Lentement mais sûrement. La Côte d’Ivoire est en train de réussir le processus de certification de la production de son cacao.
Informer et sensibiliser le corps préfectoral afin de mieux l'impliquer dans la mise en œuvre du programme de remiédiation. Qui n'est autre que la troisième étape de la certification du processus de production du cacao de Côte d'Ivoire. Pour donc mieux l’impliquer dans le Système de suivi du travail des Enfants (Sste), la formation qui vient de lui être dispensée porte sur le mode opératoire du projet dénommé pack "Self help village " dit pack de remediation. " En effet, précisent les initiateurs, le pack 'self help village est un programme constitué d'un lot d'actions à mener dans des villages identifiés comme étant les plus démunis. En tout, une trentaine de villages, ont été retenus pour l'implémentation de ce programme dans les régions productrices de cacao. Citons entre autres, Gagnoa, San pedro, Man et Grand-Lahou. L'objectif étant de lutter contre la pauvreté en milieu rural dans les zones de production du cacao ". Ce qui passe par la mobilisation et la sensibilisation communautaires d'une part, et la construction de cases de santé et d'activités génératrices de revenus. En outre, au niveau de la mobilisation communautaire, les responsables du Sste et le corps préfectoral recommandent la présence d'au moins une femme au sein du groupe des leaders communautaires même s'il n'y a pas de femme productrice de cacao. Par ailleurs, la structure que dirige Malick Toé, préconise au titre du volet de la sensibilisation communautaire sur les pires formes du travail des enfants dans la cacaoculture, l'institutionnalisation des comités villageois par des actes administratifs. Sans oublier la formation des acteurs notamment les autorités préfectorales, sur tous les aspects liés à la problématique du travail des enfants. " Nous entendons également dans ce vaste processus, non seulement sensibiliser les enfants sur les conséquences des pires formes du travail, mais aussi les acteurs au développement et les cadres des localités et les cadres des localités concernées. Ceci, pour les impliquer dans la pérennisation des actions. Aussi, il va falloir développer les structures de prestation de services afin d'épargner les enfants des travaux champêtres tout en garantissant la durabilité de la production cacaoyère", fait savoir M. Malick Toé, secrétaire exécutif du Système de suivi du travail des enfants / Certification. C'est en septembre 2001, que la Côte d'Ivoire a signé le protocole Harkin-Engel. En qualité de témoin, elle s'est engagée dans le processus de production du cacao de Côte d'Ivoire. A ce titre, la certification du processus du cacao de Côte d'Ivoire est conçue comme un cycle d'amélioration continue dont la mise en œuvre permet d'évaluer et de rendre compte des efforts déployés, pour améliorer les conditions de vie et de travail dans les zones de production de cette spéculation dont notre pays est le premier producteur mondial.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
Informer et sensibiliser le corps préfectoral afin de mieux l'impliquer dans la mise en œuvre du programme de remiédiation. Qui n'est autre que la troisième étape de la certification du processus de production du cacao de Côte d'Ivoire. Pour donc mieux l’impliquer dans le Système de suivi du travail des Enfants (Sste), la formation qui vient de lui être dispensée porte sur le mode opératoire du projet dénommé pack "Self help village " dit pack de remediation. " En effet, précisent les initiateurs, le pack 'self help village est un programme constitué d'un lot d'actions à mener dans des villages identifiés comme étant les plus démunis. En tout, une trentaine de villages, ont été retenus pour l'implémentation de ce programme dans les régions productrices de cacao. Citons entre autres, Gagnoa, San pedro, Man et Grand-Lahou. L'objectif étant de lutter contre la pauvreté en milieu rural dans les zones de production du cacao ". Ce qui passe par la mobilisation et la sensibilisation communautaires d'une part, et la construction de cases de santé et d'activités génératrices de revenus. En outre, au niveau de la mobilisation communautaire, les responsables du Sste et le corps préfectoral recommandent la présence d'au moins une femme au sein du groupe des leaders communautaires même s'il n'y a pas de femme productrice de cacao. Par ailleurs, la structure que dirige Malick Toé, préconise au titre du volet de la sensibilisation communautaire sur les pires formes du travail des enfants dans la cacaoculture, l'institutionnalisation des comités villageois par des actes administratifs. Sans oublier la formation des acteurs notamment les autorités préfectorales, sur tous les aspects liés à la problématique du travail des enfants. " Nous entendons également dans ce vaste processus, non seulement sensibiliser les enfants sur les conséquences des pires formes du travail, mais aussi les acteurs au développement et les cadres des localités et les cadres des localités concernées. Ceci, pour les impliquer dans la pérennisation des actions. Aussi, il va falloir développer les structures de prestation de services afin d'épargner les enfants des travaux champêtres tout en garantissant la durabilité de la production cacaoyère", fait savoir M. Malick Toé, secrétaire exécutif du Système de suivi du travail des enfants / Certification. C'est en septembre 2001, que la Côte d'Ivoire a signé le protocole Harkin-Engel. En qualité de témoin, elle s'est engagée dans le processus de production du cacao de Côte d'Ivoire. A ce titre, la certification du processus du cacao de Côte d'Ivoire est conçue comme un cycle d'amélioration continue dont la mise en œuvre permet d'évaluer et de rendre compte des efforts déployés, pour améliorer les conditions de vie et de travail dans les zones de production de cette spéculation dont notre pays est le premier producteur mondial.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr