Aimé par ceux qui aiment la Côte d' Ivoire
Il renaît des cendres, mettant fin aux rêves illusoires
Moissonnant les fruits sacrés de la divine justice
Ecoutant les sanglots des peuples vivant le supplice
Henri, pétri de qualités, serviteur de l'Eternel
Egratigné par la méchanceté de quelques mortels
Nous savons que, tolérant parce que croyant
Rien ne pourra contrarier ton retour maintenant
Il revient aux Affaires pour sauver la Nation
Konan, ta présence sèche nos larmes en ébullition
Oui, nous sommes tous fatigués de pleurer
Notre peuple meurtri t'appelle à son secours
Aguerri qu'il est, par la forfaiture des faux prophètes
Notre instinct de survie commande le refus de mourir
Bédié, bénis sois-tu et Gloire au Père céleste
Ecoute les sanglots de tes très chers concitoyens
Dis-nous, de vive voix, que ton retour par les urnes
Immanquablement, triomphera du mensonge des armes
Et, au service de ton peuple tu mettras 75 ans de
savoir être.
Une contribution de Professeur
KOUAKOU KOFFI DESIRE
Bédié a eu 75 ans : Seuls les cœurs purs vivent vieux !
75 ans ! Combien serons-nous à pouvoir l’atteindre et combien ont-ils pu atteindre cet âge avant d'aller dans l'au-delà? Les Maîtres de la Loi sont formels : seuls les cœurs purs vivent vieux. Car, ils entrent au Sanctuaire de la Sagesse. Bien sûr, il y a des exceptions à cette règle, comme à toute règle, d'ailleurs. Quand, à 64 ans, officiellement, en 2009, on continue à " roublardiser " comme à 10 ans où on chipait les piécettes de maman, peut-on s'étonner que la Côte d'Ivoire soit en guerre sous son règne ? Rendons Gloire au Seigneur de toutes les religions ! De nous avoir préservé le président Aimé Henri Konan Bédié qui fête ses 75 ans en ce mois de mai 2009, sereinement à Nassian, dans le Nord de la Côte d'Ivoire sous contrôle rebelle.
Dans une interview, récemment, à " Jeune Afrique " dont les journalistes sont, aujourd'hui, tout petits dans leurs souliers pour toutes les vilenies qu'ils ont débitées sur le président Bédié après le coup d'Etat bête et inutile de 1999, le Sphinx de Daoukro, parlant de l'élection présidentielle à laquelle il est candidat, au nom de son parti, le PDCI-RDA, déclarait : " Mon dernier combat politique, oui, je pense. Ceci dit, tant qu'on a la force de servir ... Regardez le président Wade ! "
Dans un philosophique humour caustique, comme en possède tant le président Bédié - ne plaisantait-il pas avec le journaliste-prisonnier de la refondation, parti lui rendre ses civilités, ce 1er avril 2009, à son domicile : " Gnamantêh, ils ne n'ont pas coupé la barbiche, là-bas ? " -, un observateur de la vie publique se demandait : Pour qui N'zuéba veut-il livrer son " dernier combat politique ", lui qui a son avenir derrière lui pour avoir tout eu dans la vie?
