L'union a été célébrée. Malgré les interdictions de la communauté internationale, le groupe Fraternité Matin a décidé, contre vents et marées d'éditer le deuxième livre de Charles Blé Goudé, qui est sous sanctions onusiennes.
Le contrat d'édition « D'un stade à un autre » a été paraphé hier, dans les locaux du quotidien gouvernemental entre le Directeur général, Jean Baptiste Akrou, et le président de l'Alliance des Jeunes patriotes. En marge de ce « mariage » l'éditeur s'est expliqué sur son insoumission aux instructions du comité des sanctions de l'organisation mondiale. « Nous sommes une maison d'édition et nous éditons les livres qui nous sont porteurs. Le premier livre de Charles Blé Goudé a été un de nos best-sellers. Rien n'interdit en plus Blé Goudé d'écrire un livre, même sous sanctions de l'Onu. Il ne s'agit donc pas pour nous de braver cette institution. Nous pensons qu'il y a quiproquo et que l'Onu va se raviser », a précisé Jean Baptiste Akrou. L'écrivain et chef des « jeunes patriotes », embouchant la même trompette a été plus incisif : « C'est la deuxième fois que nous signons un contrat avec le groupe Fraternité Matin. Mais celui-ci se fait autour d'une polémique. Après avoir reçu les agents de l'Onu, Fraternité Matin n'a pas voulu se rendre complice d'une machination. M. le Directeur, en dehors du cadre d'une simple signature de contrat, c'est un acte de souveraineté que vous avez posé. Par ailleurs, l'interdiction d'écrire n'est signifiée dans aucune disposition des sanctions qui nous frappent. Plus jamais on ne doit accepter que les autres écrivent notre histoire à notre place. C'est pourquoi je dis que ce livre est le deuxième, mais il n'est pas le dernier », a martelé Blé Goudé. Après la signature à proprement parler qui s'est faite en présence des conseils juridiques des deux parties, le Directeur général de Fraternité Matin a donné rendez-vous aux lecteurs dans les jours à venir. Ils pourront se procurer, les rassure-t-il, le deuxième essai du « général de la rue » dans les rayons des librairies.
Kra Bernard (Stagiaire)
Le contrat d'édition « D'un stade à un autre » a été paraphé hier, dans les locaux du quotidien gouvernemental entre le Directeur général, Jean Baptiste Akrou, et le président de l'Alliance des Jeunes patriotes. En marge de ce « mariage » l'éditeur s'est expliqué sur son insoumission aux instructions du comité des sanctions de l'organisation mondiale. « Nous sommes une maison d'édition et nous éditons les livres qui nous sont porteurs. Le premier livre de Charles Blé Goudé a été un de nos best-sellers. Rien n'interdit en plus Blé Goudé d'écrire un livre, même sous sanctions de l'Onu. Il ne s'agit donc pas pour nous de braver cette institution. Nous pensons qu'il y a quiproquo et que l'Onu va se raviser », a précisé Jean Baptiste Akrou. L'écrivain et chef des « jeunes patriotes », embouchant la même trompette a été plus incisif : « C'est la deuxième fois que nous signons un contrat avec le groupe Fraternité Matin. Mais celui-ci se fait autour d'une polémique. Après avoir reçu les agents de l'Onu, Fraternité Matin n'a pas voulu se rendre complice d'une machination. M. le Directeur, en dehors du cadre d'une simple signature de contrat, c'est un acte de souveraineté que vous avez posé. Par ailleurs, l'interdiction d'écrire n'est signifiée dans aucune disposition des sanctions qui nous frappent. Plus jamais on ne doit accepter que les autres écrivent notre histoire à notre place. C'est pourquoi je dis que ce livre est le deuxième, mais il n'est pas le dernier », a martelé Blé Goudé. Après la signature à proprement parler qui s'est faite en présence des conseils juridiques des deux parties, le Directeur général de Fraternité Matin a donné rendez-vous aux lecteurs dans les jours à venir. Ils pourront se procurer, les rassure-t-il, le deuxième essai du « général de la rue » dans les rayons des librairies.
Kra Bernard (Stagiaire)
