A la veille de la réunion du Conseil de sécurité sur la Côte d’Ivoire qui aura lieu aujourd’hui à l’ONU, l’ambassadeur de France en Côte d’ Ivoire, S.E.M André Janier, a échangé le lundi 27 Avril 2009 à la Riviéra, avec le Premier ministre Pascal Affi N’Guessan, président du Front Populaire Ivoirien. A l’issue de cette rencontre de travail, Pascal Affi N’Guessan a interpellé les Forces Nouvelles sur la nécessité du désarmement avant les élections.
‘’Il ne faudra pas que par nos tergiversations et nos retards, nous soyons amenés à être poussés dans le dos, à être contraints et que des mesures cœrcitives soient éditées pour mettre fin à cette crise (…) Il faut que tous les acteurs et en particulier les Forces Nouvelles qui traîneraient encore les pas, comprennent qu’il y a une limite à tout et qu’il faut que l’opportunité qui nous ait offerte de sortir pacifiquement de la crise et d’engager une réconciliation effective, soit choisie’’, a indiqué d’emblée Pascal Affi N’Guessan qui a souhaité que tout soit mis en œuvre pour que les élections aient lieu d’ici fin 2009. Pour ce qui est du débat sur le désarmement avant ou après les élections, le président du parti au pouvoir a affirmé que cette question est déjà tranchée par l’accord complémentaire 4 de Ouagadougou qui dit que toutes les questions liées à la normalisation doivent être achevées au plus tard, deux mois avant les élections. A en croire Pascal Affi N’Guessan, l’accord 4 n’est qu’un réajustement de l’accord 3 qui n’était pas précis sur la question. C’est pourquoi, dira-t-il, ‘’ le pays doit être réunifié, l’autorité de l’Etat doit être effective et totale sur l’ensemble du territoire. Les com’zones doivent disparaître au profit de l’administration publique. Cette question ne se pose plus, nous sommes maintenant à sa phase d’application’’. Poursuivant, Affi N’Guessan a saisi cette occasion pour dire aux Forces Nouvelles qu’il y a une impatience qui se manifeste à tous les niveaux, aussi bien en interne qu’en externe. A son tour, l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire a dit qu’il a fait part au président du FPI, des inquiétudes françaises devant les retards dans le processus de sortie de crise. Il a, à cet effet, encouragé toutes les parties ivoiriennes y compris le FPI à redoubler d’efforts pour régler tous les problèmes. ‘’Notamment l’application des différents accords et la conclusion du processus électoral (…) Le sentiment qui prévaut actuellement au sein de la communauté internationale, c’est l’impatience et la lassitude vis-à-vis de la situation en Côte d’Ivoire’’, a conclu le diplomate français.
Dosso Villard
‘’Il ne faudra pas que par nos tergiversations et nos retards, nous soyons amenés à être poussés dans le dos, à être contraints et que des mesures cœrcitives soient éditées pour mettre fin à cette crise (…) Il faut que tous les acteurs et en particulier les Forces Nouvelles qui traîneraient encore les pas, comprennent qu’il y a une limite à tout et qu’il faut que l’opportunité qui nous ait offerte de sortir pacifiquement de la crise et d’engager une réconciliation effective, soit choisie’’, a indiqué d’emblée Pascal Affi N’Guessan qui a souhaité que tout soit mis en œuvre pour que les élections aient lieu d’ici fin 2009. Pour ce qui est du débat sur le désarmement avant ou après les élections, le président du parti au pouvoir a affirmé que cette question est déjà tranchée par l’accord complémentaire 4 de Ouagadougou qui dit que toutes les questions liées à la normalisation doivent être achevées au plus tard, deux mois avant les élections. A en croire Pascal Affi N’Guessan, l’accord 4 n’est qu’un réajustement de l’accord 3 qui n’était pas précis sur la question. C’est pourquoi, dira-t-il, ‘’ le pays doit être réunifié, l’autorité de l’Etat doit être effective et totale sur l’ensemble du territoire. Les com’zones doivent disparaître au profit de l’administration publique. Cette question ne se pose plus, nous sommes maintenant à sa phase d’application’’. Poursuivant, Affi N’Guessan a saisi cette occasion pour dire aux Forces Nouvelles qu’il y a une impatience qui se manifeste à tous les niveaux, aussi bien en interne qu’en externe. A son tour, l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire a dit qu’il a fait part au président du FPI, des inquiétudes françaises devant les retards dans le processus de sortie de crise. Il a, à cet effet, encouragé toutes les parties ivoiriennes y compris le FPI à redoubler d’efforts pour régler tous les problèmes. ‘’Notamment l’application des différents accords et la conclusion du processus électoral (…) Le sentiment qui prévaut actuellement au sein de la communauté internationale, c’est l’impatience et la lassitude vis-à-vis de la situation en Côte d’Ivoire’’, a conclu le diplomate français.
Dosso Villard
