Les inspecteurs de l’enseignement technique et de la formation professionnelle sont en séminaire depuis hier au lycée hôtelier d’Abidjan et ce, pour trois jours. Ils réfléchissent aux suggestions et recommandations qu’ils peuvent faire, à leur tutelle ministérielle dans le cadre de la réforme nationale que celle-ci a engagée il y a peu.. Une contribution d’autant essentielle que c’est bien à eux qu’incombe le suivi- évaluation, indispensable à tout système pédagogique, en quête d’efficacité. Or, révèle l’inspecteur général et coordonnateur Diallo Ibrahima, au nom des 96 inspecteurs participants à ce séminaire, nombre d’enseignants en fin de carrière ont manqué de suivi et d’encadrement susceptibles de leur assurer une promotion. Tout comme aucune formation continue et de recyclage systématique n’a été réalisée avec l’efficacité requise. Une fois recrutés, les enseignants ne subissent pour la plupart aucun contrôle pédagogique. Les inspecteurs eux-mêmes, notent M. Bakayoko, ont besoin de moyens matériel, logistique et financier adéquats, ainsi que de formation, avec en prime, l’approche par compétence et l’élaboration des curricula.
Le directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, N’Go Bakayoko a rassuré les inspecteurs de tout l’intérêt que Dosso Moussa (le ministre) porte à leur initiative. Eux qui sont au cœur de ce système éducatif ne devaient en effet nullement rester en marge de la réforme. Il a rappelé les grandes lignes de celle-ci, qui vise à améliorer la qualité de la formation professionnelle et technique, ainsi que le management du système d’enseignement. Elle devra surtout renforcer le partenariat école-entreprise et l’insertion professionnelle des élèves formés. Des éléments dont les inspecteurs devront tenir compte au cours de leurs différents travaux en ateliers.
Moussa Touré
Le directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, N’Go Bakayoko a rassuré les inspecteurs de tout l’intérêt que Dosso Moussa (le ministre) porte à leur initiative. Eux qui sont au cœur de ce système éducatif ne devaient en effet nullement rester en marge de la réforme. Il a rappelé les grandes lignes de celle-ci, qui vise à améliorer la qualité de la formation professionnelle et technique, ainsi que le management du système d’enseignement. Elle devra surtout renforcer le partenariat école-entreprise et l’insertion professionnelle des élèves formés. Des éléments dont les inspecteurs devront tenir compte au cours de leurs différents travaux en ateliers.
Moussa Touré