Lutte contre la pauvreté - Un sens à la solidarité

Les troubles sociaux du moment, ajoutés à la conjoncture financière et économique, ont considérablement appauvri les Ivoiriens en général et les femmes en particulier. Sensibles aux difficultés auxquelles est confrontée cette frange de la population, Alassane Dramane Ouattara et son épouse ont accepté de financer le fonds qui porte leur nom, donnant ainsi un sens à la solidarité. Il ne suffit pas seulement de partager pour partager, mais aussi et surtout inciter les femmes à se prendre en charge par des initiatives propres. Comme le dit l’adage chinois : mieux veut apprendre à quelqu’un à pêcher que de lui donner toujours du poisson. C’est la vision du président Ouattara qui entend, une fois élu à la tête du pays, réunir les conditions d’une croissance économique forte avec la participation de tous. Le Fonds ADO et Mme institué à Yopougon peut être considéré comme une expérimentation de sa politique de micro finance en faveur des femmes dont il a fait un développement dans son discours programme de la convention du RDR du 04 octobre 2008, à Yamoussoukro. « Croyez-moi, femmes de Côte d’Ivoire, avec moi, vous aurez accès au crédit. Vos projets seront financés grâce à la micro finance. Plus qu’un discours, ces propos d’Ado sont révélateurs de son engagement à faire de la femme ivoirienne un agent essentiel du développement socio économique de son pays. Le candidat du RDR à l’élection présidentielle ivoirienne, croit en la capacité de la femme qu’elle soit en zone rurale ou urbaine, intellectuelle ou analphabète, femme d’affaires ou vendeuse de vivrier. L’ancien DGA du Fonds monétaire international s’est toujours préoccupé du sort des couches sociales défavorisées. L’initiative PPTE en vue de réduire la pauvreté est de l’équipe de Camdessus dont il a fait partie. En vérité, la solidarité n’est pas un vain mot pour le candidat du RDR à l’élection présidentielle. Pour avoir parcouru ce monde, pour avoir géré les programmes économiques de nombreux pays pauvres au niveau des différentes institutions qu’il a dirigées, ADO sait mieux que quiconque comment résoudre la question de la pauvreté. L’exemple du fonds qui porte son nom et celui de son épouse, en est une illustration parfaite. Pourvu que ses compatriotes lui fassent confiance en portant leur choix sur lui, la Côte d’Ivoire ira mieux. Il en a la pleine conviction. «Donnez-moi seulement cinq ans. Vous verrez ! », ne cesse-t-il d’interpeller ses compatriotes.
Ibrahima B. Kamagaté