Les travailleurs du Fonds de garantie des coopératives café-cacao (Fgccc) ont dénoncé le 06 mai dernier, une mesure de chômage technique de l'ensemble des agents. Hier, cette information a été confirmée par le président du Conseil d'administration, M. Zabo Raphaël, du Fgccc lors d'une conférence de presse dans les locaux de ladite structure. Mais le conférencier a par ailleurs, précisé que cette décision n'émane pas du Comité de gestion de la filière café-cacao contrairement à ce qu'avait indiqué le porte-parole des agents du Fgccc, M. N'guessan Eugène. "Ce n'est pas une décision du comité de gestion. Ano Gilbert ne nous a pas dit de mettre le personnel en chômage technique", a-t-il fait savoir. Le Pca sur cette question a évoqué des raisons financières que connaît le Fgccc à qui les coopératives doivent 53 milliards. Et de dire qu'en l'espèce, la loi autorise à procéder à un chômage technique. C'est donc sur cette base, à en croire M. Zabo Raphaël, que le conseil a instruit le directeur général par intérim M. Ouraga Yéhou d'échanger avec le personnel sur la situation. Ce dernier, présent hier à la conférence de presse, s'est dit surpris par les propos du porte-parole des travailleurs. Il a lui aussi expliqué que le président du Comité de gestion ne peut décider de la mise en chômage technique des agents du Fgccc. La raison, celui-ci précise que le Fonds n'est pas sous sa responsabilité. Les deux personnalités ont pour cela présenté leurs excuses au président Ano Gilbert pour les désagréments que cette accusation a pu lui causer. Elles lui ont également traduit toutes leur gratitude pour les efforts qu'il a déployés afin qu'une issue heureuse puisse être trouvée dans le paiement des cinq (05) mois d'arriérés de salaire. Mais revenant sur le sujet du chômage technique, le Dg par intérim a promis que les agents seront situés dans les tout prochains jours.
Djè. KM
Djè. KM