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Politique Publié le samedi 9 mai 2009 | L’intelligent d’Abidjan

M. Abdallah Coulibaly, ancien N°2 du FPI France, crache ses vérités: “Notre parti est pris en otage dans l’Hexagone”

L’ex-chargé de Communication du FPI France, M. Abdallah Coulibaly, rompt le silence. Dans un récent entretien de Brigitte Kuyo, Représentante du parti au pouvoir dans l’Hexagone publié par un quotidien ivoirien, il a été indexé comme un militant indiscipliné. L’étudiant en doctorat à EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales) et titulaire d’une Maîtrise LEA (Lettres étrangères appliquées), rétablit la vérité, explique ses déboires et donne les vraies raisons de son départ du bureau de la Représentation du FPI France.



Votre ancienne responsable politique soutient s’être séparée de vous pour non respect de la discipline de votre parti. Qu’en dites-vous ?

Je vous remercie pour l’intérêt que vous portez à ma modeste personne en venant à moi pour recueillir ma réaction suite à ce que je peux qualifier de non évènement ou tout simplement de coup d’épée dans l’eau. Mais passons. J’ai effectivement lu avec amusement cet entretien qui mérite que j’y apporte des observations pour établir les faits dans leur contexte et rétablir la vérité. La représentante du FPI en France est vraiment mal placée pour parler de discipline du parti lorsque des membres de son bureau partent par dizaines vers d’autres horizons où ils peuvent mieux exprimer leur patriotisme et leur engagement politique. Sinon, je ne suis qu’un des derniers sur la longue liste des camarades qui sont partis. A-t-on réellement cherché à connaître les raisons de tous ces départs ? Demandez-vous où sont passés tous ces vaillants militants qui travaillaient à ses côtés ? Pourquoi alors on assiste à la démobilisation au sein de la Représentation du Fpi France ? Doit-on considérer que les militants qui ont quitté le bureau de la Représentation sont tous des indisciplinés comme veut le faire croire Brigitte Kuyo ? Croyez-moi, la liste est longue et même très longue. Si l’on veut épiloguer sur la discipline au sein de la Représentation du FPI en France, dame Brigitte Kuyo doit être la dernière à en parler et même prétendre donner des leçons de militantisme à qui que ce soit.



Vous avez travaillé des années durant à ses côtés. Que lui reprochez-vous réellement ?

Personnellement, je n’ai aucun différend avec la personne de Brigitte Kuyo. Mes observations concernent sa gestion en sa qualité de responsable politique de notre parti en France. Vous aurez l’occasion d’observer que le constat est le même avec tous ceux qui sont partis. Personne ne vous dira qu’il a un problème personnel avec elle. C’est son fonctionnement politique qui est insupportable. J’ai simplement constaté que mon parti en France est pris en otage par le couple Sylla Mamadou / Brigitte Kuyo, et que des pratiques politiques inadmissibles sont érigées en règles de fonctionnement et imposées aux camarades. En dépit de mes réserves et des récriminations fondées de bien d’autres militants qui ne sont pas membres du bureau, la situation ne changeait pas. J’ai donc décidé de quitter le bureau. Je ne pouvais pas continuer à cautionner une telle forfaiture politique. J’estime qu’un leader, c’est celui ou celle qui a le sens de l’écoute et qui sait se remettre en cause. Diriger, c’est pouvoir rassembler tout le monde autour des idéaux de notre parti et non se complaire dans un copinage impromptu. J’exhorte tous ceux qui ont encore de l’influence sur la représentante de lui demander de faire son auto- critique. Ce serait là, le premier acte militant qu’elle aura posé. Je l’invite à relire les textes du parti pour mieux s’en imprégner. Je voudrais simplement lui rappeler que notre parti n’interdit à aucun militant d’avoir des activités associatives. Le FPI lui-même, comme tout parti de gauche, est l’émanation des forces sociales qui ont porté le président Laurent Gbagbo au pouvoir. Enfin, il faudrait que Brigitte Kuyo comprenne que partir de son bureau et aller exprimer son talent, son engagement politique dans la société civile, n’est pas synonyme d’indiscipline. Bien au contraire, elle devait se réjouir qu’au sein de ces organisations figurent des militants aguerris qui y véhiculent les thèses du parti. Toute chose que sa fonction ne lui permet pas de faire.



Ne regrettez-vous pas aujourd’hui d’avoir quitté son bureau ?

Quitter la représentation du parti telle qu’elle est dirigée aujourd’hui par Brigitte Kuyo, a été un vrai soulagement pour moi et également pour tous les camarades qui sont partis de son bureau. Je vous signale que c’est tout librement que j’ai remis ma démission. La représentante ne m’a pas démis, je suis parti de moi-même comme tous les autres d’ailleurs. Et figurez-vous que ce n’était pas la première fois. La dernière fois, j’ai claqué la porte et je suis allé monter une association qui allait réunir les militants qui ne se retrouvaient pas dans le FPI version Kuyo. Il a fallu l’intervention répétée et insistante de Monsieur Guédé Pépé dit James Cenach et celle du Docteur Assoa Adou pour que je revienne sur ma décision de travailler à nouveau à ses côtés. Il se trouve que cette fois-ci, il n’y a pas de retour possible en arrière. Brigitte Kuyo est un frein à l’expression du militantisme vrai. Donc, tout en étant militant du FPI, je pars dans la société civile proche du président Laurent Gbagbo. Il en est de même pour Dr Ablé Tebi, mon ancien au bureau de la représentation qui dirige aujourd’hui la Communauté Ivoirienne de France pour la Victoire de Laurent Gbagbo. Je citerai aussi le cas de M. Bibi Désiré, ancien N°2 de la Représentation, aujourd’hui président du Mouvement Ivoirien pour la République. Ne trouvez-vous pas curieux que Brigitte Kuyo cultive le désert politique autour d’elle ?



Vous êtes désormais membre de l’Association Diaspora pour Gbagbo et votre dernière cérémonie s’est déroulée dans des conditions bien particulières, dit-on. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Je voudrais d’abord remercier et féliciter tous les Ivoiriens et les amis de la Côte d’Ivoire qui se sont déplacés le dimanche 12 avril dernier pour assister à la remise de « La Médaille Laurent Gbagbo pour la Résistance et la Reconstruction ». Ils ont bravé la fatwa lancée par Brigitte Kuyo et Sylla Mamadou. Je pense que tous ceux qui ont lu son interview et qui sont au fait des réalités de Paris, ont bien saisi l’ambiance électrique qui règne en ce moment au sein de la Représentation.



Pouvez-vous vous étaler davantage sur cette cérémonie qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive ?

