Les Nations unies viennent de produire un rapport sur la Côte d'Ivoire. A la lumière des passages de ce document, on se demande si l'Onu s'est mise à voir enfin la réalité ivoirienne.
Le vendredi 17 avril 2009, l'Onu a publié un rapport sur la situation en Côte d'Ivoire. Selon les paragraphes de ce rapport publié dans le quotidien Fraternité Matin : "dans le nord du pays, des milices quasi privées contrôlent les ressources naturelles et continuent d'extorquer des loyers aux entreprises locales et à la population civile. Comme toute économie quasi étatique de ce pays, celle du nord de la Côte d'Ivoire est tributaire des marchés étrangers pour l'exportation des ressources naturelles et des relations avec les fournisseurs étrangers pour l'importation de biens stratégiques comme le carburant, les véhicules et les armes".
Qu'est-ce que les experts onusiens appellent " milices quasi privées " ? Les milices sont des forces armées privées qui combattent les forces régulières d'un pays. Quand toutes les Institutions de ce pays, avec à leur tête, le chef de l'Etat, criaient à toutes les tribunes pour dénoncer une attaque armée avec l'appui de forces extérieures en vue de changer le régime politique de ce pays, l'Onu de Kofi Annan, soutenait la France pour qualifier cette grave crise d'ivoiro-ivoirienne ; et que la seule solution résidait dans le partage du pouvoir politique ; à commencer par le poste de Premier ministre d'où était chassé M. Pascal Affi N'Guessan, comme première exigence. D'où vient-il donc que ce soit seulement maintenant que l'Onu parle de milices quasi privées ?
Pour ce qui est des ressources naturelles de ce pays, la Côte d'Ivoire, un pays très organisé, ayant formé suffisamment de cadres dans tous les domaines, nous avions une nette idée de nos ressources minières, avec une cartographie bien précise dans nos services tels que la Sodemi et le ministère de tutelle. Encore au début de la guerre, quand nous avions vu des grues dans l'arsenal des Forces étrangères supposées venir mettre fin au conflit, nous avions dénoncé cela. Parce que n'étant pas un peuple moutons, nous savions que la guerre était en train de livrer ses premiers secrets : l'extraction de nos richesses du sous-sol pour exportation frauduleuse. Et quand bien même, au cours de rencontres organisées par des agents onusiens (Monterro et autres), nous dénoncions le fait qu'avec toute l'expertise internationale que possède l'Onu, pourquoi n'arrive-t-elle pas à stopper le commerce illicite de nos richesses ? Ces responsables onusiens préféraient plus tôt accabler le Président Gbagbo comme cause principale de la poursuite du conflit.
Voici l'Onu en train de parler de la Côte d'Ivoire en terme de Nord et le reste du pays. Nous avons 19 régions dans ce pays, nommément identifiées par l'Administrateur. Mais depuis l'attaque du 19 septembre 2002, cette démarcation de Nord et Sud que se sont donnée les Forces nouvelles et l'Onu ne peut disparaître de leurs écrits. Et pourtant, ils accompagnent le processus de sortie de crise. C'est seulement maintenant que l'Onu sait que des fournisseurs étrangers mènent des transactions au Nord de la Côte d'Ivoire ? Nous comprenons que Ban Ki-Moon n'est pas Kofi Annan, mais tout de même ! Enfin, voici les experts de l'Onu qui affirment que ces milices reçoivent armes, véhicules et carburant. Donc l'extérieur est impliqué dans le conflit ivoirien ? Pourquoi les experts onusiens ne peuvent-ils être assez explicites sur la provenance des armes et des véhicules, ainsi que ceux qui en assurent la transaction ? Donc, malgré le cri d'alarme du Président de la République pour l'unicité des caisses, il se passe des transactions internationales au Nord, au vu et au su de l'Onu ?
En ce qui concerne les loyers perçus, pourquoi l'Onu ne peut-elle être explicite sur l'identité réelle de ceux qui, depuis 7 ans, ont fait main basse sur les biens d'autrui ?
"Les réseaux économiques opérant dans le nord de la Côte d'Ivoire s'étendent aussi bien dans le nord que dans le sud". Voilà la formule préférée de l'équilibrisme ! Sans la moindre définition des réseaux, ni leur identification et leur nature, voici que l'Onu accuse toute une nation entière d'être mêlée à des réseaux.
