La sortie de crise, c’est le progrès. Sans 19 septembre 2002, il n’y a pas d’accord de Ouagadougou ; et il n’y a pas de victoire diplomatique. C’est parce qu’il y a eu le 19 septembre 2002 qu’il y a eu l’accord de Ouagadougou». Très détendu avant son départ en Afrique du Sud, le Chef de l’Etat Laurent Gbagbo s’est exprimé, jeudi, à la Caisse de stabilisation, lors de la 8e édition du dîner de l’Alliance parlementaire pour la prière qui avait pour thème: «levons-nous et bâtissons».
Ce dîner, qui gagne en notoriété, a connu cette année la présence de plusieurs délégations étrangères venues d’Afrique du Sud, du Burkina Faso, du Nigeria, de la Rdc et d’Angleterre. C’est en leur présence que le Chef de l’Etat a démontré que l’histoire de l’humanité est celle des successions de crises et de sorties de crise. Celui qui n’a pas compris cela n’a, selon lui, pas compris Dieu. «En Côte d’Ivoire, nous sommes dans une situation de sortie de crise, nous allons sortir de la crise, c’est déjà fait. Demain, nos enfants vont encore tomber dans une autre crise, parce que c’est la crise qui est le moteur de l’humanité». Pour le démontrer, il a retracé l’histoire du peuple hébreu, dont l’esclavage en Egypte a duré 430 ans. Il s’est battu pour sortir de cette situation. Mais, à la fin de cette crise, les Hébreux ont été confrontés à une autre : celle du désert. S’appuyant sur ces récits bibliques, le Président Gbagbo a indiqué : «la vie des nations est faite de crises et de sorties de crise. C’est la leçon à retenir.» S’étonnant ainsi de ce que les Ivoiriens s’empressent et s’excitent comme si leur pays était le premier à vivre un tel évènement.
Le Président Gbagbo a dit aux hôtes de l’Alliance parlementaire, au nombre desquels des musulmans, que ses dîners de prière sont un temps de rencontre pour parler de l’enseignement de Jésus-Christ qui est fondé sur l’amour du prochain.
Après la sortie de crise, il faudra reconstruire. C’est pour cela qu’un homme d’affaires, M. Koné Mardoché, a exhorté ses pairs à agir dans leur milieux selon les normes de Dieu. Et en ayant un cœur de père. Car Dieu délègue et coopère avec la population des nations pour son bien-être. «Notre rôle d’opérateur économique n’est pas de nous faire de l’argent, mais bâtir pour rendre les personnes heureuses. Si je dois construire une route, il me faut choisir les bons matériaux pour qu’elle soit durable et que les gens puissent évacuer leur production».
Le député Molé Molé a prononcé la prière pour la nation et é pour le Chef de l’Etat et son épouse appelés à bâtir la nouvelle Côte d’Ivoire, afin que Dieu leur accorde tous les moyens pour y parvenir. Et que le Président rassemble tout le peuple pour rebâtir la nation. Une nation sécurisée, disciplinée où règnent la justice et l’intégrité et où la richesse du pays est équitablement répartie. Des prières ont également été dites pour le Premier ministre Soro Guillaume, et pour tous ceux qui ont une parcelle de pouvoir. Mais également pour que Dieu accorde au pays une armée unie et solidaire. Qu’il éloigne tout esprit de division. La soirée a été également marquée par un témoignage, celui du lieutenant Yodé, et des chants de louange.
Marie-Adèle Djidjé
Ce dîner, qui gagne en notoriété, a connu cette année la présence de plusieurs délégations étrangères venues d’Afrique du Sud, du Burkina Faso, du Nigeria, de la Rdc et d’Angleterre. C’est en leur présence que le Chef de l’Etat a démontré que l’histoire de l’humanité est celle des successions de crises et de sorties de crise. Celui qui n’a pas compris cela n’a, selon lui, pas compris Dieu. «En Côte d’Ivoire, nous sommes dans une situation de sortie de crise, nous allons sortir de la crise, c’est déjà fait. Demain, nos enfants vont encore tomber dans une autre crise, parce que c’est la crise qui est le moteur de l’humanité». Pour le démontrer, il a retracé l’histoire du peuple hébreu, dont l’esclavage en Egypte a duré 430 ans. Il s’est battu pour sortir de cette situation. Mais, à la fin de cette crise, les Hébreux ont été confrontés à une autre : celle du désert. S’appuyant sur ces récits bibliques, le Président Gbagbo a indiqué : «la vie des nations est faite de crises et de sorties de crise. C’est la leçon à retenir.» S’étonnant ainsi de ce que les Ivoiriens s’empressent et s’excitent comme si leur pays était le premier à vivre un tel évènement.
Le Président Gbagbo a dit aux hôtes de l’Alliance parlementaire, au nombre desquels des musulmans, que ses dîners de prière sont un temps de rencontre pour parler de l’enseignement de Jésus-Christ qui est fondé sur l’amour du prochain.
Après la sortie de crise, il faudra reconstruire. C’est pour cela qu’un homme d’affaires, M. Koné Mardoché, a exhorté ses pairs à agir dans leur milieux selon les normes de Dieu. Et en ayant un cœur de père. Car Dieu délègue et coopère avec la population des nations pour son bien-être. «Notre rôle d’opérateur économique n’est pas de nous faire de l’argent, mais bâtir pour rendre les personnes heureuses. Si je dois construire une route, il me faut choisir les bons matériaux pour qu’elle soit durable et que les gens puissent évacuer leur production».
Le député Molé Molé a prononcé la prière pour la nation et é pour le Chef de l’Etat et son épouse appelés à bâtir la nouvelle Côte d’Ivoire, afin que Dieu leur accorde tous les moyens pour y parvenir. Et que le Président rassemble tout le peuple pour rebâtir la nation. Une nation sécurisée, disciplinée où règnent la justice et l’intégrité et où la richesse du pays est équitablement répartie. Des prières ont également été dites pour le Premier ministre Soro Guillaume, et pour tous ceux qui ont une parcelle de pouvoir. Mais également pour que Dieu accorde au pays une armée unie et solidaire. Qu’il éloigne tout esprit de division. La soirée a été également marquée par un témoignage, celui du lieutenant Yodé, et des chants de louange.
Marie-Adèle Djidjé