200 éléments issus des Fafn (2 sections de la police et une section de la gendarmerie) et des Fds (2 sections de la police et 2 sections de la gendarmerie nationale) sont déployés depuis hier, sur le territoire national, notamment à Bouaké et à Abidjan. En vue de sécuriser les opérations du processus électoral à avenir.
La cérémonie officielle marquant l'effectivité de cet acte a eu lieu hier à Yamoussoukro, au Centre de commandement intégré (Cci). Présidant cette cérémonie, le ministre de la Défense, Michel Amani N'Guessan, a prodigué des conseils aux 200 éléments, constituant le début d'une série de déploiements à venir. Pour lui, plus rien ne doit justifier les termes tels: " rebelles, com-zones, Fds ou Fafn". Pour qui, le déploiement des Forces armées est certainement "le fruit de la conscience éprouvée". Les exhortant à accomplir pacifiquement leur mission. Il s'agissait pour eux de sécuriser les biens et les personnes vivant sur le territoire national. En dépit des conditions parfois difficiles d'exercice de cette tâche. "Je vous exhorte au dernier sacrifice pour sauver la mère patrie", a dit le ministre de la Défense. Et de dire tout net : " Ca suffit ! La paix, maintenant et sans condition, sans préalable ! Ouvrons la page sans fin, de la négociation sociale. Qui nous permettra de gagner de belles victoires sur nous-mêmes et sur les autres. Mettons- nous à table et discutons de l'avenir de notre pays, en restaurant l'autorité de l'Etat de Côte d'Ivoire ", a indiqué le ministre Amani Michel. Sans toutefois manquer de préciser: "Que disparaissent de nos pensées, les notions de zones gouvernementales et des zones Cno, de Fafn et de Fds Côte d'Ivoire. Pour que triomphe désormais la culture d'une Côte d'Ivoire une et indivisible". Aussi, a-t-il salué les généraux Mangou et Soumaïla. Tout en les invitant à une concertation permanente "pour rechercher définitivement la porte de sortie de la crise. Parce que la souffrance des Ivoiriens est à la limite du tolérable (…). Libérez-les sans condition, en créant les conditions idéales pour des lés élections propres en Côte d'Ivoire. Synonyme de la fin totale de la belligérance ", s'est-il adressé aux soldats déployés. Les exhortant à accomplir pacifiquement leur mission de sécurisation des biens et des personnes vivant sur le territoire national.
S'adressant aux 200 éléments devant servir de catalyseur pour la nouvelle armée nationale, le chef d'état-major des Fds, Mangou Philippe leur a exprimé sa joie de voir enfin cette étape du processus de sortie de crise entamée sous de meilleurs auspices. "Je me réjouis de l'acquis et de l'esprit de fraternité déjà perceptible sur le terrain", a-t-il dit d'emblée. Avant d'inviter les éléments à l'abnégation et à l'union dans le travail. Car, a-t-il fait remarquer, des rumeurs de divisions ne manqueront pas de circuler en votre sein. Seulement faites fi de tels actes en vous souvenant qu'il y a un temps pour marquer un arrêt et penser au développement du pays. "Sachez que quelles que soient les difficultés que vous rencontrerez dans l'accomplissement de votre mission, referez-vous à votre hiérarchie ", s'est-il empressé de dire. Précisant qu'"on n’obtient, rien à partir des armes. Privilégiez toujours les discussions pour le règlement de vos différends ". Quant au Général de Brigade, Soumaila Bakayoko, il a invité ses éléments désormais à la disposition du Cci d'être à l'écoute dudit Centre. Auprès duquel, ils recevront des ordres. " Je vous mets à la disposition du Cci. Considérez-vous comme les membres d'une seule force ayant pour mission d'apporter la tranquillité aux populations. Tout en garantissant la réussite des opérations électorales prochaines", leur a-t-il recommandé. Malgré les difficultés d'ordre logistique évoquées. Qui, selon Bakayoko, ne doivent pas freiner l'élan. "Vous devez être fiers de votre mission. Démontrez que les deux forces ex-belligérantes ont tourné le dos à la guerre. Définitivement. En augurant une armée nouvelle", a indiqué le Cema des Fafn.
