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Politique Publié le mardi 28 avril 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Evénements de novembre 2004 à l’Ivoire : Les membres du COPAVIL et leur avocat à couteaux tirés

Rien ne va plus entre les membres du Collectif des patriotes victimes de la Licorne (COPAVIL) et leur avocat, Me Hamza Attéa. Selon un membre du COPAVIL, Me Hamza les mène « en bateau » dans la conduite du dossier relatif à leur indemnisation par la force Licorne.

« Depuis 2004 jusqu’à maintenant, rien n’avance dans la procédure. Le Président de la République avait remis, en son temps, la somme de 262 millions de FCFA pour la prise en charge médicale des victimes des événements de novembre 2004 à l’hôtel Ivoire. Mais, depuis le décès du préfet Daudiet qui avait en charge la gestion de cette somme, nous rencontrons d’énormes difficultés pour recevoir des soins appropriés à nos blessures », raconte, très amer, Néba André Marie Alex, membre du bureau du COPAVIL dirigé par Kpangné Germain. A l’en croire, onze (11) membres du collectif ont déjà trouvé la mort par manque de soin, puisque l’Hôpital militaire d’Abidjan, la seule formation sanitaire à prodiguer des soins aux victimes, « exige maintenant des certificats médicaux ». Selon lui, Me Hamza et M. Kéhé, l’adjoint du préfet Daudiet, « se livrent une guerre de leadership », de sorte que ce sont les victimes qui en pâtissent. « Le chef de l’Etat décaisse chaque mois la somme d’un million de FCFA, mais M. Kéhé ne peut pas agir en faveur des victimes de la Licorne ; ce qui fait que nous ne sommes plus soignés. Toutes les démarches que nous avons entreprises pour rencontrer le secrétaire général de la présidence sont restées vaines. Le 5 avril 2009, nous avons rencontré notre avocat pour en savoir davantage. Elle nous a dit que le dossier était dans les mains du directeur de cabinet adjoint du chef de l’Etat, Mme Sarata Ottro, mais puisqu’elle était en voyage, toutes les dispositions seront prises à son retour, pour résoudre nos difficultés. Malheureusement, nous avons appris le décès de Mme Ottro en France », explique Néba André, qui comprend difficilement que des obstacles surgissent chaque fois qu’une solution est sur le point d’être trouvée pour les victimes de la Licorne. C’est pourquoi, face à « la démission » de leur avocat, Néba André en appelle à la vigilance du chef de l’Etat, SEM Laurent Gbagbo, afin qu’il s’implique personnellement pour mettre fin à leurs souffrances. « Beaucoup parmi nous ont été reniés par leurs familles, parce qu’ils sont sortis pour Laurent Gbagbo. Nous avons tout fait pour le rencontrer, mais c’est impossible et nous n’en pouvons plus », a-t-il fait savoir.

Olivier Dion
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