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Économie Publié le lundi 11 mai 2009 | Nord-Sud

Marché communautaire de l`Uemoa : Seulement 16% des échanges entre les Etats

Les échanges au sein de l'Uemoa tardent à se développer du fait de l'existence de nombreuses entraves dans les différents Etats membres.

15 ans après la création de l'Uemoa (1994), les réformes communautaires visant à créer une zone de libre-échange et une union douanière tardent à produire les effets escomptés. Des progrès ont été réalisés, notamment avec la mise en place de la simplification du système tarifaire en vigueur (tarif extérieur commun) avec une compression de 105 à 22%, les politiques communautaires de la concurrence, l'harmonisation des normes et des fiscalités financières et le système de compensation financière, une espèce de subvention qui a permis à l'union de distribuer un montant de 170 milliards Fcfa aux Etats membres. Cependant, de nombreuses entraves persistent et plombent le niveau des échanges entre les Etat-membres. Selon Guidibo Sow, représentant résident de la Commission de l'Uemoa en Côte d'Ivoire, les échanges entre les pays membres sont aujourd'hui de 16% contre des projections de 25% en 2005. Jeudi au cours du déjeuner-débat initié par l'Institut de droit communautaire (Idc) à Abidjan, M. Sow s'est prononcé sur le thème «L'union douanière et le marché commun de l'Uemoa : Quels avantages pour les entreprises ? » Pour lui, les dysfonctionnements constatés dans l'espace ne favorisent pas l'émergence de grandes entreprises dans l'union. Il s'agit, entre autres, des problèmes liés à l'escorte, les prélèvements induits, la multiplicité des barrages le long des corridors, le cloisonnement du marché et l'insuffisance de l'offre, le manque d'infrastructures routières et la difficulté de mise en œuvre des politiques sectorielles. A l'en croire, l'Uemoa a entamé de nouveaux chantiers en vue de dynamiser davantage les échanges commerciaux et accroître l'offre. Il en veut pour preuve, le programme de construction de 3000 forages dans toute la zone, l'aménagement de 15000 ha de terrain au Mali pour la riziculture. Pour Me Narcisse Aka, les pays de l'Uemoa ne peuvent avoir des économies fortes sans encourager véritablement l'intégration économique.


Cissé Cheick Ely
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