Dans la lettre pastorale AA /0928/2008 adressée aux curés, responsables paroissiaux et de chants liturgiques, maîtres de chœur et présidents de chorale, l`archevêque d`Abidjan, Mgr Jean Pierre Kutwa définit un nouveau code de conduite à observer dans les églises rattachées à sa circonscription.
« Chers Pères,Chers Frères et sœurs,
De la divine liturgie.
« La célébration de la messe, comme action du Christ et du peuple de Dieu organisé hiérarchiquement, est le centre de toute la vie chrétienne pour l`Eglise, aussi bien universelle que locale, et pour chacun des fidèles. C`est en elle en effet que se trouve le sommet de l`action par laquelle Dieu, dans le Christ, sanctifie le monde, et du culte que les hommes offrent au Père, en l`adorant dans l`Esprit Saint par le Christ Fils de Dieu ». (PGMR 16).
« Il est donc de la plus grande importance que la célébration de la messe soit réglée de telle façon que les ministres et les fidèles y participent selon leur condition ». (PGMR 17).
Cette lettre pastorale tient de la charge qui m`incombe dans l`Archidiocèse, de régler et de promouvoir toute la vie liturgique et d`en être le gardien.
A ce titre, je voudrais, en ce début d`année pastorale nouvelle, épingler quelques déviances liturgiques qui méritent correction.
I-Constats.
1°) Durant les célébrations eucharistiques, toutes sortes de chants sont exécutés. On ne fait plus la différence entre les chants d`animation, les chants d`autres confessions religieuses et les chants liturgiques.
2°) A la méditation, on fait fi du psaume proposé pour prendre n`importe quel cantique.
3°) A l`offertoire, la procession d`offrande ressemble à une récréation durant laquelle on fait des démonstrations de danse et des mises en scène comiques.
4°) De nombreux signes de croix sont faits pendant la messe.
II-Décisions
Au vu de ces pratiques qui nous entraînent hors de la Sainte Liturgie, vous conviendrez avec moi de la nécessité d`arrêter les décisions suivantes :
1*) Les chants
Au cours de la célébration eucharistique, on n`exécutera plus de chants d`autres confessions religieuses ni de chants d`animation. Ceux-ci trouvent leur place dans les veillées, les campagnes d`évangélisation et autres.
Il faut donc comprendre qu`à l`Eucharistie seuls les chants liturgiques sont admis. On veillera à ce que d`une manière ou d`une autre le peuple de Dieu participe à tous les chants du Propre et de l`Ordinaire d`une célébration liturgique.
Les Maîtres de chœur devront impérativement présenter leur programme de chants au curé ou au prêtre responsable des chorales et ce quelques jours avant la célébration.
Les chants proposés pour la liturgie devront correspondre à ce que l`Eglise propose, c`est-à-dire à l`esprit de la liturgie qui est célébrée.
2*) Chant de Méditation.
Le Psaume Responsorial est une lecture à part entière. Il permet de méditer la première lecture. Il sera exécuté selon le mode qui lui convient, le mode psalmodique. On ne devra plus jamais le remplacer par un cantique quelconque. On le chante ou on le lit.
3*) La Procession d`offrande.
A l`offertoire, le peuple, à travers ses délégués (ceux qui tiennent les offrandes : oblats, quêtes et quelques dons en nature selon les circonstances), apportent ce qu`il faut pour le sacrifice eucharistique. Ces délégués ne seront pas des acteurs extérieurs à l`Eucharistie, mais des acteurs sacrés d`un acte sacré, des gens qui participent pleinement à l`action liturgique. Ils ne doivent pas rester dehors pour attendre le moment des offrandes.
Aussi devront-ils soigner leur habillement et leur tenue. Les filles ne devront plus être torse nu ni en habits transparents, les hommes non plus ne se vêtiront pas uniquement de sous-vêtement.
Eviter tout déguisement, (homme déguisé en vieillard ou femme en vieille), toute chose qui ne contribue qu`à faire rire, à distraire.
L`on peut danser en apportant les offrandes (les gestes et les danses devront symboliser l`offrande).
Une fois les offrandes reçues par le prêtre ou le diacre, je demande que les personnes ayant apporté les offrandes retournent en procession sans danser. Ce qui permettra au Peuple de Dieu de participer à la Présentation des Dons, aux Rites d`accompagnement et à la Prière sur les offrandes.
Une telle participation est souhaitée par l`Eglise et demandée par la nature même de la célébration, elle est un droit et un devoir pour le Peuple chrétien en vertu de son baptême. (PGMR 18).
On ne louera plus des acteurs dits professionnels de procession des offrandes. Ayons du respect pour nos cultes.
4*) Les multiples signes de croix
J`attire l`attention de tous sur les multiples signes de croix que font les fidèles au cours de la messe. Je rappelle qu`il n`y a que deux signes de croix au cours de la célébration eucharistique que le peuple est appelé à faire : à l`ouverture de la célébration et à la bénédiction finale.
Que les curés des paroisses veillent autant sur la sainteté de la Liturgie que sur la compétence des acteurs de cette Liturgie.