Oui, à l'évidence, la pertinence de l'interrogation mérite d'être soulignée. Aimé Henri Konan Bédié, chacun le sait, a effectivement, tout eu dans la vie. D'abord, en privé, à la maison, une épouse superbe, formidable et fidèle. Les Bédié ne viennent-ils pas de fêter plus de cinquante ans de mariage ? Et, cette Dame, grande dans la générosité et dans la pureté du cœur ! Rien qu'à suivre les activités de son association de bienfaisance " Servir ", on tombe en admiration devant Koizan Bomo Henriette - Bédié. On ne la verra pas mêler dans ces sordides affaires de détournements, d'assassinats, qui hantent la cour du " roi Pétaud " de la refondation. Et pourtant, elle a été, pendant six ans au moins, la Première Dame de la vraie Côte d'Ivoire, Une et Indivisible. Dans la vie publique, que peut-on dire sur le président Bédié qui n'ait été déjà dit ? Assurément, l'un des plus doués de sa génération. On retiendra, dans un flash back rapide, qu'il n'aura pas eu besoin de prendre les armes ou de marcher sur une tonne de cadavres pour se hisser au sommet de l'Etat. Je retiendrai du parcours fabuleux du Sphinx de Daoukro (Ambassadeur à 36 ans, ce n'est pas donné à tout le monde, en tout cas, pas à moi qui trimais encore au CP1 à 14 ans !), sa prouesse comme ministre en charge de l'Economie et des finances. Houphouët-Boigny a été Grand ! Mais, comme on le dit, un chef n'est souvent grand que par la grandeur de ses notables. Le Miracle Ivoirien est l'œuvre d'Aimé Henri Konan Bédié ! Les Fondamentaux de la Côte d'Ivoire dont certains sont si fiers d'exhiber aujourd'hui sont l'œuvre du président Bédié ! Même si on n'aime pas le lièvre, il faut reconnaître qu'il court vite. Et, qui a dit qu'on ne l'aimait, Bédié !? En six ans de présence au sommet de l'Etat, le président Bédié a façonné le pays. Bédié, N'zuéba, le Sphinx de Daoukro, la " Petite Rivière ", l'homme qui fait tomber la pluie, tout ce que vous voulez comme superlatif, aura réussi là où le Grand Houphouët-Boigny aura échoué : donner une âme et une identité à la Côte d'Ivoire. Et, je le cite : " Ce que je constate aujourd'hui à travers le monde, c'est que tous les pays se battent pour mieux définir leur propre identité. Chez nous, le dévoiement politicien de cette idée pionnière qu'était l'Ivoirité a été tel que c'est devenu un sujet tabou. Lisez les programmes des autres candidats. Il n'est nulle part question de l'identité de la Côte d'Ivoire. Silence, on se tait. Voici un pays où il est interdit de parler de son identité nationale et culturelle de peur d'être aussitôt taxé de xénophobe. C'est aberrant. "
Alors donc, Bédié se bat pour qui ? Question d'importance. Car, on en connaît ici qui chantait (par complexe d'infériorité, par jalousie, par haine ?) : je suis enfant de pauvre ; mon père était pauvre ; j'allais à l'école avec des habits troués ; je n'ai pas d'usine ; je n'ai pas de plantation ; je n'ai pas de compte en banque. Mais, voyons, entre-nous ! Le PDCI-RDA t'a permis de fréquenter gratuitement l’école. Tu es sorti de l'école cadre. Tu travailles en tant que cadre et, tu n'as pas de compte en banque ? N'est-ce pas honteux, ça ? Que fais-tu, donc, de ton salaire ? Au demeurant, qu'y a-t-il de si scandaleux à savoir gérer le peu qu'on gagne pour investir et, si Dieu le veut, devenir riche ? Si vous prenez tout votre salaire pour aller vous " enjailler " à la rue Princesse, tout se tient logiquement que vous soyez pauvre comme un rat d'église. Est-ce une tare d'être riche quand on a travaillé comme le président Bédié pour gagner honnêtement son argent ? A un journaliste qui lui demandait s'il était riche, voici ce que l'homme de 75 ans, en cette année 2009, répond : " Cela fait cinquante ans que j'occupe de hautes responsabilités. J'ai donc suffisamment d'économies (il a su économiser, le vieux père !) pour vivre le restant de ma vie sans tendre la main (ce que beaucoup feront s'ils ne sont plus au pouvoir). Je suis un fils de paysans (ce n'est donc pas la croix et la bannière comme quelqu'un veut le faire croire, encore moins un handicap). Je n'étais pas boursier et mon père n'avait pas de fortune (" enfant de pauvre ", tu as entendu? Alors, arrête ton discours !). L'argent, je sais donc ce que c'est d'en manquer et d'avoir à en gagner. " Bédié n'a pas attendu d'enjamber les cadavres de ses concitoyens, de dépouiller les paysans, d'empocher les 100 milliards des déchets toxiques, des dons en pétrodollars d'amis pour se construire une maison ou pour se constituer une fortune. Dans la vie, nous avons différentes approches des problèmes. Certains gueulent à tout vent. Mais au fond, il n'y a rien, tels les tonneaux vides. Le président Bédié, lui, a choisi l'efficacité dans la discrétion, tel qu'il le dit lui-même, à une question d'un journaliste qui le trouve énigmatique et peu prolixe: " Je dis toujours : pas un mot de trop, mais un acte de plus. Si c'est cela être le sphinx, pourquoi pas ? Mais, je ne pose pas de devinettes... " . Comme il a raison, le président Bédié ! Il nous a tellement habitués, ces derniers temps, à des sornettes en tous genres !
