L’Union Continentale des Fédérations de Karaté (UFAK) est répartie en 7 zones. Il appartient à chaque zone selon les dispositions en vigueur, d’organiser un tournoi. Dans l’optique d’imprimer aux TIKAZONES leurs bons déroulements, les compétitions au niveau de l’UFAK s’articulent autour des trois points suivants : le stage de formation des arbitres, le stage de formation des formateurs et celui des athlètes. Aux dires du président de l’UFAK, les stages de formation sont déterminants pour toutes compétitions de karaté. « Qu’une compétition soit à l’échelle mondiale, continentale ou par zone, un arbitre en dépit de son niveau et de son dynamisme, doit suivre une formation de mise à niveau. Il y a des normes à respecter à chaque étape d’une compétition(…) La meilleure des boussoles, est la connaissance des règles.», a dit Paraiso Mohamed. C’est à juste titre que les séances de formation de la 1ère édition du TIKAZONE se tiennent depuis le lundi 04 mai 2009 au Centre des métiers de l’électricité de Bingerville (CME). Elles ont pris fin hier. Les formations étaient relatives à l’arbitrage théorie KUMITE (règles relatives aux combats) et aux KATA (Combats simulés obéissant à des règles bien précises) ; les séances de cours techniques pour les athlètes et pour les entraîneurs. La fin des stages est sanctionnée par l’obtention de parchemin à la suite d’un examen. Interrogé sur la valeur du parchemin, le président de l’UFAK Paraiso Mohamed dira que : « La valeur du parchemin c’est la récompense des efforts ». Au regard des enjeux, le TIKAZONE 2009 demeure un challenge pour le pays. En effet, il lui permettra de se repositionner comme une nation sportive et un pays hospitalier. Aussi représente-t-il pour lui, un moyen manifeste d’intégration sous-régionale. C’est en cela que le mardi au CME, l’Egyptien Mohey Mohamed s’est réjoui de l’hospitalité des Ivoiriens. Il en a été de même pour la délégation béninoise.
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