La structure Moneygram, spécialisée dans le transfert d’argent, a décidé d’aller à la rencontre de la communauté burkinabé vivant en Côte d’Ivoire, histoire de lui promouvoir ses nouveaux tarifs (améliorés) des envois vers le Burkina Faso. Samedi dernier, une délégation de Moneygram a rencontré le chef central de la communauté Burkinabé à Koumassi, quartier Marais. Ce dernier avait à ses côtés, quelques chefs de province. Devant donc une foule attentive, les employés de cette société de transfert ont, d’abord, présenté leur entreprise : son implantation (nombre d’agences) en Côte d’Ivoire, ses zones de couverture. Ensuite, ils ont expliqué à leurs hôtes les étapes à franchir pour envoyer ou recevoir de l’argent. Avant de leur offrir des gadgets : sacs, tricots, casquettes, tapis de prière. Cette initiative répond, selon ces agents, au souci de se rapprocher de cette communauté. « Ces populations représentent un potentiel en matière de transfert d’argent, car il y a 3 millions de Burkinabés qui vivent en Côte d’Ivoire et qui ont de la famille au Burkina. « C’est un corridor de transfert. Il fallait qu’on vienne les voir » expliquent-ils, tout en réitérant leur volonté de tisser un « réseau naturel » avec la communauté burkinabé. Dans l’après-midi, ils ont rencontré d’autres ressortissants burkinabé, cette fois à Marcory Anoumabo. Ce week-end, ils partiront à la rencontre de la communauté sénégsalaise.
Y.S
Y.S