Toussaint N'Gotta
Correspondant régional
La cérémonie officielle marquant l'effectivité de cet acte a eu lieu hier à Yamoussoukro, au Centre de commandement intégré (Cci). Présidant cette cérémonie, le ministre de la Défense, Michel Amani N'Guessan, a prodigué des conseils aux 200 éléments, constituant le début d'une série de déploiements à venir. Pour lui, plus rien ne doit justifier les termes tels: " rebelles, com-zones, Fds ou Fafn". Pour qui, le déploiement des Forces armées est certainement "le fruit de la conscience éprouvée". Les exhortant à accomplir pacifiquement leur mission. Il s'agissait pour eux de sécuriser les biens et les personnes vivant sur le territoire national. En dépit des conditions parfois difficiles d'exercice de cette tâche. "Je vous exhorte au dernier sacrifice pour sauver la mère patrie", a dit le ministre de la Défense. Et de dire tout net : " Ca suffit ! La paix, maintenant et sans condition, sans préalable ! Ouvrons la page sans fin, de la négociation sociale. Qui nous permettra de gagner de belles victoires sur nous-mêmes et sur les autres. Mettons- nous à table et discutons de l'avenir de notre pays, en restaurant l'autorité de l'Etat de Côte d'Ivoire ", a indiqué le ministre Amani Michel. Sans toutefois manquer de préciser: "Que disparaissent de nos pensées, les notions de zones gouvernementales et des zones Cno, de Fafn et de Fds Côte d'Ivoire. Pour que triomphe désormais la culture d'une Côte d'Ivoire une et indivisible". Aussi, a-t-il salué les généraux Mangou et Soumaïla. Tout en les invitant à une concertation permanente "pour rechercher définitivement la porte de sortie de la crise. Parce que la souffrance des Ivoiriens est à la limite du tolérable (…). Libérez-les sans condition, en créant les conditions idéales pour des lés élections propres en Côte d'Ivoire. Synonyme de la fin totale de la belligérance ", s'est-il adressé aux soldats déployés. Les exhortant à accomplir pacifiquement leur mission de sécurisation des biens et des personnes vivant sur le territoire national.
S'adressant aux 200 éléments devant servir de catalyseur pour la nouvelle armée nationale, le chef d'état-major des Fds, Mangou Philippe leur a exprimé sa joie de voir enfin cette étape du processus de sortie de crise entamée sous de meilleurs auspices. "Je me réjouis de l'acquis et de l'esprit de fraternité déjà perceptible sur le terrain", a-t-il dit d'emblée. Avant d'inviter les éléments à l'abnégation et à l'union dans le travail. Car, a-t-il fait remarquer, des rumeurs de divisions ne manqueront pas de circuler en votre sein. Seulement faites fi de tels actes en vous souvenant qu'il y a un temps pour marquer un arrêt et penser au développement du pays. "Sachez que quelles que soient les difficultés que vous rencontrerez dans l'accomplissement de votre mission, referez-vous à votre hiérarchie ", s'est-il empressé de dire. Précisant qu'"on n’obtient, rien à partir des armes. Privilégiez toujours les discussions pour le règlement de vos différends ". Quant au Général de Brigade, Soumaila Bakayoko, il a invité ses éléments désormais à la disposition du Cci d'être à l'écoute dudit Centre. Auprès duquel, ils recevront des ordres. " Je vous mets à la disposition du Cci. Considérez-vous comme les membres d'une seule force ayant pour mission d'apporter la tranquillité aux populations. Tout en garantissant la réussite des opérations électorales prochaines", leur a-t-il recommandé. Malgré les difficultés d'ordre logistique évoquées. Qui, selon Bakayoko, ne doivent pas freiner l'élan. "Vous devez être fiers de votre mission. Démontrez que les deux forces ex-belligérantes ont tourné le dos à la guerre. Définitivement. En augurant une armée nouvelle", a indiqué le Cema des Fafn.
Toussaint N'Gotta
Correspondant régional
