Les parents des leaders de la filière café-Cacao incarcérés à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca) ont supplié samedi, au cours d'un meeting, le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo d'user de son pouvoir discrétionnaire pour accorder la liberté provisoire à ces derniers.
Cela fait 11 mois que Lucien Tapé Do, Jacques Mangoua, Henri Kassy Amouzou, Angeline Kili, Jean-Claude Bayou et autres Prosper Kouassi, Firmin Kouakou…sont détenus à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca). Leurs parents et amis guidés par la sagesse, se sont rencontrés samedi dernier, à la place Rfk des 220 logements à Adjamé. Objectif : demander la clémence du chef de l'Etat, Laurent Gbagbo afin qu'il accorde la liberté provisoire à ces derniers. A l'occasion, Mme Attessé Véronique, porte-parole des parents des victimes, venus des quatre coins du pays, a indiqué que leur objectif n'est pas de dire au chef de l'Etat de faire entrave à la loi. Mais, ils demandent tout simplement au Président de la République, Laurent Gbagbo, Chef supérieur de la magistrature de leur accorder sa clémence. " M. le Président, nos parents nous manquent. Notre objectif ici n'est pas de faire entrave à la justice. Mais, nous demandons la liberté provisoire de nos proches en attendant que la justice mène ses enquêtes. Nul n'est au-dessus de la loi et nous le savons ", a-t-elle dit la gorge presque nouée du haut de la tribune. Pour elle, les époux et épouses de ces détenus sont désemparés. Leurs enfants ne comprennent pas ce qui arrive à leurs géniteurs. Et le porte-parole des parents des victimes d'ajouter que malgré les multiples cadeaux, leurs sourires qu'ils offrent à ces derniers, à chacune de leur visite mardi, jeudi et samedi, quelque chose leur manque. " C'est la liberté. Mais, cette liberté vous seul pouvez la leur accorder. Quand l'horizon s'assombrit, les enfants se tournent vers leur père. Excellence, vous êtes le père de la Nation. Vos enfants crient à vous. Nous connaissons votre bonté légendaire et nous savons que vous avez eu toujours la main sur le cœur quelle que soit la gravité de la situation. Aujourd'hui encore, vous pouvez le faire pour les gens de la filière café-cacao ", a dit Mme Attessé. Avant d'inviter le chef de l'Etat à faire le " geste qui sauve". M. Tohouri Kragba, au nom de la chefferie traditionnelle, a abordé dans le même sens que Mme Attessé Véronique. Pour sa part, M. Marius Bohui, Président de la fédération des Ong de paix, de la réconciliation et de la cohésion sociale s'est joint aux cris des parents pour demander la clémence du Président Laurent Gbagbo.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Cela fait 11 mois que Lucien Tapé Do, Jacques Mangoua, Henri Kassy Amouzou, Angeline Kili, Jean-Claude Bayou et autres Prosper Kouassi, Firmin Kouakou…sont détenus à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca). Leurs parents et amis guidés par la sagesse, se sont rencontrés samedi dernier, à la place Rfk des 220 logements à Adjamé. Objectif : demander la clémence du chef de l'Etat, Laurent Gbagbo afin qu'il accorde la liberté provisoire à ces derniers. A l'occasion, Mme Attessé Véronique, porte-parole des parents des victimes, venus des quatre coins du pays, a indiqué que leur objectif n'est pas de dire au chef de l'Etat de faire entrave à la loi. Mais, ils demandent tout simplement au Président de la République, Laurent Gbagbo, Chef supérieur de la magistrature de leur accorder sa clémence. " M. le Président, nos parents nous manquent. Notre objectif ici n'est pas de faire entrave à la justice. Mais, nous demandons la liberté provisoire de nos proches en attendant que la justice mène ses enquêtes. Nul n'est au-dessus de la loi et nous le savons ", a-t-elle dit la gorge presque nouée du haut de la tribune. Pour elle, les époux et épouses de ces détenus sont désemparés. Leurs enfants ne comprennent pas ce qui arrive à leurs géniteurs. Et le porte-parole des parents des victimes d'ajouter que malgré les multiples cadeaux, leurs sourires qu'ils offrent à ces derniers, à chacune de leur visite mardi, jeudi et samedi, quelque chose leur manque. " C'est la liberté. Mais, cette liberté vous seul pouvez la leur accorder. Quand l'horizon s'assombrit, les enfants se tournent vers leur père. Excellence, vous êtes le père de la Nation. Vos enfants crient à vous. Nous connaissons votre bonté légendaire et nous savons que vous avez eu toujours la main sur le cœur quelle que soit la gravité de la situation. Aujourd'hui encore, vous pouvez le faire pour les gens de la filière café-cacao ", a dit Mme Attessé. Avant d'inviter le chef de l'Etat à faire le " geste qui sauve". M. Tohouri Kragba, au nom de la chefferie traditionnelle, a abordé dans le même sens que Mme Attessé Véronique. Pour sa part, M. Marius Bohui, Président de la fédération des Ong de paix, de la réconciliation et de la cohésion sociale s'est joint aux cris des parents pour demander la clémence du Président Laurent Gbagbo.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
