La Fédération ivoirienne de handball est partisane du dialogue. Elle a engagé des discussions avec les clubs pour trouver des solutions durables aux maux qui minent la discipline.
•La 2ème journée du Championnat national de handball ne s`est pas déroulée samedi par la volonté des clubs. Que s`est-il passé exactement?
La 2ème journée n`a pas eu lieu parce que les présidents de clubs ont du mal à appliquer leurs propres textes. Nous avons arrêté une première date des mutations en début de saison qui est arrivée à expiration. On s`est rendu compte que des clubs avaient des problèmes financiers, on l`a donc repoussée au 3 avril. A cette date, il s`est encore trouvé des clubs comme Tiassalé, Toupamaros qui n`étaient pas encore en règle. De façon unanime, les clubs ont décidé, après une réunion, qu`il n`y aurait plus de dérogation. On les a suppliés parce que nous avons vu venir le danger. Ils ont été intransigeants. A la 1ère journée, il y a eu quatre forfaits. Le mal étant fait, il fallait qu`on discute. Après une réunion mardi dernier en comité directeur, on a proposé aux clubs d`aller réfléchir et de revenir nous faire des propositions. Dans cet élan, il y a eu deux clans : ceux qui veulent qu`on revoit les textes et redonner des chances à certains clubs de conserver leurs mutés, et ceux qui sont contre cette mesure. Face à cela, il est de mon devoir d`entreprendre la médiation. Il faut beaucoup de patience pour arriver à des solutions saines et pérennes. On ne désespère pas. Samedi, les clubs pétitionnaires qui demandaient qu`on prolonge la date de mutation ont demandé qu`on ne joue pas. Il y a donc eu blocage. Sur les 15 clubs de D1, 9 demandent le report, 6 refusent.
•Le Championnat n`a donc pas eu lieu à leur demande…
Ils n`ont pas demandé, ils ont crée l`incident. Ils n`y ont pas mis la forme même si dans le fond on discute toujours. Nous présentons nos excuses aux amoureux du handball pour ce manquement.
•Pouvez-vous revenir sur la radiation à vie du président de Tiassalé HBC, Ettien Pétémé...
La commission de qualification et d`homologation des licences, après avoir étudié le cas du président de Tiassalé, s`est rendue compte qu`il avait déjà écopé d`une sanction en cours sous le bureau sortant. Sanction qu`on a levée. A peine l`avons-nous réhabilité qu`il a fauté à nouveau.
•Une suspension à vie, ne jugez-vous pas cette peine trop lourde quand même ?
C`est une mesure dissuasive…
•Votre autorité se trouve être déjà contestée. On a l`impression que des clubs vous influencent à telle enseigne qu`on dirait que ce sont eux qui gèrent la Fédé…
Non, les clubs ne gèrent pas la Fédération. Seulement quand il y a des problèmes de grande importance, on estime qu`il faille approcher le comité fédéral constitué de présidents de clubs qui se réunit pour régler certains problèmes où nos textes présentent des faiblesses. On se rend compte qu`ils ne sont pas d`accord. C`est pourquoi on a entrepris la médiation. Parce qu`on ne veut pas qu`il y ait un seul dissident. On veut mettre tout le monde d`accord. Le Championnat n`est donc pas suspendu. On va mettre cette semaine à profit pour trouver les solutions.
Tibet Kipré
•La 2ème journée du Championnat national de handball ne s`est pas déroulée samedi par la volonté des clubs. Que s`est-il passé exactement?
La 2ème journée n`a pas eu lieu parce que les présidents de clubs ont du mal à appliquer leurs propres textes. Nous avons arrêté une première date des mutations en début de saison qui est arrivée à expiration. On s`est rendu compte que des clubs avaient des problèmes financiers, on l`a donc repoussée au 3 avril. A cette date, il s`est encore trouvé des clubs comme Tiassalé, Toupamaros qui n`étaient pas encore en règle. De façon unanime, les clubs ont décidé, après une réunion, qu`il n`y aurait plus de dérogation. On les a suppliés parce que nous avons vu venir le danger. Ils ont été intransigeants. A la 1ère journée, il y a eu quatre forfaits. Le mal étant fait, il fallait qu`on discute. Après une réunion mardi dernier en comité directeur, on a proposé aux clubs d`aller réfléchir et de revenir nous faire des propositions. Dans cet élan, il y a eu deux clans : ceux qui veulent qu`on revoit les textes et redonner des chances à certains clubs de conserver leurs mutés, et ceux qui sont contre cette mesure. Face à cela, il est de mon devoir d`entreprendre la médiation. Il faut beaucoup de patience pour arriver à des solutions saines et pérennes. On ne désespère pas. Samedi, les clubs pétitionnaires qui demandaient qu`on prolonge la date de mutation ont demandé qu`on ne joue pas. Il y a donc eu blocage. Sur les 15 clubs de D1, 9 demandent le report, 6 refusent.
•Le Championnat n`a donc pas eu lieu à leur demande…
Ils n`ont pas demandé, ils ont crée l`incident. Ils n`y ont pas mis la forme même si dans le fond on discute toujours. Nous présentons nos excuses aux amoureux du handball pour ce manquement.
•Pouvez-vous revenir sur la radiation à vie du président de Tiassalé HBC, Ettien Pétémé...
La commission de qualification et d`homologation des licences, après avoir étudié le cas du président de Tiassalé, s`est rendue compte qu`il avait déjà écopé d`une sanction en cours sous le bureau sortant. Sanction qu`on a levée. A peine l`avons-nous réhabilité qu`il a fauté à nouveau.
•Une suspension à vie, ne jugez-vous pas cette peine trop lourde quand même ?
C`est une mesure dissuasive…
•Votre autorité se trouve être déjà contestée. On a l`impression que des clubs vous influencent à telle enseigne qu`on dirait que ce sont eux qui gèrent la Fédé…
Non, les clubs ne gèrent pas la Fédération. Seulement quand il y a des problèmes de grande importance, on estime qu`il faille approcher le comité fédéral constitué de présidents de clubs qui se réunit pour régler certains problèmes où nos textes présentent des faiblesses. On se rend compte qu`ils ne sont pas d`accord. C`est pourquoi on a entrepris la médiation. Parce qu`on ne veut pas qu`il y ait un seul dissident. On veut mettre tout le monde d`accord. Le Championnat n`est donc pas suspendu. On va mettre cette semaine à profit pour trouver les solutions.
Tibet Kipré