Bédié se bat pour qui ?
La question revient de façon lancinante. Si par extraordinaire, le coup d'Etat de 1999 avait trouvé des cas de mal gouvernance du régime Bédié... De ce coup, parlons-en un peu ! On dit Bédié riche comme Crésus. Et, " Comme toujours en Afrique, quand on a été au pouvoir, on vous accuse de vous être enrichi indûment...le général Guéi s'était fait escroquer par des margouillats qui se prétendaient chasseurs de biens mal acquis " pour rien. Intéressant, ça !
Les adversaires politiques du président Bédié, ne pouvant pas l'attaquer sur son programme économique et social, s'adonnèrent à des perversions terribles et à toutes sortes de calomnies: pédophilie de ministre, 18 milliards de l'Union européenne, le kilo de riz qui vendait à moitié prix à Daoukro. La presse de l'opposition, mue par on ne sait quel dessein bestial et satanique, a intoxiqué les populations. A tel point que des militaires, pris au jeu de la désinformation et de la manipulation, se sont, aveuglément, attaqués aux biens d'autrui. Ce que " Jeune Afrique " révèle, dans son numéro spécial, Hors-série N°2 de janvier 2000, sur la Côte d'Ivoire, sous la rubrique, " Elle court, la rumeur " : Quatre mille téléphones cellulaires volés, 50 millions FCFA en espèces volatilisés et un magasin social incendié. C'est le premier bilan des dégâts subis par la Société ivoirienne des mobiles (SIM), sise boulevard Giscard-d'Estaing, à Abidjan, dans la journée du 24 décembre 1999 (des militaires ont fracassé un coffre-fort avant de mettre le feu à tout l'immeuble). Pourquoi avoir choisi cet immeuble et cette entreprise ? Il faut rappeler que la SIM, qui possède le réseau de téléphonie Ivoiris, est un joint-venture entre France Télécom (85% du capital) et Sifcom (15%). Cette dernière est victime d'une double rumeur. Depuis plusieurs mois, les Abidjanais sont convaincus que Jean-Luc Bédié est copropriétaire de l'entreprise. La deuxième rumeur dit, elle, que l'immeuble Plein Ciel appartient à Henriette Konan Bédié. Or, Jean-Luc n'a jamais fait partie de l'actionnariat de la SIM, et l'immeuble incendié est la propriété d'une septuagénaire, madame Arthur, en France au moment des événements. " Si ce n'est pas de la méchanceté gratuite, de la jalousie et de la haine, dites-moi alors : qu'est-ce que c'est ?
Bédié se bat pour qui ?
Si par extraordinaire, les refondateurs avaient réussi (ce qui aurait étonné le monde, toute chose basée sur la vilenie et le démoniaque étant vouée à l'échec), ne serait-ce qu'à sauver l'unité du pays ! Mais, ils ont passé tout leur temps à inventer des coups d'Etat tous les matins, à tous les coins de rue, dans les cabines téléphoniques, pour cacher leur incurie, leur incompétence, leur vol des deniers publics et pour tuer leurs concitoyens.
Le FPI, " ayant échoué en tout et partout ", le peuple de Côte d'Ivoire souffre. Pis, les populations sont mises en cage. La refondation est une cagoule qui ne permet pas de voir devant soi. Il faut bien quelqu'un comme Jésus, comme Mahomet, comme Gandhi, pour sortir ce peuple des ténèbres.
