La Coordination nationale des victimes des déchets toxiques est satisfaite du processus d’indemnistation qui se poursuit. Samedi dernier, Claude Gohourou, le président de cette coordination était face à la presse à Port-Bouët pour exprimer sa satisfaction quant à l’efficacité et à la poursuite des indemnisations. Selon lui, en un mois, plus de 500 victimes ont été dédommagées. Le Trésor, dit-il, a encore beaucoup à faire, il y a encore plus de 30 mille personnes à indemniser. Claude Gohourou, qui a annoncé que les victimes des déchets toxiques rendront bientôt un grand et vribrant hommage au président de la République pour avoir tenu ses promesses, a fait des doléances aux pouvoirs publics : le ramassage des déchets toxiques (une dépollution totale) dans les centres de regroupement de N’Dotré, Akouédo, Vridi (ex-Palmindustrie) et Alépé ; le suivi médical des victimes qui continuent de souffrir de ces déchets toxiques ; le traitement des réclamations par la cellule de crise des déchets toxiques. “Il y a encore 7 milliards 200 millions FCFA à distribuer aux victimes. Nous avons eu les assurances du DG du Trésor, Djédjé Mama, et d’Emmanuel Kalou, le cordonnateur général de ces indemnisations. Nous leur faisons confiance”, a-t-il indiqué. Il a beaucoup insisté sur le traitement des réclamations par la Cellule de crise de la Présidence de la République. Pour lui, les ayants-droit doivent être informés de la publication des réclamations. “De février à décembre 2008, 45 mille personnes ont fait des réclamations et elles ne savent pas où aller”, a-t-il lancé. Il a enfin demandé aux autorités ivoiriennes de permettre aux victimes de bénéficier gratuitement des soins, des scanners de dernière génération dont la Côte d’Ivoire s’est dotée grâce au président de la République.
Charles Bédé
Charles Bédé