Comme je vous le disais, avant et même pendant la soirée, Brigitte Kuyo a usé de tout son pouvoir pour la faire échouer. Le fait révélateur de cette tentative éhontée de sabotage a eu lieu au cours de la conférence publique prononcée par le Premier ministre Pascal Affi Nguessan, président du FPI, le 5 avril dernier à Paris. En soutien à la Représentation du FPI, une forte délégation de Diaspora pour Gbagbo, conduite par sa présidente, Mme Béatrice Guédé, est allée assister à la conférence du FPI France. Après le propos liminaire du Premier ministre Pascal Affi Nguessan qui était l’invité principal et le conférencier du jour, alors que nous nous attendions à ce que la parole soit donnée au public comme à l’accoutumée, que fut notre grande surprise. Le maître de cérémonie a invité Sylla Mamadou, président de la Mouvance présidentielle, à la tribune à la suite du président du FPI. Cette façon de faire au sens de l’ordre protocolaire des interventions est un manque criard de discipline. La représentante du FPI France qui est la première responsable de l’organisation de cette rencontre a doublement manqué de respect à l’égard du président de notre parti. Au FPI, en militants disciplinés, nous savons respecter l’ordre protocolaire des interventions pendant les cérémonies de ce genre. Le comble de cette indiscipline notoire servie par Brigitte Kuyo a été l’attaque gratuite de sieur Sylla Mamadou contre le Porte-parole du président Gbagbo, par ailleurs parrain de la cérémonie de remise de médaille. Le président de la Mouvance présidentielle a tenu des propos désobligeants à l’égard de M. Coulibaly Gervais en lui faisant remarquer qu’il serait plus utile pour le président Laurent Gbagbo s’il se rendait dans son village pour y faire campagne au lieu de venir perdre son temps à Paris. Il ne s’est pas arrêté là. Il va pousser l’outrecuidance jusqu’à se faire passer pour le porte-parole de M. Laurent Dona Fologo, président de notre cérémonie. Sieur Sylla Mamadou a annoncé publiquement et avec beaucoup de mépris que M. Fologo ne viendrait pas à Paris pour une cérémonie de remise de médaille à laquelle il n’a été ni associé ni saisi. Après ces propos discourtois et mal à propos, notre délégation a préféré quitter la salle en signe de protestation. J’étais de la délégation. Dehors, des camarades dont un membre de la Représentation, en l’occurrence Mme Ito Hortense, sont venus nous voir pour nous demander de garder notre calme et de revenir dans la salle pour prendre la parole. En militants disciplinés, nous avons préféré partir afin d’éviter de créer une polémique inutile et prêter le flanc à nos adversaires politiques. Toute réaction de notre part aurait fait perdre à la conférence du Premier ministre Pascal Affi Nguessan son objet. En clair, quelle était la vraie intention de Brigitte et Sylla en agissant de la sorte ? Je venais de comprendre par là que la représentante du FPI s’était servie de M. Pascal Affi Nguessan pour régler des comptes personnels. Le président de mon parti que je connais personnellement, un homme modéré, toujours à l’écoute et jamais outrancier, n’aurait jamais cautionné pareille forfaiture s’il savait ce que le couple Brigitte Kuyo et Mamadou Sylla mijotait. Je l’ai vu bien gêné en entendant cette litanie d’injures gratuites de la part du néo-converti à la cause du président Gbagbo. Mais tout le monde connaît désormais le frère Sylla Mamadou et personne ne lui en veut. C’est Brigitte Kuyo qui a permis cela. Il faut qu’elle en assume l’entière responsabilité. Deuxième acte de sabotage à retenir à l’actif de Kuyo, c’est la campagne de désinformation dans laquelle elle s’est tristement illustrée. Pendant les jours qui ont précédé la tenue de notre cérémonie, elle a lancé de nombreux appels téléphoniques aux militants et aux patriotes pour qu’ils ne viennent pas à la soirée de Diaspora pour Gbagbo. Je puis même vous dire qu’elle a téléphoné à un maire pour lui demander de ne pas venir à la cérémonie. Au nom de quoi et à quelles fins ? Je ne saurais répondre à sa place. Troisième acte de sabotage, le jour même de la cérémonie, Brigitte Kuyo a téléphoné aux quelques responsables de sections pour leur dire que la direction du parti leur interdisait d’y assister. Quand ces informations me sont parvenues, j’ai vraiment eu mal à mon parti. Comment la représentante du parti peut-elle de la sorte dresser les Ivoiriens de France contre la direction de son propre parti. En tout cas, moi je ne sais pas si elle mesure l’ampleur de cette faute politique. Comprenez que Brigitte Kuyo était farouchement déterminée à faire tout et n’importe quoi pour faire échouer la cérémonie de remise de la « Médaille Laurent Gbagbo pour la Résistance et la Reconstruction » pour une et une seule raison : la cérémonie était organisée ni avec son aval ni sous sa houlette. Elle a toujours agi ainsi. Menez vos enquêtes et vous serez édifié. Mais cette fois-ci, elle a poussé le bouchon un peu trop loin. Non, trop c’est trop et il faut que cela cesse !



D’où tenez –vous ces informations ?

Je fais de la politique et un homme politique doit être informé et doit savoir protéger ses sources comme vous les journalistes d’ailleurs. Quand ces informations me sont parvenues, j’ai pris soin d’abord de les vérifier et de les recouper. Quand j’ai su qu’elle avait téléphoné à des personnes bien identifiées pour leur dire de ne pas se rendre à notre cérémonie sous le fallacieux prétexte que la direction du parti s’y était opposée, j’ai alors compris qu’en lançant un tel mot d’ordre de démobilisation complètement absurde, la grande combattante politique que j’ai connue était certainement atteinte par l’usure et qu’elle avait cessé de faire de la politique. Sinon, quelqu’un peut-il m’expliquer comment Brigitte Kuyo, celle qui est censée rassembler et travailler pour la cohésion du parti a-t-elle pu faire cela ? Cette cérémonie n’avait pas pour but de faire la campagne d’un adversaire politique autre que le candidat du FPI, le président Laurent Gbagbo. Nous sommes la Diaspora pour Gbagbo, et non la Diaspora pour un autre candidat.



