Interview / Honorine Assoa (DCCA chargée des nouvelles électrices) - “Notre objectif, que toutes les femmes adoptent le programme de ADO”

Les femmes constituent un maillon important dans la stratégie de campagne du docteur Alassane Dramane Ouattara. La présidente de la Chaîne des Colombes pour la victoire de ADO est une femme qui bouge beaucoup sur le terrain. Elle vient d’être nommé directrice centrale adjointe en charge des nouvelles électrices. Elle nous parle ici des actions qu’elle et son équipe ont menées sur le terrain et ce qu’elle compte faire pour la campagne qui s’annonce pour la victoire de son candidat le docteur Alassane Dramane Ouattara. Interview.

Le Patriote : Mme la présidente de la Chaîne des Colombes, vous venez d’effectuer des tournées dans les régions de l’Agnéby, de Divo et sur l’autoroute du Nord. Quel objectif comptiez-vous atteindre en effectuant ces tournées ?
Honorine Assoa : Notre objectif, dans le cadre de la campagne qui s’annonce, est d’aller vers nos camarades de la Chaîne des Colombes pour les remobiliser. Et profiter par la même occasion pour constituer de nouvelles électrices pour notre candidat, le docteur Alassane Dramane Ouattara. Car il s’agit de grossir l’électorat acquis au candidat du RDR. Nous ne nous arrêtons pas seulement aux femmes. Ces tournées nous permettent aussi d’aller vers les populations pour leur parler du président du RDR et de son projet. En tant que directrice centrale adjointe de campagne chargée des nouvelles électrices, nous avons pour devoir d’amener des femmes qui ne sont pas du nord à accepter le projet de société du docteur Alassane Dramane Ouattara. C’est pourquoi, nous avons initié ces projets.

LP : Quelle a été la réaction des populations au cours de ces tournées ?
H.A : Leur réaction a été positive, en ce sens qu’elles ne s’attendaient pas à voir une délégation venant au nom du docteur Alassane Dramane Ouattara. Elles ont été très heureuses de nous recevoir. Comme elles ont soif de changement, elles ont accueilli positivement notre discours, qui parle d’une nouvelle Côte d’Ivoire avec le président Ouattara. Elles y ont donc tout suite adhéré. Ces tournées nous ont permis de comprendre que ces campagnes de proximité sont très importantes. Car aujourd’hui encore dans l’arrière-pays, beaucoup pensent que c’est le président de notre parti qui a envoyé la guerre et croient encore tout ce que les hommes politiques et certains médias ont dit sur notre président. Nos différentes visites ont permis de rétablir la vérité et de dorer le blason de notre président. Je pense que nous allons continuer sur cette voie jusqu’aux élections.

LP : Qu’est-ce qui fait dire que vous avez rétabli la vérité sur la personne de votre président ?
H.A : Mais ce sont les différentes adhésions auxquelles nous avons été témoins ! Dans certains villages, après nos explications, beaucoup de personnes ont juré que désormais elles voteront pour le docteur Alassane Dramane Ouattara. Il est vrai cela n’a pas été toujours le cas dans d’autres villages. Mais dans la plupart des villages que nous avons visités, nous avons assisté à des ralliements au RDR. Aujourd’hui, ces populations savent que c’est le docteur Alassane Dramane Ouattara qu’il faut à la tête de ce pays. Pour les villages encore réticents, nous ne nous décourageons pas. Nous allons y repartir pour essayer de les rallier au RDR et à son président. Il faut souligner que dans certains villages, les populations pensaient que la politique se limitait aux formations politiques que sont le FPI et le PDCI-RDA. Elles ne s’attendaient pas à voir une délégation du RDR. Elles ont donc salué notre courage et décidé d’expérimenter un message différent de ce qu’elles ont pu entendre jusqu’aujourd’hui.

LP : Que comptez-vous faire pour consolider ces différents acquis ?
H.A : C’est de repasser dans ces villages et garder le contact avec les responsables des femmes. Nous sommes des sœurs. On échange beaucoup de choses. Quand elles viennent à Abidjan, elles viennent nous voir. C’est pour vous dire qu’on maintient le contact et on le fera jusqu’au jour des élections.

LP : On constate que vous avez décidé de travailler à la Chaîne des Colombes seulement dans des zones qui ne sont acquises au président du RDR, des zones où le RDR et son président sont difficilement acceptés. Pourquoi un tel choix ?
H.A : Pour nous, ce sont toutes les Ivoiriennes et tous les Ivoiriens qui doivent voter pour notre président, eu égard à ce que ce grand économiste peut faire pour toute la Côte d’Ivoire. Nous croyons en l’homme. Nous savions depuis 2004, date de la création de la Chaîne des Colombes pour la victoire du docteur Alassane Dramane Ouattara, que ce monsieur allait être candidat aux élections. Donc nous avons préparé le terrain. Le travail a été tellement bien fait que Mme Kandia Camara qui a en charge pour la campagne la mobilisation des femmes nous a confié cette direction centrale adjointe pour pouvoir continuer le travail. Nous profitons de votre micro pour l’en remercier au passage ainsi que le président et le directeur national de campagne, le ministre Amadou Gon Coulibaly. Toutes les femmes quelles que soient leurs ethnie, religion, parti politique doivent comprendre le programme du docteur Alassane Dramane Ouattara et l’adopter parce qu’il n’est pas seulement celui des femmes du nord, mais de toutes les femmes de Côte d’Ivoire. En outre, il faut qu’on comprenne qu’un leader politique quels que soient son charisme et sa popularité, ne peut pas être élu seulement par les membres de sa communauté et de sa tribu. Pour nous, si ADO doit être élu, sera avec tous les fils et filles de ce pays. C’est pourquoi nous allons vers les autres populations pour assurer sa future élection.

LP : Quelles sont les futures actions que vous comptez mener?
H.A : Après Agboville, Divo et l’autoroute du Nord, nous avons Bouaké, Dabou, Alépé, Abengourou,Agnibilékrou, la région du Zanzan, Fresco, Man , Tiébissou sans compter les trois A. Bref , nous voulons faire tout le sud, l’est , l’ouest et le centre de la Côte d’Ivoire. Voilà un peu notre champ d’action. Et nous sommes convaincues que nous allons arriver à bon port. Je tiens à terminer en disant que ce travail, il est bien de le faire. Mais sans moyen, il est difficile. C’est pourquoi, nous profitons pour remercier la secrétaire général de la Chaîne des Colombes pour la victoire de ADO qui met à notre disposition de modestes moyens pour nous permettre d’entreprendre nos différentes tournées et d’apporter quelque chose aux populations que nous visitons. C’est grâce à elle que nous avons sillonné toutes ces régions et nous continuons de le faire. Elle a même mis à notre disposition un véhicule pour faciliter nos déplacements. Nous tenons à lui dire merci pour tous ces sacrifices.


Jean-Claude Coulibaly