Les pays africains devraient fabriquer leurs propres médicaments contre le sida et le VIH et s'assurer que la crise financière ne prive pas les patients de traitements, a déclaré mercredi le nouveau directeur de l'Onusida.
"Nous devrions faciliter la discussion sur la façon dont nous pouvons mettre en place une industrie de production de médicaments génériques en Afrique afin d'augmenter la couverture et que, dans le même temps, cela soit une industrie rentable", a dit Michel Sidibé à la presse lors d'une visite à Addis-Abeba, en Ethiopie.
L'Afrique du Sud est aujourd'hui le seul pays qui produit lui-même les traitements contre le VIH ou le sida.
"C'est important politiquement, c'est important économiquement, c'est important pour l'intégration de l'Afrique sur le marché mondial", a ajouté le directeur exécutif du Programme commun des Nations unies sur le VIH/sida.
Il a insisté sur la nécessité de lancer rapidement une production locale des médicaments afin d'aider les Africains contaminés, dont la grande majorité n'ont pas accès aux soins.
Premier Africain à prendre la tête de l'Onusida, Michel Sidibé, Malien de 57 ans, a fait de l'accès universel aux soins la priorité de son mandat.
Mais il a dit son inquiétude face aux effets possibles de la crise financière et économique sur les efforts de l'Onu en la matière et appelé les gouvernements à prévoir des dépenses planchers afin d'éviter une interruption des mécanismes sociaux et de santé publique.
Quelque 33 millions de personnes vivraient avec le VIH, selon les estimations, dont la plupart en Afrique.
Barry Malone, version française Grégory Blachier
"Nous devrions faciliter la discussion sur la façon dont nous pouvons mettre en place une industrie de production de médicaments génériques en Afrique afin d'augmenter la couverture et que, dans le même temps, cela soit une industrie rentable", a dit Michel Sidibé à la presse lors d'une visite à Addis-Abeba, en Ethiopie.
L'Afrique du Sud est aujourd'hui le seul pays qui produit lui-même les traitements contre le VIH ou le sida.
"C'est important politiquement, c'est important économiquement, c'est important pour l'intégration de l'Afrique sur le marché mondial", a ajouté le directeur exécutif du Programme commun des Nations unies sur le VIH/sida.
Il a insisté sur la nécessité de lancer rapidement une production locale des médicaments afin d'aider les Africains contaminés, dont la grande majorité n'ont pas accès aux soins.
Premier Africain à prendre la tête de l'Onusida, Michel Sidibé, Malien de 57 ans, a fait de l'accès universel aux soins la priorité de son mandat.
Mais il a dit son inquiétude face aux effets possibles de la crise financière et économique sur les efforts de l'Onu en la matière et appelé les gouvernements à prévoir des dépenses planchers afin d'éviter une interruption des mécanismes sociaux et de santé publique.
Quelque 33 millions de personnes vivraient avec le VIH, selon les estimations, dont la plupart en Afrique.
Barry Malone, version française Grégory Blachier