Aimé Henri Konan Bédié, de par son parcours glorieux, ponctué de succès, est réclamé (les sceptiques n'ont qu'à faire un tour à ses meetings au cours de ses tournées) par les populations pour venir les délivrer. A 75 ans, le Sphinx de Daoukro a accepté cette mission, tant ses gloires sont nombreuses. Comment peut-on qualifier une telle geste ? Grandeur d'esprit ? Magnanimité ? Amour du prochain ? C'est tout cela à la fois. C'est tout simplement : le DON DE SOI !
Le Président l'a dit : " C'est mon dernier combat politique ", pour redresser le pays en déconfiture, pour le peuple de Côte d'Ivoire. Bédié a aussi dit : " J'ai des chances d'être élu président ".
Aujourd'hui, les dés sont jetés. Henri Konan Bédié, investi d'une mission, a accepté cette mission apostolique, pas pour lui, mais pour les autres qui souffrent physiquement, dans leur chair, par manque du minimum vital. Sa souffrance, à lui, Bédié, n'est pas physique ; elle est mentale, elle est morale, elle est spirituelle.
C'est pourquoi, trêve de discours. Aujourd'hui, les spéculations, les jérémiades, les complaintes, les fanfaronnades, n'ont plus leur place. Celui-ci dit : c'est moi, le plus populaire. Celui-là renchérit, c'est moi que tout le monde aime. Cet autre dit : je suis enfant des élections.
Tout ça, c'est du déjà entendu, c'est " hoba-hoba ", disent nos jeunes. La Vérité se trouve dans les urnes. Allons, donc, aux élections !
A 75 ans bien sonnés- Gloire au Seigneur de toutes les religions pour cette Grâce !-, Aimé Henri Konan Bédié accepte de se sacrifier pour les Ivoiriens comme il l'a fait en 1999 en ne faisant pas tirer sur les mutins. Quelle magistrale leçon d'Amour pour un peuple ! Merci, monsieur le Président pour ce bel enseignement de DON DE SOI. Happy Birthday to you !
Nanankoua Gnamantêh S. Epicure
Il renaît des cendres, mettant fin aux rêves illusoires
Moissonnant les fruits sacrés de la divine justice
Ecoutant les sanglots des peuples vivant le supplice
Henri, pétri de qualités, serviteur de l'Eternel
Egratigné par la méchanceté de quelques mortels
Nous savons que, tolérant parce que croyant
Rien ne pourra contrarier ton retour maintenant
Il revient aux Affaires pour sauver la Nation
Konan, ta présence sèche nos larmes en ébullition
Oui, nous sommes tous fatigués de pleurer
Notre peuple meurtri t'appelle à son secours
Aguerri qu'il est, par la forfaiture des faux prophètes
Notre instinct de survie commande le refus de mourir
Bédié, bénis sois-tu et Gloire au Père céleste
Ecoute les sanglots de tes très chers concitoyens
Dis-nous, de vive voix, que ton retour par les urnes
Immanquablement, triomphera du mensonge des armes
Et, au service de ton peuple tu mettras 75 ans de
savoir être.
Une contribution de Professeur
KOUAKOU KOFFI DESIRE
Bédié a eu 75 ans : Seuls les cœurs purs vivent vieux !
75 ans ! Combien serons-nous à pouvoir l’atteindre et combien ont-ils pu atteindre cet âge avant d'aller dans l'au-delà? Les Maîtres de la Loi sont formels : seuls les cœurs purs vivent vieux. Car, ils entrent au Sanctuaire de la Sagesse. Bien sûr, il y a des exceptions à cette règle, comme à toute règle, d'ailleurs. Quand, à 64 ans, officiellement, en 2009, on continue à " roublardiser " comme à 10 ans où on chipait les piécettes de maman, peut-on s'étonner que la Côte d'Ivoire soit en guerre sous son règne ? Rendons Gloire au Seigneur de toutes les religions ! De nous avoir préservé le président Aimé Henri Konan Bédié qui fête ses 75 ans en ce mois de mai 2009, sereinement à Nassian, dans le Nord de la Côte d'Ivoire sous contrôle rebelle.
