois, a permis d'enrôler, à ce jour, 6.007.000 pétitionnaires, soit près de 70% de la population cible estimée à 8.600.000 personnes. Un volume électoral qui permet d’organiser un scrutin légitime. Au plan militaire, le Président de la République et le Premier ministre sont convenus de renforcer les capacités opérationnelles du Centre de Commandement Intégré (CCI) qui a en charge, conformément à l’Accord de Ouaga 4, la sécurisation du processus électoral. Pour ce faire, selon le communiqué du Premier ministre, les deux états-majors des Forces de Défense et de Sécurité et des Forces Armées des Forces Nouvelles ont été instruits pour élaborer un schéma conjoint prévoyant l'ouverture de commissariats mixtes et de brigades mixtes de gendarmerie ainsi que le déploiement de manière paritaire de 8.000 hommes sur l'ensemble du territoire national. Comme on le constate, la Côte d’Ivoire aborde inexorablement le dernier virage de la tenue d'un scrutin présidentiel transparent et équitable. Il ne reste aux différentes parties que de poser les derniers actes qui sauvent le processus de sortie de crise et la Côte d’Ivoire. La population qui n’a que trop souffert de cette crise, n’attend que ces élections pour avoir enfin la paix.
Ibrahima B. Kamagaté