Germain Séhoué
gs05895444@yahoo.fr
Le vendredi 17 avril 2009, l'Onu a publié un rapport sur la situation en Côte d'Ivoire. Selon les paragraphes de ce rapport publié dans le quotidien Fraternité Matin : "dans le nord du pays, des milices quasi privées contrôlent les ressources naturelles et continuent d'extorquer des loyers aux entreprises locales et à la population civile. Comme toute économie quasi étatique de ce pays, celle du nord de la Côte d'Ivoire est tributaire des marchés étrangers pour l'exportation des ressources naturelles et des relations avec les fournisseurs étrangers pour l'importation de biens stratégiques comme le carburant, les véhicules et les armes".
Qu'est-ce que les experts onusiens appellent " milices quasi privées " ? Les milices sont des forces armées privées qui combattent les forces régulières d'un pays. Quand toutes les Institutions de ce pays, avec à leur tête, le chef de l'Etat, criaient à toutes les tribunes pour dénoncer une attaque armée avec l'appui de forces extérieures en vue de changer le régime politique de ce pays, l'Onu de Kofi Annan, soutenait la France pour qualifier cette grave crise d'ivoiro-ivoirienne ; et que la seule solution résidait dans le partage du pouvoir politique ; à commencer par le poste de Premier ministre d'où était chassé M. Pascal Affi N'Guessan, comme première exigence. D'où vient-il donc que ce soit seulement maintenant que l'Onu parle de milices quasi privées ?
Pour ce qui est des ressources naturelles de ce pays, la Côte d'Ivoire, un pays très organisé, ayant formé suffisamment de cadres dans tous les domaines, nous avions une nette idée de nos ressources minières, avec une cartographie bien précise dans nos services tels que la Sodemi et le ministère de tutelle. Encore au début de la guerre, quand nous avions vu des grues dans l'arsenal des Forces étrangères supposées venir mettre fin au conflit, nous avions dénoncé cela. Parce que n'étant pas un peuple moutons, nous savions que la guerre était en train de livrer ses premiers secrets : l'extraction de nos richesses du sous-sol pour exportation frauduleuse. Et quand bien même, au cours de rencontres organisées par des agents onusiens (Monterro et autres), nous dénoncions le fait qu'avec toute l'expertise internationale que possède l'Onu, pourquoi n'arrive-t-elle pas à stopper le commerce illicite de nos richesses ? Ces responsables onusiens préféraient plus tôt accabler le Président Gbagbo comme cause principale de la poursuite du conflit.
Voici l'Onu en train de parler de la Côte d'Ivoire en terme de Nord et le reste du pays. Nous avons 19 régions dans ce pays, nommément identifiées par l'Administrateur. Mais depuis l'attaque du 19 septembre 2002, cette démarcation de Nord et Sud que se sont donnée les Forces nouvelles et l'Onu ne peut disparaître de leurs écrits. Et pourtant, ils accompagnent le processus de sortie de crise. C'est seulement maintenant que l'Onu sait que des fournisseurs étrangers mènent des transactions au Nord de la Côte d'Ivoire ? Nous comprenons que Ban Ki-Moon n'est pas Kofi Annan, mais tout de même ! Enfin, voici les experts de l'Onu qui affirment que ces milices reçoivent armes, véhicules et carburant. Donc l'extérieur est impliqué dans le conflit ivoirien ? Pourquoi les experts onusiens ne peuvent-ils être assez explicites sur la provenance des armes et des véhicules, ainsi que ceux qui en assurent la transaction ? Donc, malgré le cri d'alarme du Président de la République pour l'unicité des caisses, il se passe des transactions internationales au Nord, au vu et au su de l'Onu ?
En ce qui concerne les loyers perçus, pourquoi l'Onu ne peut-elle être explicite sur l'identité réelle de ceux qui, depuis 7 ans, ont fait main basse sur les biens d'autrui ?
"Les réseaux économiques opérant dans le nord de la Côte d'Ivoire s'étendent aussi bien dans le nord que dans le sud". Voilà la formule préférée de l'équilibrisme ! Sans la moindre définition des réseaux, ni leur identification et leur nature, voici que l'Onu accuse toute une nation entière d'être mêlée à des réseaux.
Germain Séhoué
gs05895444@yahoo.fr