Dans une interview, récemment, à " Jeune Afrique " dont les journalistes sont, aujourd'hui, tout petits dans leurs souliers pour toutes les vilenies qu'ils ont débitées sur le président Bédié après le coup d'Etat bête et inutile de 1999, le Sphinx de Daoukro, parlant de l'élection présidentielle à laquelle il est candidat, au nom de son parti, le PDCI-RDA, déclarait : " Mon dernier combat politique, oui, je pense. Ceci dit, tant qu'on a la force de servir ... Regardez le président Wade ! "
Dans un philosophique humour caustique, comme en possède tant le président Bédié - ne plaisantait-il pas avec le journaliste-prisonnier de la refondation, parti lui rendre ses civilités, ce 1er avril 2009, à son domicile : " Gnamantêh, ils ne n'ont pas coupé la barbiche, là-bas ? " -, un observateur de la vie publique se demandait : Pour qui N'zuéba veut-il livrer son " dernier combat politique ", lui qui a son avenir derrière lui pour avoir tout eu dans la vie?
Oui, à l'évidence, la pertinence de l'interrogation mérite d'être soulignée. Aimé Henri Konan Bédié, chacun le sait, a effectivement, tout eu dans la vie. D'abord, en privé, à la maison, une épouse superbe, formidable et fidèle. Les Bédié ne viennent-ils pas de fêter plus de cinquante ans de mariage ? Et, cette Dame, grande dans la générosité et dans la pureté du cœur ! Rien qu'à suivre les activités de son association de bienfaisance " Servir ", on tombe en admiration devant Koizan Bomo Henriette - Bédié. On ne la verra pas mêler dans ces sordides affaires de détournements, d'assassinats, qui hantent la cour du " roi Pétaud " de la refondation. Et pourtant, elle a été, pendant six ans au moins, la Première Dame de la vraie Côte d'Ivoire, Une et Indivisible. Dans la vie publique, que peut-on dire sur le président Bédié qui n'ait été déjà dit ? Assurément, l'un des plus doués de sa génération. On retiendra, dans un flash back rapide, qu'il n'aura pas eu besoin de prendre les armes ou de marcher sur une tonne de cadavres pour se hisser au sommet de l'Etat. Je retiendrai du parcours fabuleux du Sphinx de Daoukro (Ambassadeur à 36 ans, ce n'est pas donné à tout le monde, en tout cas, pas à moi qui trimais encore au CP1 à 14 ans !), sa prouesse comme ministre en charge de l'Economie et des finances. Houphouët-Boigny a été Grand ! Mais, comme on le dit, un chef n'est souvent grand que par la grandeur de ses notables. Le Miracle Ivoirien est l'œuvre d'Aimé Henri Konan Bédié ! Les Fondamentaux de la Côte d'Ivoire dont certains sont si fiers d'exhiber aujourd'hui sont l'œuvre du président Bédié ! Même si on n'aime pas le lièvre, il faut reconnaître qu'il court vite. Et, qui a dit qu'on ne l'aimait, Bédié !? En six ans de présence au sommet de l'Etat, le président Bédié a façonné le pays. Bédié, N'zuéba, le Sphinx de Daoukro, la " Petite Rivière ", l'homme qui fait tomber la pluie, tout ce que vous voulez comme superlatif, aura réussi là où le Grand Houphouët-Boigny aura échoué : donner une âme et une identité à la Côte d'Ivoire. Et, je le cite : " Ce que je constate aujourd'hui à travers le monde, c'est que tous les pays se battent pour mieux définir leur propre identité. Chez nous, le dévoiement politicien de cette idée pionnière qu'était l'Ivoirité a été tel que c'est devenu un sujet tabou. Lisez les programmes des autres candidats. Il n'est nulle part question de l'identité de la Côte d'Ivoire. Silence, on se tait. Voici un pays où il est interdit de parler de son identité nationale et culturelle de peur d'être aussitôt taxé de xénophobe. C'est aberrant. "
