La 6e édition de la quinzaine des langues maternelles a été lancée à la Fondation Memel-Foté.
"Les langues maternelles sont des pans entiers du patrimoine humain. Elles véhiculent des richesses. Si elles n'existent plus ces richesses disparaissent". Mme Sangaré, la Directrice de l'Institut de linguistique appliqué de l'Université de Cocody, a toutes les raisons du monde pour sonner l'alarme. Parce qu'il est bien temps d'attirer l'attention de tout le monde sur la " sauve occidentalisation " qui menace sérieusement les langues nationales. A Abidjan, il y a des familles entières qui ne savent pas parler ou au pire des cas, ne comprennent même pas leurs langues maternelles. Ils ne sont ni Blancs, ni Bété, ni Baoulé. Et pas même de culture hydride. En somme, il faut faire quelque chose pour sauver les langues ivoiriennes. " Nous qui croyons au rôle non négligeable des langues maternelles dans le développement, devons conjuguer nos efforts afin que nos différentes actions puissent toutes converger dans le même sens, celui d'un développement humain durable ", propose pour sa part, Mme Bréhi, président de l'Ong " Savoir pour mieux vivre " et dans le même temps, Pdg des éditions Edilis. Hier, à la Fondation Memel-Foté, elle procédait avec son Ong, au lancement de la 6e édition de la " quinzaine des langues maternelles ". Cette édition se déroule autour du thème : " Langues maternelles et développement humain durable ". Il est aussi prévu une série de manifestations dans le but de sauvegarder les langues maternelles. Il y aura un concours du meilleur polyglotte, du meilleur lecteur et du meilleur scripteur. Il y a en plus un jeu-concours : " Côte d'Ivoire, 60 langues = une Nation " pour consolider l'unité nationale. Des conférences autour des langues nationales seront en plus dites tous les deux mois. C'est en tout cas, un vaste programme pour la promotion des langues maternelles que propose l'Ong " Savoir pour vivre mieux ". Il y a par exemple, des cours d'initiation à la lecture en langue maternelle. Et des campagnes de sensibilisation pour les mêmes besoins. Ce programme va s'étendre aux zones rebelles. Les concours seront sanctionnés par des prix portant des noms de plusieurs personnalités ayant contribué à la promotion des langues nationales. Cerise sur le gâteau, un grand prix sera décerné chaque année à une personnalité ou une Institution ayant joué un rôle important dans la promotion des langues ivoiriennes. Et tout cas, la bataille est engagée pour sauvegarder le Gouro, le Baoulé, le Guéré, le Bété, l'Agni, l'Attié… de la menace occidentale. De grands pas ont déjà été faits. Car, des ouvrages au programme scolaire ont commencé à être traduits dans plusieurs langues ivoiriennes.
Kiprindé Sonia
"Les langues maternelles sont des pans entiers du patrimoine humain. Elles véhiculent des richesses. Si elles n'existent plus ces richesses disparaissent". Mme Sangaré, la Directrice de l'Institut de linguistique appliqué de l'Université de Cocody, a toutes les raisons du monde pour sonner l'alarme. Parce qu'il est bien temps d'attirer l'attention de tout le monde sur la " sauve occidentalisation " qui menace sérieusement les langues nationales. A Abidjan, il y a des familles entières qui ne savent pas parler ou au pire des cas, ne comprennent même pas leurs langues maternelles. Ils ne sont ni Blancs, ni Bété, ni Baoulé. Et pas même de culture hydride. En somme, il faut faire quelque chose pour sauver les langues ivoiriennes. " Nous qui croyons au rôle non négligeable des langues maternelles dans le développement, devons conjuguer nos efforts afin que nos différentes actions puissent toutes converger dans le même sens, celui d'un développement humain durable ", propose pour sa part, Mme Bréhi, président de l'Ong " Savoir pour mieux vivre " et dans le même temps, Pdg des éditions Edilis. Hier, à la Fondation Memel-Foté, elle procédait avec son Ong, au lancement de la 6e édition de la " quinzaine des langues maternelles ". Cette édition se déroule autour du thème : " Langues maternelles et développement humain durable ". Il est aussi prévu une série de manifestations dans le but de sauvegarder les langues maternelles. Il y aura un concours du meilleur polyglotte, du meilleur lecteur et du meilleur scripteur. Il y a en plus un jeu-concours : " Côte d'Ivoire, 60 langues = une Nation " pour consolider l'unité nationale. Des conférences autour des langues nationales seront en plus dites tous les deux mois. C'est en tout cas, un vaste programme pour la promotion des langues maternelles que propose l'Ong " Savoir pour vivre mieux ". Il y a par exemple, des cours d'initiation à la lecture en langue maternelle. Et des campagnes de sensibilisation pour les mêmes besoins. Ce programme va s'étendre aux zones rebelles. Les concours seront sanctionnés par des prix portant des noms de plusieurs personnalités ayant contribué à la promotion des langues nationales. Cerise sur le gâteau, un grand prix sera décerné chaque année à une personnalité ou une Institution ayant joué un rôle important dans la promotion des langues ivoiriennes. Et tout cas, la bataille est engagée pour sauvegarder le Gouro, le Baoulé, le Guéré, le Bété, l'Agni, l'Attié… de la menace occidentale. De grands pas ont déjà été faits. Car, des ouvrages au programme scolaire ont commencé à être traduits dans plusieurs langues ivoiriennes.
Kiprindé Sonia