Toute inscription en année préparatoire dans les établissements supérieurs privés nécessite dorénavant l’obtention par tout requérant d’une autorisation. L’information a été portée à la presse hier jeudi 7 mai 2009 par M. Ibrahim Diakité, Directeur de l’Enseignement Supérieur Privé (Despriv).
Dans la volonté d’insuffler un dynamisme au secteur de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, les responsables de ce département sous la houlette de M. Cissé Ibrahim Bacongo, multiplient les initiatives assorties de décisions. Les récentes décisions prises par ce ministère ont été présentées hier au cabinet du ministère de l’Enseignement Supérieur sis à la cité administrative au Plateau par M. Ibrahim Diakité. Il s’agit de la réforme des programmes de formation au BTS et l’instauration d’autorisations d’inscription pour accéder en année préparatoire dans une grande école privée. Sur le premier point, le Directeur de la Despriv a noté que depuis quelques années, le Brevet de Technicien Supérieur (BTS) est décrié en raison de l’inadéquation entre la formation dispensée et les besoins des entreprises. Pour améliorer la qualité des enseignements dispensés en tenant compte de l’évolution des sciences et des technologies, pour tenir compte des besoins des entreprises et pour rendre le BTS ivoirien plus crédible, a-t-il expliqué, « trois phases ont été dégagées pour atteindre ces objectifs ». Ce sont l’analyse des programmes existants et fusion des filières similaires, la collecte d’informations auprès du secteur privé en vue de dégager leurs besoins, et l’actualisation du contenu des programmes. « A ce jour, comme résultats, sur 53 filières, il a été retenu 28 filières actives et 5 passives. La phase 2 étant achevée, les sous commissions travaillent à la révision proprement dite des programmes de formation », a-t-il souligné. Sur le second point, il a fait savoir que l’amélioration de la qualité de l’Enseignement Supérieur passe en partie par la maîtrise de la qualité des élèves qui désirent accéder aux formations post-baccalauréat. « A cet effet, il est dorénavant exigé aux élèves ajournés à l’examen du Baccalauréat une autorisation d’inscription en année préparatoire pour les formations au BTS. Ils devront avoir obtenu au moins 8/20 de moyenne à l’examen du Baccalauréat d’une des deux dernières sessions », a-t-il déclaré. En outre, pour la qualité des enseignements, le collaborateur du ministre Cissé Ibrahim Bacongo indique que des autorisations de « diriger et d’enseigner » dans les grandes écoles et universités privées ont également été instaurées. A l’en croire, le ministère de l’Enseignement Supérieur s’attelle depuis décembre 2008 à la délivrance desdites autorisations. Si bien qu’à ce jour, 91 établissements ont déposé les dossiers de leurs directeurs d’études et de leurs enseignants pour être traités. « Tous les établissements qui ne feront pas enregistrer leurs responsables et enseignants seront fermés », a-t-il précisé. Non sans exhorter les établissements qui traînent les pas à la franche collaboration pour éviter le bâton.
Olivier Guedé
Dans la volonté d’insuffler un dynamisme au secteur de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, les responsables de ce département sous la houlette de M. Cissé Ibrahim Bacongo, multiplient les initiatives assorties de décisions. Les récentes décisions prises par ce ministère ont été présentées hier au cabinet du ministère de l’Enseignement Supérieur sis à la cité administrative au Plateau par M. Ibrahim Diakité. Il s’agit de la réforme des programmes de formation au BTS et l’instauration d’autorisations d’inscription pour accéder en année préparatoire dans une grande école privée. Sur le premier point, le Directeur de la Despriv a noté que depuis quelques années, le Brevet de Technicien Supérieur (BTS) est décrié en raison de l’inadéquation entre la formation dispensée et les besoins des entreprises. Pour améliorer la qualité des enseignements dispensés en tenant compte de l’évolution des sciences et des technologies, pour tenir compte des besoins des entreprises et pour rendre le BTS ivoirien plus crédible, a-t-il expliqué, « trois phases ont été dégagées pour atteindre ces objectifs ». Ce sont l’analyse des programmes existants et fusion des filières similaires, la collecte d’informations auprès du secteur privé en vue de dégager leurs besoins, et l’actualisation du contenu des programmes. « A ce jour, comme résultats, sur 53 filières, il a été retenu 28 filières actives et 5 passives. La phase 2 étant achevée, les sous commissions travaillent à la révision proprement dite des programmes de formation », a-t-il souligné. Sur le second point, il a fait savoir que l’amélioration de la qualité de l’Enseignement Supérieur passe en partie par la maîtrise de la qualité des élèves qui désirent accéder aux formations post-baccalauréat. « A cet effet, il est dorénavant exigé aux élèves ajournés à l’examen du Baccalauréat une autorisation d’inscription en année préparatoire pour les formations au BTS. Ils devront avoir obtenu au moins 8/20 de moyenne à l’examen du Baccalauréat d’une des deux dernières sessions », a-t-il déclaré. En outre, pour la qualité des enseignements, le collaborateur du ministre Cissé Ibrahim Bacongo indique que des autorisations de « diriger et d’enseigner » dans les grandes écoles et universités privées ont également été instaurées. A l’en croire, le ministère de l’Enseignement Supérieur s’attelle depuis décembre 2008 à la délivrance desdites autorisations. Si bien qu’à ce jour, 91 établissements ont déposé les dossiers de leurs directeurs d’études et de leurs enseignants pour être traités. « Tous les établissements qui ne feront pas enregistrer leurs responsables et enseignants seront fermés », a-t-il précisé. Non sans exhorter les établissements qui traînent les pas à la franche collaboration pour éviter le bâton.
Olivier Guedé
