La célébration de la 13e journée africaine a donné l’occasion au ministre Oulaye, d’exhorter les employeurs à assurer la sécurité de leurs personnels.
On enregistre chaque année en Côte d’Ivoire, 9000 maladies professionnelles, 8500 accidents de travail, et 71000 jours d’incapacité. 46 % de ces accidents proviennent du monde agricole, tandis que la moyenne nationale est de 9%. Cela coûte à la Cnps plus de 4 milliards de francs. C’est ce qui ressort des travaux qui ont marqué la célébration de la 7e Journée mondiale de la santé et sécurité au travail, qui avait pour thème : «santé et vie au travail : un droit humain fondamental» ; et la célébration jeudi dernier, des 13es journées africaines de prévention des risques professionnels célébrées cette année sur le thème : «mieux prévenir les risques, mieux protéger les victimes». Le Directeur Général de la Cnps, Bernard N’doumi, a déclaré à ce propos: «Il y a encore trop d’handicapés, il y a encore trop de morts». Il a incité à l’occasion, chaque travailleur à connaître les risques inhérents à son poste et son environnement de travail et cela en écoutant quelquefois les signaux de son propre corps.
M. Hubert Oulaye, ministre de la Fonction publique et de l’Emploi, qui a présidé la cérémonie, a fait savoir que les droits des travailleurs sont contrariés dans la réalité quotidienne. Car selon le Bureau international du travail (Bit), toutes les 15 secondes, dans le monde, une personne meurt d’un accident de travail. Et 150 personnes sont victimes d’un accident liée au travail. En Côte d’Ivoire, les statistiques nationales indiquent qu’à peine 6% des travailleurs sont couverts par un dispositif national de santé et sécurité au travail. Alors que le Code du travail fait obligation à tout employeur de prendre les dispositions utiles afin de veiller à la sécurité et à la santé au travail de ses salariés, à quelque niveau que ce soit. Le ministre a par ailleurs relevé le fait que la liste des maladies indemnisables, en vigueur dans le pays, ne couvre qu’une infime partie des risques professionnels rencontrés dans les entreprises.
Il a donc invité chaque employeur à tout mettre en œuvre pour éviter les accidents de travail et les maladies professionnelles. Et cela par la mise en place de service de santé au travail, au bénéfice de chaque travailleur, avec une surveillance rigoureuse, ainsi que des programmes de prévention. Car chaque travailleur a droit à une visite médicale d’embauche et une visite médicale annuelle.
Marie-Adèle Djidjé
On enregistre chaque année en Côte d’Ivoire, 9000 maladies professionnelles, 8500 accidents de travail, et 71000 jours d’incapacité. 46 % de ces accidents proviennent du monde agricole, tandis que la moyenne nationale est de 9%. Cela coûte à la Cnps plus de 4 milliards de francs. C’est ce qui ressort des travaux qui ont marqué la célébration de la 7e Journée mondiale de la santé et sécurité au travail, qui avait pour thème : «santé et vie au travail : un droit humain fondamental» ; et la célébration jeudi dernier, des 13es journées africaines de prévention des risques professionnels célébrées cette année sur le thème : «mieux prévenir les risques, mieux protéger les victimes». Le Directeur Général de la Cnps, Bernard N’doumi, a déclaré à ce propos: «Il y a encore trop d’handicapés, il y a encore trop de morts». Il a incité à l’occasion, chaque travailleur à connaître les risques inhérents à son poste et son environnement de travail et cela en écoutant quelquefois les signaux de son propre corps.
M. Hubert Oulaye, ministre de la Fonction publique et de l’Emploi, qui a présidé la cérémonie, a fait savoir que les droits des travailleurs sont contrariés dans la réalité quotidienne. Car selon le Bureau international du travail (Bit), toutes les 15 secondes, dans le monde, une personne meurt d’un accident de travail. Et 150 personnes sont victimes d’un accident liée au travail. En Côte d’Ivoire, les statistiques nationales indiquent qu’à peine 6% des travailleurs sont couverts par un dispositif national de santé et sécurité au travail. Alors que le Code du travail fait obligation à tout employeur de prendre les dispositions utiles afin de veiller à la sécurité et à la santé au travail de ses salariés, à quelque niveau que ce soit. Le ministre a par ailleurs relevé le fait que la liste des maladies indemnisables, en vigueur dans le pays, ne couvre qu’une infime partie des risques professionnels rencontrés dans les entreprises.
Il a donc invité chaque employeur à tout mettre en œuvre pour éviter les accidents de travail et les maladies professionnelles. Et cela par la mise en place de service de santé au travail, au bénéfice de chaque travailleur, avec une surveillance rigoureuse, ainsi que des programmes de prévention. Car chaque travailleur a droit à une visite médicale d’embauche et une visite médicale annuelle.
Marie-Adèle Djidjé