Au cours de sa tournée au nord, le ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle a pris une décision.
Le centre de formation (Cfp) de Mankono sera transformé en lycée professionnel dans les jours à venir. Ainsi en a décidé le ministre Dosso Moussa, dans le cadre de la visite marathon des Cfp qu’il a entamée depuis vendredi dernier, en compagnie des ambassadeurs du Japon, de la Norvège, du Royaume d’Espagne, ainsi que des représentants du Pnud, de l’Onudi, de l’Union européenne et de l’Onuci. Et ce, dans l’optique de permettre à ces bailleurs de fonds, d’identifier les différents niveaux auxquels ils peuvent apporter une contribution notable et rendre plus opérationnelles et mieux adaptées les formations que ces établissements dispensent aux jeunes. En érigeant le Cfp de Mankono en lycée, c’est aussi à une doléance qu’il a répondu positivement. Laquelle lui a été faite par les apprenants et leurs formateurs, qui ont également exprimé le besoin de voir leur établissement doté de nouvelles machines et outils de formation. C’est qu’ici comme à Korhogo, Ferké, Katiola et Bouaké, où la délégation est passée, tout est à refaire, pour réussir une vraie formation des jeunes ivoiriens, en mécanique générale, construction métallique, menuiserie, ébénisterie, etc. En parfaite conformité avec les exigences professionnelles des entreprises privées aujourd’hui. Et comme ils l’avaient déjà fait dans les localités précitées, les invités du ministre Dosso Moussa ont renouvelé leur engagement et détermination à venir en appui aux pouvoirs publics ivoiriens, dans le processus de remise en état de ces centres. Surtout que ceux-ci doivent accueillir dans le cadre de la sortie de crise de nombreux démobilisés. Ainsi, à Katiola, la délégation a eu l’occasion de rencontrer un important groupe de ces anciens rebelles qui, ont exprimé de vive voix, leur ardent désir de se reconvertir en commerçant, mécanicien, agriculteur ... Des métiers pour la maîtrise desquels ces centres peuvent leur être hautement utiles, s’ils avaient tous les équipements requis. Les bailleurs de fonds ont, à travers les propos du chef de mission de l’Onudi, Alexandro Parlatores , dit toute leur détermination à accompagner le gouvernement ivoirien, dans les actions visant à les réinsérer dans la société. Toutefois, il leur a été demandé d’être assez précis, clairs et réalistes, dans le choix des métiers.
A Bouaké, le ministre et sa suite ont également eu à visiter le centre de service civique, prêt à recevoir les 91 démobilisés qui se sont déjà inscrits pour une capacité d’accueil de 500. Ici les jeunes gens et jeunes filles seront formés à la mécanique, à la construction métallique, à la couture et à la coiffure. De même ils apprendront la gestion des stocks, la comptabilité simplifiée pour ceux qui voudront faire du commerce notamment. Ils ont aussi visité le Collège d’enseignement technique dont les ateliers sont devenus de véritables musées d’outils de formation en mécanique et construction métallique et le centre de formation et de réinsertion, où 80 ex-combattants viennent apprendre les techniques agricoles et l’élevage. Les prochaines étapes de cette tournée seront Gagnoa et Man.
Moussa Touré
Envoyé spécial
Le centre de formation (Cfp) de Mankono sera transformé en lycée professionnel dans les jours à venir. Ainsi en a décidé le ministre Dosso Moussa, dans le cadre de la visite marathon des Cfp qu’il a entamée depuis vendredi dernier, en compagnie des ambassadeurs du Japon, de la Norvège, du Royaume d’Espagne, ainsi que des représentants du Pnud, de l’Onudi, de l’Union européenne et de l’Onuci. Et ce, dans l’optique de permettre à ces bailleurs de fonds, d’identifier les différents niveaux auxquels ils peuvent apporter une contribution notable et rendre plus opérationnelles et mieux adaptées les formations que ces établissements dispensent aux jeunes. En érigeant le Cfp de Mankono en lycée, c’est aussi à une doléance qu’il a répondu positivement. Laquelle lui a été faite par les apprenants et leurs formateurs, qui ont également exprimé le besoin de voir leur établissement doté de nouvelles machines et outils de formation. C’est qu’ici comme à Korhogo, Ferké, Katiola et Bouaké, où la délégation est passée, tout est à refaire, pour réussir une vraie formation des jeunes ivoiriens, en mécanique générale, construction métallique, menuiserie, ébénisterie, etc. En parfaite conformité avec les exigences professionnelles des entreprises privées aujourd’hui. Et comme ils l’avaient déjà fait dans les localités précitées, les invités du ministre Dosso Moussa ont renouvelé leur engagement et détermination à venir en appui aux pouvoirs publics ivoiriens, dans le processus de remise en état de ces centres. Surtout que ceux-ci doivent accueillir dans le cadre de la sortie de crise de nombreux démobilisés. Ainsi, à Katiola, la délégation a eu l’occasion de rencontrer un important groupe de ces anciens rebelles qui, ont exprimé de vive voix, leur ardent désir de se reconvertir en commerçant, mécanicien, agriculteur ... Des métiers pour la maîtrise desquels ces centres peuvent leur être hautement utiles, s’ils avaient tous les équipements requis. Les bailleurs de fonds ont, à travers les propos du chef de mission de l’Onudi, Alexandro Parlatores , dit toute leur détermination à accompagner le gouvernement ivoirien, dans les actions visant à les réinsérer dans la société. Toutefois, il leur a été demandé d’être assez précis, clairs et réalistes, dans le choix des métiers.
A Bouaké, le ministre et sa suite ont également eu à visiter le centre de service civique, prêt à recevoir les 91 démobilisés qui se sont déjà inscrits pour une capacité d’accueil de 500. Ici les jeunes gens et jeunes filles seront formés à la mécanique, à la construction métallique, à la couture et à la coiffure. De même ils apprendront la gestion des stocks, la comptabilité simplifiée pour ceux qui voudront faire du commerce notamment. Ils ont aussi visité le Collège d’enseignement technique dont les ateliers sont devenus de véritables musées d’outils de formation en mécanique et construction métallique et le centre de formation et de réinsertion, où 80 ex-combattants viennent apprendre les techniques agricoles et l’élevage. Les prochaines étapes de cette tournée seront Gagnoa et Man.
Moussa Touré
Envoyé spécial