La crise qui secoue le conseil d’administration de l’Ocab n’est pas près de prendre fin. Les six dissidents retranchés derrière l’article 14 des statuts de la structure qui, de leur analyse, donne droit à une majorité simple de membres du conseil d’administration de se réunir et de le restructurer, continuent de se prévaloir de la destitution de leur président N’Gouan Mathias qu’ils ont décidée le 2 avril dernier.
Le juge des référés, saisi par le PCA contesté, s’est déclaré incompétent, jeudi. Cela a suffi aux dissidents pour crier victoire.
Pour la première fois, N’Gouan Mathias est monté au créneau. Il est intervenu au cours d’une conférence de presse vendredi dernier pour mettre un terme à l’euphorie de ses adversaires en leur enseignant que le fait qu’un juge se déclare incompétent dans une affaire ne donne pas victoire à une partie sur l’autre.
En fait, N’Gouan Aka Mathias a saisi le juge des référés pour qu’il mette en place une solution provisoire pour permettre à l’Ocab de fonctionner en attendant la tenue de l’assemblée générale ordinaire prévue le 28 avril 2009. Car du fait de la dissidence, il est impossible de faire un certain nombre d’opérations au niveau financier.
La crise au conseil d’administration de l’Ocab empoisonne une filière. Qui, faut-il le rappeler, n’est pas au mieux de sa forme.
La crise a débuté quand le 2 avril dernier, six membres du conseil d’administration, sous le sceau d’une restructuration, se sont réunis pour destituer le président au profit de leur leader, Gnui Michel. Raisons invoquées : «Le président n’est pas à la hauteur de la tâche. Il est l’homme des multinationales au détriment des petits planteurs. Il a assez duré au poste de président». Ce dernier, surpris par de telles remarques, ne comprend que ces personnes n’aient pas attendu l’assemblée générale prévue le 28 avril pour procéder aux changements. La tenue de cette réunion, il convient de le dire, est contestée par le groupe de Gnui Michel.
Ce dernier a d’ailleurs été installé, hier, au siège de l’Ocab par un huissier, en présence d’un détachement de policiers.
A. Hala et Ya David
Le juge des référés, saisi par le PCA contesté, s’est déclaré incompétent, jeudi. Cela a suffi aux dissidents pour crier victoire.
Pour la première fois, N’Gouan Mathias est monté au créneau. Il est intervenu au cours d’une conférence de presse vendredi dernier pour mettre un terme à l’euphorie de ses adversaires en leur enseignant que le fait qu’un juge se déclare incompétent dans une affaire ne donne pas victoire à une partie sur l’autre.
En fait, N’Gouan Aka Mathias a saisi le juge des référés pour qu’il mette en place une solution provisoire pour permettre à l’Ocab de fonctionner en attendant la tenue de l’assemblée générale ordinaire prévue le 28 avril 2009. Car du fait de la dissidence, il est impossible de faire un certain nombre d’opérations au niveau financier.
La crise au conseil d’administration de l’Ocab empoisonne une filière. Qui, faut-il le rappeler, n’est pas au mieux de sa forme.
La crise a débuté quand le 2 avril dernier, six membres du conseil d’administration, sous le sceau d’une restructuration, se sont réunis pour destituer le président au profit de leur leader, Gnui Michel. Raisons invoquées : «Le président n’est pas à la hauteur de la tâche. Il est l’homme des multinationales au détriment des petits planteurs. Il a assez duré au poste de président». Ce dernier, surpris par de telles remarques, ne comprend que ces personnes n’aient pas attendu l’assemblée générale prévue le 28 avril pour procéder aux changements. La tenue de cette réunion, il convient de le dire, est contestée par le groupe de Gnui Michel.
Ce dernier a d’ailleurs été installé, hier, au siège de l’Ocab par un huissier, en présence d’un détachement de policiers.
A. Hala et Ya David