Koro San Kouamé Jean-Marie a été intronisé chef de Boromba, village de la sous-préfecture de Bondoukou, le samedi 18 avril, en présence de nombreuses personnalités.
La cérémonie d’intronisation s’est déroulée sur la place publique du village sous le regard bienveillant de Dagbolo Saye Premier, chef suprême des Koulangos représentant la chefferie traditionnelle du Zanzan. A ses côtés, le chef du canton Ahinifié dont dépend le village de Boromba et le chef de Hérébo. D’autres chefs venus de Korokobango (Tanda), de Motiamo, etc., ont également assisté à la cérémonie.
C’est le chef du canton Ahinifié qui a procédé à l’intronisation proprement dite. Il a fait asseoir et lever à trois reprises le nouveau chef sur son siège placé au centre de la place publique.
La joie des populations de Boromba était grande parce que cette cérémonie mettait fin à une période trouble où le village s’était retrouvé avec trois chefs. « Aujourd’hui grâce à la volonté du président Gbagbo de rétablir l’administration territoriale jusqu’aux rois et chefs traditionnels, la population de Boromba peut considérer cette appellation de village à trois chefs comme un lointain souvenir », s’est réjoui M. Jean Yéboua, président du comité d’organisation.
Quant au parrain de la cérémonie, M. N’Guettia Yao Kouman, cadre de la région, il a lancé cet appel : “Populations de Boromba, réconciliez-vous avec votre chef, rassemblez-vous autour de votre chef Koro San Kouamé Jean-Marie (…) n’oubliez pas comme le dit l’adage que les grands chefs ne sont pas ceux que l’on craint ou que l’on cherche en vain à comprendre, ce sont ceux qui spontanément provoquent chez autrui le désir de servir, de se dévouer de travailler jusqu’à l’extrême limite de ses forces”. Il a demandé au nouveau chef d’être certes le chef qui commande, mais surtout le chef qui sait commander.
M. Didier Sansan, représentant le patron de la cérémonie, le doyen Sansan Kouao, et le sous-préfet central de Bondoukou, M. Vincent Zoué Sépa, ont également pris la parole pour encourager la population et les cadres de Boromba à s’unir davantage pour le développement de leur village.
Augustin Kouyo
La cérémonie d’intronisation s’est déroulée sur la place publique du village sous le regard bienveillant de Dagbolo Saye Premier, chef suprême des Koulangos représentant la chefferie traditionnelle du Zanzan. A ses côtés, le chef du canton Ahinifié dont dépend le village de Boromba et le chef de Hérébo. D’autres chefs venus de Korokobango (Tanda), de Motiamo, etc., ont également assisté à la cérémonie.
C’est le chef du canton Ahinifié qui a procédé à l’intronisation proprement dite. Il a fait asseoir et lever à trois reprises le nouveau chef sur son siège placé au centre de la place publique.
La joie des populations de Boromba était grande parce que cette cérémonie mettait fin à une période trouble où le village s’était retrouvé avec trois chefs. « Aujourd’hui grâce à la volonté du président Gbagbo de rétablir l’administration territoriale jusqu’aux rois et chefs traditionnels, la population de Boromba peut considérer cette appellation de village à trois chefs comme un lointain souvenir », s’est réjoui M. Jean Yéboua, président du comité d’organisation.
Quant au parrain de la cérémonie, M. N’Guettia Yao Kouman, cadre de la région, il a lancé cet appel : “Populations de Boromba, réconciliez-vous avec votre chef, rassemblez-vous autour de votre chef Koro San Kouamé Jean-Marie (…) n’oubliez pas comme le dit l’adage que les grands chefs ne sont pas ceux que l’on craint ou que l’on cherche en vain à comprendre, ce sont ceux qui spontanément provoquent chez autrui le désir de servir, de se dévouer de travailler jusqu’à l’extrême limite de ses forces”. Il a demandé au nouveau chef d’être certes le chef qui commande, mais surtout le chef qui sait commander.
M. Didier Sansan, représentant le patron de la cérémonie, le doyen Sansan Kouao, et le sous-préfet central de Bondoukou, M. Vincent Zoué Sépa, ont également pris la parole pour encourager la population et les cadres de Boromba à s’unir davantage pour le développement de leur village.
Augustin Kouyo