Ce projet de remise de médaille aurait été plagié à la représentation du FPI France ?

Ah bon ? Où est-il le projet du FPI France ? Qu’on le sorte ! Vous êtes journaliste, vous pouvez vous rapprocher de la présidente Béatrice Guédé ou de notre responsable à la Communication, M. Alexis Oli. Ils vous remettront les termes de référence ainsi que le projet dans son intégralité. Mais je comprends ceux qui véhiculent cette thèse. Ils ne savent certainement pas qu’une idée peut être partagée par plusieurs personnes et que chacune de ces personnes est libre, si elle en a les moyens intellectuels de peaufiner la même idée et de la transformer en projet réalisable. C’est souvent comme cela dans le monde des affaires où on est confronté à des noms de sociétés identiques mais domiciliés sur différents continents, avec bien souvent un objet différent. Donc le projet « Médaille Laurent Gbagbo pour la Résistance et la Reconstruction » est un projet Diaspora pour Gbagbo/Cap Ur Lg et les démarches sont en cours pour le breveter afin que personne d’autre que nous n’en revendique la paternité. Pour nous, ce débat est clos.



A vous entendre, c’est la rupture totale entre la représentante et le militant que vous êtes ?

Je ne parlerai pas de rupture. Mais à mon niveau, il était bon que je dise ma part de vérité. Parce que je voudrais que quelqu’un m’explique comment une dame comme Brigitte Kuyo dont personne ne peut douter de l’engagement politique a pu agir ainsi en bousillant tout le capital sympathie dont elle disposait au sein de la communauté ivoirienne de France ? Comment a-t-elle pu ramer à contre-courant de l’histoire en revenant avec M. Sylla à la pratique politique d’un autre âge notamment des années 90. A l’époque de l’avènement du multipartisme balbutiant en Côte d’Ivoire avec des invectives proférées à tout vent ? Comment des gens avec qui nous avons de bonnes relations personnelles et qui parfois nous ont tendu la main ont pu faire fi de tout ce passé commun pour en arriver à vouloir vaille que vaille saboter l’œuvre de toute une organisation, quand cette œuvre va dans le sens que eux-mêmes souhaitent ?



Quelle a donc été la réaction de votre organisation face à ce que vous qualifiez de sabotage ?

Nous nous sommes concentrés sur notre sujet et la communauté ivoirienne a pu le constater. Nous avons réussi notre pari. Un public de qualité, un public chaleureux et enthousiaste a envahi l’espace Saint-Martin, de sorte qu’il n’y avait plus de place pour les retardataires. Mais vous savez, quand bien même nous savions ce qu’elle orchestrait comme travail de sape, nous lui avons décerné une médaille dans la catégorie prestigieuse du Prix spécial du mérite et dans la salle j’ai fait acclamer son nom. Tout cela pour lui dire que la politique de bas étage ne fera pas avancer la cause des patriotes ivoiriens, aux côtés du président Laurent Gbagbo sur lequel elle n’a aucun droit de propriété. Ce grand homme appartient à toute la Côte d’Ivoire et même à l’Afrique. Donc tous ceux et toutes celles qui en ont les moyens peuvent librement s’organiser pour donner à ce leader politique, le vrai mandat présidentiel que le peuple ivoirien attend.



Il se raconte que c’est votre parrain, le porte-parole de Laurent Gbagbo qui vous manipulerait pour créer la division au sein de la communauté ivoirienne de France ?

