Les décisions historiques des Forces nouvelles tant entendues par les Ivoiriens sont enfin, en circulation sur les lèvres de certains chefs militaires Fn : faire la peau à Guillaume Soro. Les raisons.
Quatre jours après le conclave des instances dirigeantes des Forces nouvelles -qui a eu lieu le lundi 20 avril dernier à Bouaké-, des langues se délient à propos des décisions " courageuses et historiques " des Forces nouvelles (Fn), promises aux Ivoiriens. Restées dans les tiroirs au moment de la publication de déclaration finale qui a sanctionné ledit conclave, ces décisions dites "courageuse et historiques" sont communiquées officieusement, entre certains chefs militaires des Forces armées des forces nouvelles (Fafn), il y a trois jours. De sources proches de ce conciliabule, il est question d'une lourde sentence à l'endroit du Premier ministre, Guillaume Kigbafori Soro, par ailleurs, Secrétaire général des Fn, que certains grands commandements militaires des Fafn considèrent comme " un traître ", (selon le terme de notre informateur). Notre source va plus loin : "des chefs de guerre et non des moindres, veulent l'éliminer ". Les péchés de Soro sont nombreux. Entre autres plaintes, ils lui reprochent de vouloir faire la politique. Alors que ce n'est pas ce qu'ils avaient décidé lorsqu'ils étaient en exil. Il y a aussi que des chefs militaires voient d'un mauvais œil, les nombreuses relations personnelles de Soro avec des personnalités internationales et particulièrement, celle que le Secrétaire général des Fn entretient avec le Président Laurent Gbagbo. Puis, vient l'épineux problème de traitement dont certains chefs militaires Fn déclarent ne pas en être satisfaits. "Ils disent que lorsqu'ils abordent ce volet, le secrétaire général leur brandit l'argument de la sortie de crise, qui va profiter à tous et que pour l'instant, rien ne va pour que chacun puisse tirer profit. Mais ce qu'il ignore, c'est que les chefs le suivent de près. Ils voient ces réalisations. D'où tire-t-il son argent pour envoyer des missions à l'extérieur du pays, acheter des appartements en son nom, si tel est que rien ne va ? " Voilà quelques griefs formulés contre Guillaume Kigbafori Soro. En marge de la réunion du 20 avril dernier, convoquée par le Directoire politique des Fn. Ces mêmes langues indiscrètes informent que cette rencontre qui a duré six (6) heures (de 12 heures à 18 heures 55 minutes), ne s'est pas déroulée dans le calme. Il revient en effet, qu'avant l'entame des discussions ce jour-là, des chefs militaires en provenance de Tengrela, Boundiali et d'autres départements du nord ont été interdits d'accès. Quand d'autres, mécontents, ont claqué la porte. Les raisons qui ont motivé le refoulement des chefs de guerre et la réaction de ceux qui ont pris part au conclave sont encore ignorées. Cependant, il est certain que ces agissements ne garantissent pas la sérénité au sein des Fn. On pourrait même avancer, sans risque de se tromper, que les clans rivaux se mettent en place. D'autant plus que d'autres chefs militaires, notamment les anti-Soro, font passer IB pour celui qui avait raison depuis le début de la crise.
Frimo Koukou Djipro
Koukoudf@yahoo.fr
Quatre jours après le conclave des instances dirigeantes des Forces nouvelles -qui a eu lieu le lundi 20 avril dernier à Bouaké-, des langues se délient à propos des décisions " courageuses et historiques " des Forces nouvelles (Fn), promises aux Ivoiriens. Restées dans les tiroirs au moment de la publication de déclaration finale qui a sanctionné ledit conclave, ces décisions dites "courageuse et historiques" sont communiquées officieusement, entre certains chefs militaires des Forces armées des forces nouvelles (Fafn), il y a trois jours. De sources proches de ce conciliabule, il est question d'une lourde sentence à l'endroit du Premier ministre, Guillaume Kigbafori Soro, par ailleurs, Secrétaire général des Fn, que certains grands commandements militaires des Fafn considèrent comme " un traître ", (selon le terme de notre informateur). Notre source va plus loin : "des chefs de guerre et non des moindres, veulent l'éliminer ". Les péchés de Soro sont nombreux. Entre autres plaintes, ils lui reprochent de vouloir faire la politique. Alors que ce n'est pas ce qu'ils avaient décidé lorsqu'ils étaient en exil. Il y a aussi que des chefs militaires voient d'un mauvais œil, les nombreuses relations personnelles de Soro avec des personnalités internationales et particulièrement, celle que le Secrétaire général des Fn entretient avec le Président Laurent Gbagbo. Puis, vient l'épineux problème de traitement dont certains chefs militaires Fn déclarent ne pas en être satisfaits. "Ils disent que lorsqu'ils abordent ce volet, le secrétaire général leur brandit l'argument de la sortie de crise, qui va profiter à tous et que pour l'instant, rien ne va pour que chacun puisse tirer profit. Mais ce qu'il ignore, c'est que les chefs le suivent de près. Ils voient ces réalisations. D'où tire-t-il son argent pour envoyer des missions à l'extérieur du pays, acheter des appartements en son nom, si tel est que rien ne va ? " Voilà quelques griefs formulés contre Guillaume Kigbafori Soro. En marge de la réunion du 20 avril dernier, convoquée par le Directoire politique des Fn. Ces mêmes langues indiscrètes informent que cette rencontre qui a duré six (6) heures (de 12 heures à 18 heures 55 minutes), ne s'est pas déroulée dans le calme. Il revient en effet, qu'avant l'entame des discussions ce jour-là, des chefs militaires en provenance de Tengrela, Boundiali et d'autres départements du nord ont été interdits d'accès. Quand d'autres, mécontents, ont claqué la porte. Les raisons qui ont motivé le refoulement des chefs de guerre et la réaction de ceux qui ont pris part au conclave sont encore ignorées. Cependant, il est certain que ces agissements ne garantissent pas la sérénité au sein des Fn. On pourrait même avancer, sans risque de se tromper, que les clans rivaux se mettent en place. D'autant plus que d'autres chefs militaires, notamment les anti-Soro, font passer IB pour celui qui avait raison depuis le début de la crise.
Frimo Koukou Djipro
Koukoudf@yahoo.fr