Le processus d‘apurement de la dette intérieure suit son cours. Les fournisseurs de l’Etat ne sont pas encore reglés.
Les fournisseurs de l'Etat, après notre passage à la paierie générale du Trésor, hier, à la Tour B de la Cité financière, au Plateau, n’avaient pas encore été payés. Au 2ème étage de l'immeuble Sciam, dans la même commune, au service de la dette publique, une annonce demande aux fournisseurs d'être en possession de l'attestation de régularité fiscale et de main levée, en vue de retirer leurs chèques.
C'est après une attente d'une quinzaine de minutes, dans une file d'une quarantaine de personnes que nous avons eu accès à l'ascenseur de la Tour B de la Cité financière, pour nous rendre à la direction de la paierie générale du Trésor. La secrétaire, lors des échanges avec une dame opérateur économique, a recommandé à son hôte de posséder l'attestation de régularité avant que le virement ne soit fait sur son compte à sa banque. “Cette semaine, ce sont les factures inférieures ou égales à 5 millions FCFA qui seront positionnées en vue du paiement. A partir de la semaine prochaine, ce sont les factures comprises entre 5 et 10 millions FCFA”,a-t-elle indiqué. Un opérateur s'est plaint du fait que ses factures de 2005 et 2006 ne soient pas sur la liste des factures à payer affichée au rez-de-chaussée.
Lorsque nous avons décliné notre identité, en vue de faire le bilan des paiements promis à partir de lundi dernier par le directeur général du Trésor, la secrétaire de la paierie générale nous a recommandés à un fondé de pouvoir au 9ème étage, parce que le payeur général est absent. Au 9ème, le fondé de pouvoir, Mme Kouassi, nous a dit que seul le payeur général peut faire le bilan des paiements. Mme Solange K., un opérateur fournisseur de matériel de bureau, a révélé que les dossiers sont traités manuellement puis acheminés à la banque. “Il faut par conséquent s'attendre au paiement effectif des factures à partir de la semaine prochaine”, a-t-elle annoncé. Un autre opérateur nous a présenté son attestation de régularité. Il se réjouit du fait que les paiements seront une réalité à partir de la semaine prochaine.
Au 2ème étage de l'immeuble Sciam, au service de la dette publique, la secrétaire nous apprend que son patron est absent. Sur l'annonce qui recommande aux opérateurs d'être en règle, il est mentionné “dette titrisée des fournisseurs 2009-2011 ayant les certificats édités en vue du paiement des reliquats”.
Au parking extérieur de la Chambre de commerce et d'Industrie de Côte d'Ivoire, au Plateau, le syndicat national des fournisseurs de l'Etat de Côte d'Ivoire (SYNAFECI) a pour sa part entamé sa grève illimitée de la faim depuis, le mardi 21 avril dernier. “Nous ne comprenons pas pourquoi le directeur général du Trésor et le ministre de l'Economie et des Finances ont promis le paiement des factures pour lundi dernier alors qu’il n'en est rien”, s'est interrogé, Gré Faustin, président du SYNAFECI. Les revendications du Synafeci sont nombreuses. Il s'agit de l'annulation de l'impôt de 2000 à 2008, le paiement de l'impôt 2009 sans pénalités de retard, le paiement des factures au sein de toutes les paieries, la prise en compte des factures de l'Inspection générale des Finances, etc. “Nous souhaitons toujours rencontrer le président Laurent Gbagbo, seul habilité à trouver des solutions à nos problèmes”, a-t-il dit.
Gomon Edmon: gomonedmon@yahoo.fr
Les fournisseurs de l'Etat, après notre passage à la paierie générale du Trésor, hier, à la Tour B de la Cité financière, au Plateau, n’avaient pas encore été payés. Au 2ème étage de l'immeuble Sciam, dans la même commune, au service de la dette publique, une annonce demande aux fournisseurs d'être en possession de l'attestation de régularité fiscale et de main levée, en vue de retirer leurs chèques.
C'est après une attente d'une quinzaine de minutes, dans une file d'une quarantaine de personnes que nous avons eu accès à l'ascenseur de la Tour B de la Cité financière, pour nous rendre à la direction de la paierie générale du Trésor. La secrétaire, lors des échanges avec une dame opérateur économique, a recommandé à son hôte de posséder l'attestation de régularité avant que le virement ne soit fait sur son compte à sa banque. “Cette semaine, ce sont les factures inférieures ou égales à 5 millions FCFA qui seront positionnées en vue du paiement. A partir de la semaine prochaine, ce sont les factures comprises entre 5 et 10 millions FCFA”,a-t-elle indiqué. Un opérateur s'est plaint du fait que ses factures de 2005 et 2006 ne soient pas sur la liste des factures à payer affichée au rez-de-chaussée.
Lorsque nous avons décliné notre identité, en vue de faire le bilan des paiements promis à partir de lundi dernier par le directeur général du Trésor, la secrétaire de la paierie générale nous a recommandés à un fondé de pouvoir au 9ème étage, parce que le payeur général est absent. Au 9ème, le fondé de pouvoir, Mme Kouassi, nous a dit que seul le payeur général peut faire le bilan des paiements. Mme Solange K., un opérateur fournisseur de matériel de bureau, a révélé que les dossiers sont traités manuellement puis acheminés à la banque. “Il faut par conséquent s'attendre au paiement effectif des factures à partir de la semaine prochaine”, a-t-elle annoncé. Un autre opérateur nous a présenté son attestation de régularité. Il se réjouit du fait que les paiements seront une réalité à partir de la semaine prochaine.
Au 2ème étage de l'immeuble Sciam, au service de la dette publique, la secrétaire nous apprend que son patron est absent. Sur l'annonce qui recommande aux opérateurs d'être en règle, il est mentionné “dette titrisée des fournisseurs 2009-2011 ayant les certificats édités en vue du paiement des reliquats”.
Au parking extérieur de la Chambre de commerce et d'Industrie de Côte d'Ivoire, au Plateau, le syndicat national des fournisseurs de l'Etat de Côte d'Ivoire (SYNAFECI) a pour sa part entamé sa grève illimitée de la faim depuis, le mardi 21 avril dernier. “Nous ne comprenons pas pourquoi le directeur général du Trésor et le ministre de l'Economie et des Finances ont promis le paiement des factures pour lundi dernier alors qu’il n'en est rien”, s'est interrogé, Gré Faustin, président du SYNAFECI. Les revendications du Synafeci sont nombreuses. Il s'agit de l'annulation de l'impôt de 2000 à 2008, le paiement de l'impôt 2009 sans pénalités de retard, le paiement des factures au sein de toutes les paieries, la prise en compte des factures de l'Inspection générale des Finances, etc. “Nous souhaitons toujours rencontrer le président Laurent Gbagbo, seul habilité à trouver des solutions à nos problèmes”, a-t-il dit.
Gomon Edmon: gomonedmon@yahoo.fr