Ah bon ? D’où sortez-vous pareilles affabulations ? Vous savez, ceux qui véhiculent pareilles rumeurs, sont ceux-là mêmes qui sont les organisateurs de la division. Va-t-on alors accuser l’honorable William Atteby d’avoir divisé les Ivoiriens de France en parrainant et animant une cérémonie du MIR (Mouvement Ivoirien pour la République) de Bibi Désiré, ancien N°2 de la représentation Fpi France? Va-t-on accuser Mme Danielle Boni Claverie de division lorsqu’elle vient prononcer une conférence à l’invitation de la CIF de Ablé Tebi ? Non, soyons sérieux ! M. Gervais Coulibaly a accepté que Diaspora pour Gbagbo soit membre de son organisation le CAP UR LG. En épaulant notre association à s’organiser et à organiser des activités politiques au profit du président Gbagbo, il rend un bien grand service à mon parti, dont le président Gbagbo est l’émanation au plan politique. Vous savez, beaucoup de militants et sympathisants ont rompu les amarres avec les activités du parti en France bien avant la création de Diaspora pour Gbagbo. Eh bien ! Ces militants et sympathisants-là ne restent plus cloîtrés chez eux, chaque jour qui passe. Diaspora pour Gbagbo reçoit leurs demandes d’adhésion. Vous convenez avec moi que tout ce monde représente un électorat potentiel pour le FPI. M. Gervais Coulibaly a permis à ces personnes de revenir au devant de la scène, de mettre leur savoir, leur militantisme et leur énergie au profit de la réélection du président Laurent Gbagbo. D’ailleurs, savez-vous que la seule et unique cérémonie organisée par la Mouvance présidentielle en trois ans d’existence, est celle tenue le 26 avril 2008 à Paris Porte Dauphine dont se targue aujourd’hui la représentante du FPI. Eh bien, elle a été parrainée par M. Gervais Coulibaly. Je pense qu’il faut plutôt mettre fin à l’idée que lorsqu’un cadre ivoirien soutient une organisation autre que le FPI en France, cela signifierait qu’il veut se mettre au travers du FPI. C’est archi-faux. Je vous fais une confidence. A la veille de notre cérémonie du 12 avril dernier, lors de la petite séance de travail que nous avons eue avec la délégation venue d’Abidjan, M. Gervais Coulibaly a instruit tout le bureau de Diaspora pour Gbagbo de ne prononcer aucune injure, ni même répondre à Sylla Mamadou. Car pour lui, Sylla reste son jeune frère. Il nous a mis en garde que quiconque s’attaquerait à la représentante ou à la Mouvance présidentielle serait considéré de fait comme démissionnaire. Sa démarche politique à lui étant à l’antipode de l’invective et de l’injure gratuite, surtout au sein de la même famille. Voilà l’homme que certains veulent faire passer pour un diviseur.



Si la Représentation ou la Mouvance présidentielle vous tendait à nouveau la main, serez-vous prêt à retravailler avec elle ?

Tout dépendra de la démarche militante que Kuyo ou Sylla compte entreprendre afin de ramener la cohésion au sein de la Représentation. Je suis avant tout militant du FPI avant d’être membre d’une association. Par contre, tant que les attaques gratuites continueront, tant que les sabotages continueront, je ne vois pas comment on peut travailler avec la Représentation ou la Mouvance. Vous savez, notre présidente, Mme Béatrice Guédé, n’aime pas tout ce qui se passe en ce moment. Toutes ces injures et ces actions de sabotage la désolent terriblement. Vu qu’elle a monté cette association uniquement dans le souci de faire gagner des électeurs à la cause du candidat du FPI. Elle souhaite que la Représentation voit en ses actions à travers Diaspora pour Gbagbo comme un apport et un soutien politique désintéressé. Elle souhaite tout simplement que le respect des structures de soutien, le rassemblement et la cohésion soient de mise. A mon sens, c’est aux camarades de la Représentation et de la Mouvance présidentielle de se ressaisir et de comprendre enfin que personne ne lorgne leur place. Pour nous, ce qui importe, c’est la réélection de notre candidat Laurent Gbagbo. Et pour ce faire, nous devons tous, chacun à son niveau, œuvrer pour la mobilisation sur le terrain. Tout le reste n’est que pure distraction et perte de temps inutile.


Entretien recueilli par Koné André (koneandreparis@yahoo.fr)

Correspondant permanent à Paris
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