TIC : Les journalistes doivent s`approprier l`Internet

Deux conférences ont été prononcées hier, au siège du Bureau national des études techniques et de développement (Bnetd). Le premier, par Dr. Arnaud Zagbaï Tapé sur le thème : " Sociopolitique des usages et appropriation des Tic par les organes de presse d'Afrique ", et le second, par Mme Angoran O. Marie Laure, Directeur, Centre de documentation et d'information à l'Ambassade des Etats-Unis en Côte d'Ivoire avec pour thème : " L'information documentaire et son impact sur le développement des entreprises ". Ces deux conférences s'inscrivent dans le cadre des échanges entre experts de l'Université de Cocody et ceux du Bureau national des études techniques et de développement (Bnetd). Dans son exposé liminaire, Dr. Arnaud Zagbaï Tapé a soutenu que la démocratisation dans la plupart des pays en Afrique a révolutionné le paysage médiatique du début des années 1990. En Côte d'Ivoire, tout comme dans les autres pays africains, la naissance du multipartisme et surtout la floraison des organes de presse a vu l'éclosion du journalisme. Aux journalistes professionnels existants déjà, sont venus s'ajouter d'autres qui ont appris le métier " sur le tas ". C'est-à-dire l'apprentissage du métier du journalisme par sa pratique sur le terrain. Pour le Dr. Arnaud Zagbaï, ces journalistes n'ont peut-être pas suivi un cours d'informatique ou un module d'Internet ou encore de multimédia. Bien que certains analystes pensent qu'il existe des savoirs non écrits qui se transforment plus dans l'action que dans la théorie. Il semble opportun pour cette catégorie de journalistes que des compétences en informatique et en Internet soient mises à leur disposition. Quant à Mme Angoran Marie Laure, elle s'est attelée à faire comprendre l'importance du système d'information dans l'entreprise. Pour y parvenir, il faut, selon elle, que le documentaliste trouve sa place au niveau de la gestion et de la maîtrise de la documentation endogène et exogène. Elle a soutenu que la documentation exogène comprend une part matérielle à savoir les revues, et les ouvrages. En guise de conclusion, elle a conseillé au documentaliste de garder constamment à l'esprit l'héritage qu'il aimerait laisser derrière lui après son passage dans une entreprise.

Jean-Baptiste Essis
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