L’élève Doh Glaho Mathieu, précédemment élève au collège Pierre Mendès et superviseur au bureau de la coordination de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire dans le Haut Sassandra, a été froidement assassiné par un groupe d’individus non encore identifiés, dans la nuit du vendredi 24 avril 2009 au quartier Labia. Appelé, selon des témoignages, par ses bourreaux, avec la complicité de sa copine d'un téléphone portable, Doh Glaho dit Dokis s’est rendu seul dans une boutique de la place où il devait rencontrer sa copine. Dès son arrivée, selon les mêmes témoignages, un groupe de jeunes l’encerclent avant de lui porter des coups de matchette à l’épaule et dans le dos, mais dit-on, tous ces coups glissaient sur son corps. Ne pouvant pas accomplir leur acte avec ces armes, ils lui ont donné un coup sur la nuque à l'aide d'une brique. Tombé, ils l’ont achevé avec des cailloux, des morceaux de brique et des flèches. Selon une source policière, les présumés auteurs de ce crime crapuleux sont Zagbo Groguhé et Zouzoua Bouazo qui sont en fuite. Les membres du bureau de la coordination de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) du Haut Sassandra ont dit à la police que Zagbo Groguhé a menacé sa victime de mort une semaine avant son assassinat. Il se raconte que Zagbo Groguhé aurait agi ainsi parce qu'il estime que c’est Doh Glaho qui l’a dénoncé pour ses actes de vandalisme dans les établissements et de violence sur les élèves. Actes qui l’ont conduit en prison pour deux mois ferme. Sorti de prison le 16 avril dernier, Zagbo Groguhé aurait formé un groupe pour ôter atrocement la vie à Doh Glaho.
A la suite de ce crime, le préfet de région, Préfet de Daloa a décrété quarante heures de deuil régional (Issia, Vavoua , Daloa et Zoukougbeu). Les classes sont fermées jusqu ‘au 28 avril prochain. Au cours de la réunion qu’il a organisée le 27 avril, il a condamné ce crime , demandé aux hommes politiques de ne pas en faire leur thème de campagne. Car, poursuit-il, on ne joue pas avec la mort d’un être humain et qu’une vie est égale à une autre. Avant d’exhorter les élèves, les parents d’élèves à une franche collaboration avec la police en vue de mettre la main sur les criminels. Le préfet a exprimé sa compassion à la famille éplorée . A l’assemblée, le DREN de Daloa , M. Georges Dogbo, a condamné l’acte crapuleux, présenté ses condoléances à tous les élèves et parents d’élèves. Il a exprimé sa gratitude à la police pour tout ce qu’elle a fait pour préserver le calme à la suite de ce crime. Dogbo Georges s’est joint aux responsables de la FESCI pour demander aux élèves de garder le calme et attendre la suite de l'enquête.
Eustache Gooré bi
A la suite de ce crime, le préfet de région, Préfet de Daloa a décrété quarante heures de deuil régional (Issia, Vavoua , Daloa et Zoukougbeu). Les classes sont fermées jusqu ‘au 28 avril prochain. Au cours de la réunion qu’il a organisée le 27 avril, il a condamné ce crime , demandé aux hommes politiques de ne pas en faire leur thème de campagne. Car, poursuit-il, on ne joue pas avec la mort d’un être humain et qu’une vie est égale à une autre. Avant d’exhorter les élèves, les parents d’élèves à une franche collaboration avec la police en vue de mettre la main sur les criminels. Le préfet a exprimé sa compassion à la famille éplorée . A l’assemblée, le DREN de Daloa , M. Georges Dogbo, a condamné l’acte crapuleux, présenté ses condoléances à tous les élèves et parents d’élèves. Il a exprimé sa gratitude à la police pour tout ce qu’elle a fait pour préserver le calme à la suite de ce crime. Dogbo Georges s’est joint aux responsables de la FESCI pour demander aux élèves de garder le calme et attendre la suite de l'enquête.
Eustache Gooré bi