Cette lettre pastorale doit servir de guide pour une liturgie plus catholique et plus sainte.
Jean Pierre KUTWÃ
Archevêque d`Abidjan
« Chers Pères,Chers Frères et sœurs,
De la divine liturgie.
« La célébration de la messe, comme action du Christ et du peuple de Dieu organisé hiérarchiquement, est le centre de toute la vie chrétienne pour l`Eglise, aussi bien universelle que locale, et pour chacun des fidèles. C`est en elle en effet que se trouve le sommet de l`action par laquelle Dieu, dans le Christ, sanctifie le monde, et du culte que les hommes offrent au Père, en l`adorant dans l`Esprit Saint par le Christ Fils de Dieu ». (PGMR 16).
« Il est donc de la plus grande importance que la célébration de la messe soit réglée de telle façon que les ministres et les fidèles y participent selon leur condition ». (PGMR 17).
Cette lettre pastorale tient de la charge qui m`incombe dans l`Archidiocèse, de régler et de promouvoir toute la vie liturgique et d`en être le gardien.
A ce titre, je voudrais, en ce début d`année pastorale nouvelle, épingler quelques déviances liturgiques qui méritent correction.
I-Constats.
1°) Durant les célébrations eucharistiques, toutes sortes de chants sont exécutés. On ne fait plus la différence entre les chants d`animation, les chants d`autres confessions religieuses et les chants liturgiques.
2°) A la méditation, on fait fi du psaume proposé pour prendre n`importe quel cantique.
3°) A l`offertoire, la procession d`offrande ressemble à une récréation durant laquelle on fait des démonstrations de danse et des mises en scène comiques.
4°) De nombreux signes de croix sont faits pendant la messe.
II-Décisions
Au vu de ces pratiques qui nous entraînent hors de la Sainte Liturgie, vous conviendrez avec moi de la nécessité d`arrêter les décisions suivantes :
1*) Les chants
Au cours de la célébration eucharistique, on n`exécutera plus de chants d`autres confessions religieuses ni de chants d`animation. Ceux-ci trouvent leur place dans les veillées, les campagnes d`évangélisation et autres.
Il faut donc comprendre qu`à l`Eucharistie seuls les chants liturgiques sont admis. On veillera à ce que d`une manière ou d`une autre le peuple de Dieu participe à tous les chants du Propre et de l`Ordinaire d`une célébration liturgique.
Les Maîtres de chœur devront impérativement présenter leur programme de chants au curé ou au prêtre responsable des chorales et ce quelques jours avant la célébration.
Les chants proposés pour la liturgie devront correspondre à ce que l`Eglise propose, c`est-à-dire à l`esprit de la liturgie qui est célébrée.
2*) Chant de Méditation.
Le Psaume Responsorial est une lecture à part entière. Il permet de méditer la première lecture. Il sera exécuté selon le mode qui lui convient, le mode psalmodique. On ne devra plus jamais le remplacer par un cantique quelconque. On le chante ou on le lit.
3*) La Procession d`offrande.
A l`offertoire, le peuple, à travers ses délégués (ceux qui tiennent les offrandes : oblats, quêtes et quelques dons en nature selon les circonstances), apportent ce qu`il faut pour le sacrifice eucharistique. Ces délégués ne seront pas des acteurs extérieurs à l`Eucharistie, mais des acteurs sacrés d`un acte sacré, des gens qui participent pleinement à l`action liturgique. Ils ne doivent pas rester dehors pour attendre le moment des offrandes.
Aussi devront-ils soigner leur habillement et leur tenue. Les filles ne devront plus être torse nu ni en habits transparents, les hommes non plus ne se vêtiront pas uniquement de sous-vêtement.
Eviter tout déguisement, (homme déguisé en vieillard ou femme en vieille), toute chose qui ne contribue qu`à faire rire, à distraire.
L`on peut danser en apportant les offrandes (les gestes et les danses devront symboliser l`offrande).
Une fois les offrandes reçues par le prêtre ou le diacre, je demande que les personnes ayant apporté les offrandes retournent en procession sans danser. Ce qui permettra au Peuple de Dieu de participer à la Présentation des Dons, aux Rites d`accompagnement et à la Prière sur les offrandes.
Une telle participation est souhaitée par l`Eglise et demandée par la nature même de la célébration, elle est un droit et un devoir pour le Peuple chrétien en vertu de son baptême. (PGMR 18).
On ne louera plus des acteurs dits professionnels de procession des offrandes. Ayons du respect pour nos cultes.
4*) Les multiples signes de croix
J`attire l`attention de tous sur les multiples signes de croix que font les fidèles au cours de la messe. Je rappelle qu`il n`y a que deux signes de croix au cours de la célébration eucharistique que le peuple est appelé à faire : à l`ouverture de la célébration et à la bénédiction finale.
Que les curés des paroisses veillent autant sur la sainteté de la Liturgie que sur la compétence des acteurs de cette Liturgie.
Cette lettre pastorale doit servir de guide pour une liturgie plus catholique et plus sainte.
Jean Pierre KUTWÃ
Archevêque d`Abidjan
