L'ancien entraîneur de la Jeunesse club d'Abidjan, Saraka Norbert, a rebondi au Maroc. Il est le patron du banc de touche d'un club de division 2, l'US Taroudannt d'Agadir.
Poussé vers la porte de sortie par la JCAT, la saison dernière, Saraka Norbert a longuement réfléchi avant de prendre la décision de quitter la Côte d'Ivoire. La tentation pour l'étranger était devenue trop forte pour l'ex-entraîneur du Man FC, du Stade d'Abidjan, de l'AS Denguélé et de la JCAT. « J'exerce à l'US Taroudannt d'Agadir (D2) depuis novembre 2008… », s'empresse-t-il de nous révéler au téléphone. Avec cette équipe, celui qui refuse d'être un loser, joue à fond la montée en première division. Mais comment s'est-il retrouvé dans le royaume chérifien ? « Le parrain de l'équipe souhaitait avoir un coach ivoirien. Lorsque j'ai été contacté, on m'a demandé un CV. J'étais en concurrence avec un Suisse et deux Français mais mon dossier a été retenu. Je pense que mes diplômes et mon expérience ont joué en ma faveur » a-t-il expliqué. Bénéficiant d'une mise en disponibilité parce que fonctionnaire d'Etat, Saraka Norbert a confié avoir signé un contrat d'une durée d'un an renouvelable. Et même s'il reste muet sur ses revenus, il avoue être « correctement payé ». A cinq longueurs de la fin de la saison, l'entraîneur de l'US Taroudannt présente un bilan flatteur de dix victoires, huit nuls contre une seule défaite en 19 journées. « Je suis à ma première expérience à l'étranger. Ici, l'organisation, le jeu et l'environnement du club sont faits à l'image de l'Europe. C'est professionnel. Ma méthode plaît et je suis heureux de pouvoir faire passer mon message. Aujourd'hui, je peux affirmer que mes stages en France et en Allemagne m'ont aidé à comprendre beaucoup de choses. L'expérience me permet en tout cas de maîtriser mon nouvel environnement », se réjouit Saraka Norbert. Vivant encore seul au pied de l’Atlas, Saraka Norbert qui affirme apprécier la culture et les mets du pays de Marouane Chamak souffle « je suis en train de voir comment faire venir ma famille car l'éloignement commence à peser ».
Guy-Florentin Yaméogo
Poussé vers la porte de sortie par la JCAT, la saison dernière, Saraka Norbert a longuement réfléchi avant de prendre la décision de quitter la Côte d'Ivoire. La tentation pour l'étranger était devenue trop forte pour l'ex-entraîneur du Man FC, du Stade d'Abidjan, de l'AS Denguélé et de la JCAT. « J'exerce à l'US Taroudannt d'Agadir (D2) depuis novembre 2008… », s'empresse-t-il de nous révéler au téléphone. Avec cette équipe, celui qui refuse d'être un loser, joue à fond la montée en première division. Mais comment s'est-il retrouvé dans le royaume chérifien ? « Le parrain de l'équipe souhaitait avoir un coach ivoirien. Lorsque j'ai été contacté, on m'a demandé un CV. J'étais en concurrence avec un Suisse et deux Français mais mon dossier a été retenu. Je pense que mes diplômes et mon expérience ont joué en ma faveur » a-t-il expliqué. Bénéficiant d'une mise en disponibilité parce que fonctionnaire d'Etat, Saraka Norbert a confié avoir signé un contrat d'une durée d'un an renouvelable. Et même s'il reste muet sur ses revenus, il avoue être « correctement payé ». A cinq longueurs de la fin de la saison, l'entraîneur de l'US Taroudannt présente un bilan flatteur de dix victoires, huit nuls contre une seule défaite en 19 journées. « Je suis à ma première expérience à l'étranger. Ici, l'organisation, le jeu et l'environnement du club sont faits à l'image de l'Europe. C'est professionnel. Ma méthode plaît et je suis heureux de pouvoir faire passer mon message. Aujourd'hui, je peux affirmer que mes stages en France et en Allemagne m'ont aidé à comprendre beaucoup de choses. L'expérience me permet en tout cas de maîtriser mon nouvel environnement », se réjouit Saraka Norbert. Vivant encore seul au pied de l’Atlas, Saraka Norbert qui affirme apprécier la culture et les mets du pays de Marouane Chamak souffle « je suis en train de voir comment faire venir ma famille car l'éloignement commence à peser ».
Guy-Florentin Yaméogo
