Les producteurs de coton ont besoin d’environ 10 milliards Fcfa pour subventionner l’achat de l’engrais en vue de relancer leur production pour la campagne 2009-2010 qui démarre à la mi-mai. La doléance est d’autant plus urgente que la culture du coton contribue à la sécurité et à la souveraineté alimentaire en Côte d’Ivoire. L’appel a été lancé, le jeudi dernier, par le président de l’Inter coton, Tuo Laciné, au siège de ladite structure, à Abidjan-Plateau. “Relancer le coton par un soutien aux producteurs à travers une subvention du coût des engrais d’au moins 50% comme ce fut le cas la campagne dernière, équivaut à relancer la production vivrière souhaitée par les pouvoirs publics et les partenaire au développement. C’est pourquoi il est impératif que l’Etat reconduise cette décision pour cette campagne 2009-2010. Et surtout que l’annonce soit faite dès maintenant, c'est-à-dire avant les semis qui démarrent le 20 mai prochain. Cela motivera à coup sûr beaucoup d’agriculteurs”, a-t-il déclaré. Les 10 milliards Fcfa environ dont les producteurs ont besoin, a-t-il dit, pour l’achat de l’engrais vont servir à traiter 180000 hectares. Le président de l’Inter coton a déploré que la subvention de la saison dernière ait été octroyée en retard (en juin 2008, après les semis) avec pour conséquence le jet d’éponge de nombreux planteurs. “D’où 125000 tonnes annuelles de coton contre 120000 t en 2007-2008”, a-t-il annoncé.
Les cours bas du marché international et du dollar selon M. Tuo Laciné, ne permetten pas de fixer un prix rémunérateur aux producteurs. “Ce qui est un motif de découragement pour eux et un danger pour la sécurité et la souveraineté alimentaire dans les régions des savanes. Le coton a permis le développement des cultures vivrières, notamment céréalières dans le Nord. Sur l’exploitation agricole du coton, les vivriers représentent 60% des surfaces cultivées et bénéficient des intrants coton”, a-t-il révélé. A l’en croire, au cours de la campagne 2001-2002, environ 400000 t de coton ont été produites sur 282678 ha. Trois millions de personnes, selon lui, vivent indirectement du coton qui est cultivé sur 55% du territoire national.
Gomon Edmond: gomonedmond@yahoo.fr
Les cours bas du marché international et du dollar selon M. Tuo Laciné, ne permetten pas de fixer un prix rémunérateur aux producteurs. “Ce qui est un motif de découragement pour eux et un danger pour la sécurité et la souveraineté alimentaire dans les régions des savanes. Le coton a permis le développement des cultures vivrières, notamment céréalières dans le Nord. Sur l’exploitation agricole du coton, les vivriers représentent 60% des surfaces cultivées et bénéficient des intrants coton”, a-t-il révélé. A l’en croire, au cours de la campagne 2001-2002, environ 400000 t de coton ont été produites sur 282678 ha. Trois millions de personnes, selon lui, vivent indirectement du coton qui est cultivé sur 55% du territoire national.
Gomon Edmond: gomonedmond@yahoo.fr
