Le président du Ces a présidé, le week-end dernier, la 2e édition de l’exposition-jamboree de Dompry-Katadji.
L’édition 2009 de l’exposition «Art et nature» du domaine du Dompry-Katadji (Sikensi), à environ 80 km d’Abidjan, a été rehaussée par la présence du président du Conseil économique et social, Laurent Dona-Fologo.
Revêtu de la distinction de «Homme culturel de l’année» à l’occasion du 2e Prix Librairie de France groupe des best-sellers, jeudi dernier, le président Fologo a lancé l’idée de la création d’un «grand festival ivoirien des arts». Pour lui, «dans un siècle où il n’y a plus de boussole, où l’on assiste à la déréglementation du monde, aux plans climatique, éthique, géopolitique…», il est plus que jamais impérieux de puiser les valeurs dans la culture. D’où l’immense bonheur que le président a dit ressentir à poser la première pierre de la «Case-musée du Dompry» qui sera, à terme, le creuset où se fondront toutes les richesses de la culture abidji. C’est pourquoi, se félicitant de l’initiative de Mme Emilienne Anikpo-Ntamé, il confie qu’au-delà du soutien personnel qu’il entend apporter à «Art et nature», il va requérir un appui institutionnel fort et actif. Etant entendu, à l’en croire, qu’à l’image de certains pays, l’institution qu’il préside devrait se voir estampiller de l’épithète «culturel» pour devenir «Conseil économique, social et culturel». D’autant plus qu’elle est devenue depuis quelques années un haut lieu de rencontres et d’échanges culturels. A l’instar du Prix Librairie de France, des conférences de l’Ascad, des nombreuses dédicaces, de la 1ère Conférence ouest-africaine des arts et de la culture, etc.
Le côté protocolaire évacué, place était donc donnée à l’expression artistique sous toutes ses coutures. Le premier coup, ou plutôt jet de pinceau est donné par le maître Monné Bou. Avec sa technique spectaculaire, il a émerveillé plus d’un. Par ateliers, l’on a pu assister aux performances de Ngallès Assémien, Boka Moïse, Djiré Mahé, Emmanuel Djobi, Maury Fondio, G. Path, Nadine N’Dia, Yao Niankou, Phicault, Salomon, Yao Koffi, Alain Zirignon. Les pièces de la Congolaise, Rhode Makoumbou, étaient exposées. Le tout sur les airs philharmoniques de Yakomin sound, relayé par des partitions de saxophone en forêt. La rivière du domaine, le Dompry, a vu des visiteurs s’adonner à des parties de pêche et autres jeux lacustres. Des mets typiques du pays Abidji ont agrémenté ces deux jours, où l’art et la nature n’ont fait qu’un.
Remi Coulibaly
L’édition 2009 de l’exposition «Art et nature» du domaine du Dompry-Katadji (Sikensi), à environ 80 km d’Abidjan, a été rehaussée par la présence du président du Conseil économique et social, Laurent Dona-Fologo.
Revêtu de la distinction de «Homme culturel de l’année» à l’occasion du 2e Prix Librairie de France groupe des best-sellers, jeudi dernier, le président Fologo a lancé l’idée de la création d’un «grand festival ivoirien des arts». Pour lui, «dans un siècle où il n’y a plus de boussole, où l’on assiste à la déréglementation du monde, aux plans climatique, éthique, géopolitique…», il est plus que jamais impérieux de puiser les valeurs dans la culture. D’où l’immense bonheur que le président a dit ressentir à poser la première pierre de la «Case-musée du Dompry» qui sera, à terme, le creuset où se fondront toutes les richesses de la culture abidji. C’est pourquoi, se félicitant de l’initiative de Mme Emilienne Anikpo-Ntamé, il confie qu’au-delà du soutien personnel qu’il entend apporter à «Art et nature», il va requérir un appui institutionnel fort et actif. Etant entendu, à l’en croire, qu’à l’image de certains pays, l’institution qu’il préside devrait se voir estampiller de l’épithète «culturel» pour devenir «Conseil économique, social et culturel». D’autant plus qu’elle est devenue depuis quelques années un haut lieu de rencontres et d’échanges culturels. A l’instar du Prix Librairie de France, des conférences de l’Ascad, des nombreuses dédicaces, de la 1ère Conférence ouest-africaine des arts et de la culture, etc.
Le côté protocolaire évacué, place était donc donnée à l’expression artistique sous toutes ses coutures. Le premier coup, ou plutôt jet de pinceau est donné par le maître Monné Bou. Avec sa technique spectaculaire, il a émerveillé plus d’un. Par ateliers, l’on a pu assister aux performances de Ngallès Assémien, Boka Moïse, Djiré Mahé, Emmanuel Djobi, Maury Fondio, G. Path, Nadine N’Dia, Yao Niankou, Phicault, Salomon, Yao Koffi, Alain Zirignon. Les pièces de la Congolaise, Rhode Makoumbou, étaient exposées. Le tout sur les airs philharmoniques de Yakomin sound, relayé par des partitions de saxophone en forêt. La rivière du domaine, le Dompry, a vu des visiteurs s’adonner à des parties de pêche et autres jeux lacustres. Des mets typiques du pays Abidji ont agrémenté ces deux jours, où l’art et la nature n’ont fait qu’un.
Remi Coulibaly