L'accord de partenariat sur le secteur de la pêche conclu entre la Commission européenne et la Côte d'Ivoire couvre la période du 1er juillet 2007 au 30 juin 2013. La contribution financière s'élève à environ 400 millions de Fcfa (595.000 euros) en vue de soutenir la politique de pêche de la Côte d'Ivoire. Tout comme les armateurs, les gardes-côtes se demandent la destination de ces fonds qui selon eux, pouvaient contribuer réellement à soutenir les opérateurs et les aider à s'équiper. Pour eux, la signature de ces accords doit impliquer désormais tous les acteurs en vue d'une affectation rationnelle des ressources financières que cela engrange. «Ces accords de pêche sont devenus des accords mystérieux alors qu'ils devraient pouvoir soutenir correctement la filière », critiquent-ils. L'année dernière également, la Côte d'Ivoire avec l'aide du Fao et du Fonds international de développement agricole (Fida), a annoncé son intention de vouloir réunir la somme de 38 milliards de Fcfa en faveur du secteur de la pêche et de l'agriculture. D'ici 2012, ce plan de financement va valoriser la production de la viande, du lait et du miel. Mais c'est en particulier le secteur de la pêche qui a besoin d'un sérieux coup de pouce. Si Abidjan est le premier port thonier en Afrique et le 6ème mondial, l'ensemble de la filière est en plein marasme. C'est fort de ce constat que les opérateurs exigent une gestion transparente des ressources pour permettre à la pêche ivoirienne de sortir de la boue.
C.C.E
C.C.E