Alors donc, Bédié se bat pour qui ? Question d'importance. Car, on en connaît ici qui chantait (par complexe d'infériorité, par jalousie, par haine ?) : je suis enfant de pauvre ; mon père était pauvre ; j'allais à l'école avec des habits troués ; je n'ai pas d'usine ; je n'ai pas de plantation ; je n'ai pas de compte en banque. Mais, voyons, entre-nous ! Le PDCI-RDA t'a permis de fréquenter gratuitement l’école. Tu es sorti de l'école cadre. Tu travailles en tant que cadre et, tu n'as pas de compte en banque ? N'est-ce pas honteux, ça ? Que fais-tu, donc, de ton salaire ? Au demeurant, qu'y a-t-il de si scandaleux à savoir gérer le peu qu'on gagne pour investir et, si Dieu le veut, devenir riche ? Si vous prenez tout votre salaire pour aller vous " enjailler " à la rue Princesse, tout se tient logiquement que vous soyez pauvre comme un rat d'église. Est-ce une tare d'être riche quand on a travaillé comme le président Bédié pour gagner honnêtement son argent ? A un journaliste qui lui demandait s'il était riche, voici ce que l'homme de 75 ans, en cette année 2009, répond : " Cela fait cinquante ans que j'occupe de hautes responsabilités. J'ai donc suffisamment d'économies (il a su économiser, le vieux père !) pour vivre le restant de ma vie sans tendre la main (ce que beaucoup feront s'ils ne sont plus au pouvoir). Je suis un fils de paysans (ce n'est donc pas la croix et la bannière comme quelqu'un veut le faire croire, encore moins un handicap). Je n'étais pas boursier et mon père n'avait pas de fortune (" enfant de pauvre ", tu as entendu? Alors, arrête ton discours !). L'argent, je sais donc ce que c'est d'en manquer et d'avoir à en gagner. " Bédié n'a pas attendu d'enjamber les cadavres de ses concitoyens, de dépouiller les paysans, d'empocher les 100 milliards des déchets toxiques, des dons en pétrodollars d'amis pour se construire une maison ou pour se constituer une fortune. Dans la vie, nous avons différentes approches des problèmes. Certains gueulent à tout vent. Mais au fond, il n'y a rien, tels les tonneaux vides. Le président Bédié, lui, a choisi l'efficacité dans la discrétion, tel qu'il le dit lui-même, à une question d'un journaliste qui le trouve énigmatique et peu prolixe: " Je dis toujours : pas un mot de trop, mais un acte de plus. Si c'est cela être le sphinx, pourquoi pas ? Mais, je ne pose pas de devinettes... " . Comme il a raison, le président Bédié ! Il nous a tellement habitués, ces derniers temps, à des sornettes en tous genres !
Bédié se bat pour qui ?
La question revient de façon lancinante. Si par extraordinaire, le coup d'Etat de 1999 avait trouvé des cas de mal gouvernance du régime Bédié... De ce coup, parlons-en un peu ! On dit Bédié riche comme Crésus. Et, " Comme toujours en Afrique, quand on a été au pouvoir, on vous accuse de vous être enrichi indûment...le général Guéi s'était fait escroquer par des margouillats qui se prétendaient chasseurs de biens mal acquis " pour rien. Intéressant, ça !
