Le président de la Fédération des ONG de paix pour la réconciliation et la cohésion nationale (FOP-RECNA), était face à la presse le mercredi 6 mai 2009 au Conseil économique et social. M. Bohui Marius et les membres de sa structure ont lancé un appel au chef de l’Etat, en faveur de la libération des responsables de la filière café-cacao depuis près de 11 mois à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan.
Selon les explications de M. Bohui Marius, la Côte d’Ivoire est résolument engagée sur le chemin irréversible de la paix, depuis la signature le 4 mars 2007 de l’accord politique de Ouagadougou, issu du dialogue direct interivoirien. A ce titre, aux dires du président de la FOP-RECNA, pour une réconciliation et une cohésion nationale effective, Laurent Gbagbo doit accorder la liberté provisoire aux détenus de la filière café-cacao. « Certains Ivoiriens quel que soit leur niveau, ont soutenu les institutions de la République au plus fort de la crise. Parmi eux, figurent les cadres de la filière café-cacao incarcérés à la MACA dans le cadre de la moralisation de la vie publique. Nous savons que le chef de l’Etat a toujours été à l’écoute de son peuple et a toujours accordé son pardon à ses frères et sœurs. Nous lui demandons de faire un second sacrifice, en accordant la liberté provisoire aux détenus de la filière café-cacao, le temps que la justice fasse son travail et établisse la responsabilité des uns et des autres », a souligné M. Bohui Marius. Cette démarche humanitaire, selon lui, ne vise nullement à faire ombrage à la justice en demandant au Président de la République d’outrepasser les lois ivoiriennes ou en favorisant une catégorie de citoyens. « Au cours de nos tournées de sensibilisation sur le processus d’identification, les parents nous ont dit que la guerre est finie, mais leurs enfants sont encore détenus sans jugement. C’est pourquoi, pour une véritable réconciliation et une cohésion nationale, le Président Gbagbo doit faire ce sacrifice en s’impliquant personnellement pour la libération provisoire des détenus, qui sont en prison depuis 11 mois », a ajouté le président de la FOP-RECNA.
Olivier Dion
Selon les explications de M. Bohui Marius, la Côte d’Ivoire est résolument engagée sur le chemin irréversible de la paix, depuis la signature le 4 mars 2007 de l’accord politique de Ouagadougou, issu du dialogue direct interivoirien. A ce titre, aux dires du président de la FOP-RECNA, pour une réconciliation et une cohésion nationale effective, Laurent Gbagbo doit accorder la liberté provisoire aux détenus de la filière café-cacao. « Certains Ivoiriens quel que soit leur niveau, ont soutenu les institutions de la République au plus fort de la crise. Parmi eux, figurent les cadres de la filière café-cacao incarcérés à la MACA dans le cadre de la moralisation de la vie publique. Nous savons que le chef de l’Etat a toujours été à l’écoute de son peuple et a toujours accordé son pardon à ses frères et sœurs. Nous lui demandons de faire un second sacrifice, en accordant la liberté provisoire aux détenus de la filière café-cacao, le temps que la justice fasse son travail et établisse la responsabilité des uns et des autres », a souligné M. Bohui Marius. Cette démarche humanitaire, selon lui, ne vise nullement à faire ombrage à la justice en demandant au Président de la République d’outrepasser les lois ivoiriennes ou en favorisant une catégorie de citoyens. « Au cours de nos tournées de sensibilisation sur le processus d’identification, les parents nous ont dit que la guerre est finie, mais leurs enfants sont encore détenus sans jugement. C’est pourquoi, pour une véritable réconciliation et une cohésion nationale, le Président Gbagbo doit faire ce sacrifice en s’impliquant personnellement pour la libération provisoire des détenus, qui sont en prison depuis 11 mois », a ajouté le président de la FOP-RECNA.
Olivier Dion