ABIDJAN - La première société ivoirienne de transformation d`huile de palme, Palmci, a annoncé vendredi l`abandon d`un vaste projet de plantations agro-industrielles prévu dans le sud du pays, en raison de l`opposition ferme d`écologistes à cette exploitation de la forêt.
"Palmci a décidé de renoncer à ce projet, face au refus de certaines ONG
d`accepter de faire coexister la préservation de l`environnement et le
développement d`une activité économique", indique la société dans un
communiqué.
Le projet devait bénéficier d`un investissement de 18 milliards de francs
CFA (27,4 millions d`euros) qui aurait généré "1.000 emplois agricoles et 300
emplois industriels", selon ce texte.
La mise en oeuvre de ce chantier "devenait trop compliquée. C`est dommage
pour la région", a déclaré à l`AFP le responsable du développement durable à
Palmci, Franck Eba, précisant que l`entreprise cherchait à réaliser ce projet
dans d`autres zones du pays.
"Nous sommes satisfaits", a indiqué Inza Koné, coordonnateur du programme
de Recherche et actions pour la sauvegarde des primates de Côte d`Ivoire
(RASAP-CI) à l`origine de cette contestation, refusant toutefois que les
écologistes soient "présentés comme des idéalistes" ennemis du développement.
La forêt des marais de Tanoé, dans l`extrême sud-est ivoirien, où devait
être implanté ce projet, est un réservoir de biodiversité et le refuge de
primates en voie d`extinction, selon ce spécialiste.
Ce bloc forestier non protégé s`étend sur 12.000 hectares, entre la lagune
Ehy et le fleuve Tanoé, frontière naturelle avec le Ghana.
"Palmci a décidé de renoncer à ce projet, face au refus de certaines ONG
d`accepter de faire coexister la préservation de l`environnement et le
développement d`une activité économique", indique la société dans un
communiqué.
Le projet devait bénéficier d`un investissement de 18 milliards de francs
CFA (27,4 millions d`euros) qui aurait généré "1.000 emplois agricoles et 300
emplois industriels", selon ce texte.
La mise en oeuvre de ce chantier "devenait trop compliquée. C`est dommage
pour la région", a déclaré à l`AFP le responsable du développement durable à
Palmci, Franck Eba, précisant que l`entreprise cherchait à réaliser ce projet
dans d`autres zones du pays.
"Nous sommes satisfaits", a indiqué Inza Koné, coordonnateur du programme
de Recherche et actions pour la sauvegarde des primates de Côte d`Ivoire
(RASAP-CI) à l`origine de cette contestation, refusant toutefois que les
écologistes soient "présentés comme des idéalistes" ennemis du développement.
La forêt des marais de Tanoé, dans l`extrême sud-est ivoirien, où devait
être implanté ce projet, est un réservoir de biodiversité et le refuge de
primates en voie d`extinction, selon ce spécialiste.
Ce bloc forestier non protégé s`étend sur 12.000 hectares, entre la lagune
Ehy et le fleuve Tanoé, frontière naturelle avec le Ghana.