C'est finalement fait. Les opérateurs du secteur des transports ont décidé de répercuter la dernière baisse des prix du carburant sur leurs tarifs. Le président de la Coordination nationale des gares routières a annoncé les nouveaux prix, hier, à Adjamé à travers une déclaration.
L'appel des usagers du transport en commun aura été entendu. 24 heures après leur mise en garde, la situation a évolué positivement chez les transporteurs. Les opérateurs ont décidé finalement de revoir leurs tarifs à la baisse, de manière à procéder à une répercussion des nouveaux prix du carburant, ayant connu une chute depuis le 15 avril. Le président de la Coordination nationale des gares routières de Côte d'Ivoire (Cngr-ci), Touré Adama, a annoncé hier à son siège d'Adjamé à travers la lecture d'une déclaration, les nouveaux prix du transport. Il s'agit d'une réduction de 500 Fcfa sur le transport interurbain, de 50 Fcfa sur le transport urbain (wôrô-wôrôs) et de 25 Fcfa sur les minicars (gbakas). Selon Touré Adama, cette deuxième baisse des prix du carburant en l'espace de deux mois (super sans plomb : de 650 à 625 Fcfa, gasoil : de 575 à 540 Fcfa) et qui est consécutive au fléchissement des cours internationaux du pétrole brut, permet d'espérer d'autres réductions dans les semaines à venir. Avant de préciser que sa structure ayant participé «activement » aux travaux du comité permanent de concertation entre le gouvernement, les opérateurs du secteur pétrolier et ceux du secteur des transports, se félicite de cette tendance baissière. « Le carburant représente 45% de nos charges d'exploitation. L'étude et la fixation de son prix doivent être la préoccupation constante du gouvernement », a-t-il soutenu, estimant que la réduction de 35 Fcfa sur le gasoil, reste substantielle. Pour lui, la totalité des transporteurs et conducteurs routiers adhèrent au nouveau mécanisme de fixation des prix des produits pétroliers, «sous réserve d'une large sensibilisation des populations de la mise en place effective du Fonds de développement du transport routier.» Une promesse du gouvernement, a-t-il laissé entendre. Estimant que les opérateurs fondent beaucoup d'espoir à la mise en place de ce fonds qui devrait leur permettre de renouveler le parc automobile et de moderniser le secteur à travers la construction de gares modernes. En raison de l’importance de la question, Touré Adama prévient que l'assemblée générale extraordinaire qui réunira tous les acteurs le 6 mai, aura pour objet, «le dépôt d'un préavis de grève». Les transporteurs veulent exiger au gouvernement le respect de sa promesse en les dotant de leur fonds.
Cissé Cheick Ely
L'appel des usagers du transport en commun aura été entendu. 24 heures après leur mise en garde, la situation a évolué positivement chez les transporteurs. Les opérateurs ont décidé finalement de revoir leurs tarifs à la baisse, de manière à procéder à une répercussion des nouveaux prix du carburant, ayant connu une chute depuis le 15 avril. Le président de la Coordination nationale des gares routières de Côte d'Ivoire (Cngr-ci), Touré Adama, a annoncé hier à son siège d'Adjamé à travers la lecture d'une déclaration, les nouveaux prix du transport. Il s'agit d'une réduction de 500 Fcfa sur le transport interurbain, de 50 Fcfa sur le transport urbain (wôrô-wôrôs) et de 25 Fcfa sur les minicars (gbakas). Selon Touré Adama, cette deuxième baisse des prix du carburant en l'espace de deux mois (super sans plomb : de 650 à 625 Fcfa, gasoil : de 575 à 540 Fcfa) et qui est consécutive au fléchissement des cours internationaux du pétrole brut, permet d'espérer d'autres réductions dans les semaines à venir. Avant de préciser que sa structure ayant participé «activement » aux travaux du comité permanent de concertation entre le gouvernement, les opérateurs du secteur pétrolier et ceux du secteur des transports, se félicite de cette tendance baissière. « Le carburant représente 45% de nos charges d'exploitation. L'étude et la fixation de son prix doivent être la préoccupation constante du gouvernement », a-t-il soutenu, estimant que la réduction de 35 Fcfa sur le gasoil, reste substantielle. Pour lui, la totalité des transporteurs et conducteurs routiers adhèrent au nouveau mécanisme de fixation des prix des produits pétroliers, «sous réserve d'une large sensibilisation des populations de la mise en place effective du Fonds de développement du transport routier.» Une promesse du gouvernement, a-t-il laissé entendre. Estimant que les opérateurs fondent beaucoup d'espoir à la mise en place de ce fonds qui devrait leur permettre de renouveler le parc automobile et de moderniser le secteur à travers la construction de gares modernes. En raison de l’importance de la question, Touré Adama prévient que l'assemblée générale extraordinaire qui réunira tous les acteurs le 6 mai, aura pour objet, «le dépôt d'un préavis de grève». Les transporteurs veulent exiger au gouvernement le respect de sa promesse en les dotant de leur fonds.
Cissé Cheick Ely