De nombreuses contraintes limitent sérieusement l'accès des paysans aux semences et plants de qualité. Parmi celles-ci, on note le manque d'organisation des filières semencières, l'absence quasi-totale d'informations sur les stocks disponibles et de relations tangibles entre les différents acteurs du système semencier et surtout une législation semencière non adaptée à l'environnement actuel de la production agricole. Face à cette situation qui affecte négativement la productivité, le ministère de l'Agriculture a initié une requête auprès de la Fao qui a abouti au financement d'un Programme de coopération technique (Tcp), le projet TCP/IVC/3102 intitulé «Appui à la redynamisation du secteur semencier national.» Ceci a permis entre autres l'élaboration d'une politique nationale semencière et les textes législatifs et réglementaire ouverts à l'espace Uemoa/Cedeao, la réhabilitation des laboratoires d'analyses de semences et plants du Lanada. Il s'agit toujours dans cette optique de mettre en place maintenant l'Association nationale des semenciers. Pour ce faire, un atelier est prévu du 8 au 9 mai à Abidjan avec les différents acteurs. A cet effet, cette association qui entend insuffler une interprofession forte, aura pour mission d'aider au développement effectif et efficace du commerce des semences en Côte d'Ivoire. Elle aura également à charge de promouvoir le développement agricole des producteurs en facilitant l'accès aux techniques agricoles pratiques et de renforcer la communication au sein de l'industrie agricole et semencière.
C.C.E
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