Les adversaires politiques du président Bédié, ne pouvant pas l'attaquer sur son programme économique et social, s'adonnèrent à des perversions terribles et à toutes sortes de calomnies: pédophilie de ministre, 18 milliards de l'Union européenne, le kilo de riz qui vendait à moitié prix à Daoukro. La presse de l'opposition, mue par on ne sait quel dessein bestial et satanique, a intoxiqué les populations. A tel point que des militaires, pris au jeu de la désinformation et de la manipulation, se sont, aveuglément, attaqués aux biens d'autrui. Ce que " Jeune Afrique " révèle, dans son numéro spécial, Hors-série N°2 de janvier 2000, sur la Côte d'Ivoire, sous la rubrique, " Elle court, la rumeur " : Quatre mille téléphones cellulaires volés, 50 millions FCFA en espèces volatilisés et un magasin social incendié. C'est le premier bilan des dégâts subis par la Société ivoirienne des mobiles (SIM), sise boulevard Giscard-d'Estaing, à Abidjan, dans la journée du 24 décembre 1999 (des militaires ont fracassé un coffre-fort avant de mettre le feu à tout l'immeuble). Pourquoi avoir choisi cet immeuble et cette entreprise ? Il faut rappeler que la SIM, qui possède le réseau de téléphonie Ivoiris, est un joint-venture entre France Télécom (85% du capital) et Sifcom (15%). Cette dernière est victime d'une double rumeur. Depuis plusieurs mois, les Abidjanais sont convaincus que Jean-Luc Bédié est copropriétaire de l'entreprise. La deuxième rumeur dit, elle, que l'immeuble Plein Ciel appartient à Henriette Konan Bédié. Or, Jean-Luc n'a jamais fait partie de l'actionnariat de la SIM, et l'immeuble incendié est la propriété d'une septuagénaire, madame Arthur, en France au moment des événements. " Si ce n'est pas de la méchanceté gratuite, de la jalousie et de la haine, dites-moi alors : qu'est-ce que c'est ?
Bédié se bat pour qui ?
Si par extraordinaire, les refondateurs avaient réussi (ce qui aurait étonné le monde, toute chose basée sur la vilenie et le démoniaque étant vouée à l'échec), ne serait-ce qu'à sauver l'unité du pays ! Mais, ils ont passé tout leur temps à inventer des coups d'Etat tous les matins, à tous les coins de rue, dans les cabines téléphoniques, pour cacher leur incurie, leur incompétence, leur vol des deniers publics et pour tuer leurs concitoyens.
Le FPI, " ayant échoué en tout et partout ", le peuple de Côte d'Ivoire souffre. Pis, les populations sont mises en cage. La refondation est une cagoule qui ne permet pas de voir devant soi. Il faut bien quelqu'un comme Jésus, comme Mahomet, comme Gandhi, pour sortir ce peuple des ténèbres.
Aimé Henri Konan Bédié, de par son parcours glorieux, ponctué de succès, est réclamé (les sceptiques n'ont qu'à faire un tour à ses meetings au cours de ses tournées) par les populations pour venir les délivrer. A 75 ans, le Sphinx de Daoukro a accepté cette mission, tant ses gloires sont nombreuses. Comment peut-on qualifier une telle geste ? Grandeur d'esprit ? Magnanimité ? Amour du prochain ? C'est tout cela à la fois. C'est tout simplement : le DON DE SOI !
Le Président l'a dit : " C'est mon dernier combat politique ", pour redresser le pays en déconfiture, pour le peuple de Côte d'Ivoire. Bédié a aussi dit : " J'ai des chances d'être élu président ".
Aujourd'hui, les dés sont jetés. Henri Konan Bédié, investi d'une mission, a accepté cette mission apostolique, pas pour lui, mais pour les autres qui souffrent physiquement, dans leur chair, par manque du minimum vital. Sa souffrance, à lui, Bédié, n'est pas physique ; elle est mentale, elle est morale, elle est spirituelle.
C'est pourquoi, trêve de discours. Aujourd'hui, les spéculations, les jérémiades, les complaintes, les fanfaronnades, n'ont plus leur place. Celui-ci dit : c'est moi, le plus populaire. Celui-là renchérit, c'est moi que tout le monde aime. Cet autre dit : je suis enfant des élections.
Tout ça, c'est du déjà entendu, c'est " hoba-hoba ", disent nos jeunes. La Vérité se trouve dans les urnes. Allons, donc, aux élections !
A 75 ans bien sonnés- Gloire au Seigneur de toutes les religions pour cette Grâce !-, Aimé Henri Konan Bédié accepte de se sacrifier pour les Ivoiriens comme il l'a fait en 1999 en ne faisant pas tirer sur les mutins. Quelle magistrale leçon d'Amour pour un peuple ! Merci, monsieur le Président pour ce bel enseignement de DON DE SOI. Happy Birthday to you !
Nanankoua Gnamantêh S. Epicure