Les perturbations chroniques qui ont été le lot des deux ports de Côte d’Ivoire depuis 2008 ne seront plus qu’un mauvais souvenir… C’est du moins le souhait des sociétés membres du Syndicat des entrepreneurs de manutention des ports de Côte d’Ivoire (Sempa) après la signature du protocole d’accord intervenu, dimanche entre eux et le collectif national des dockers et dockers de transit pour la défense de leurs intérêts (Cndd). Les deux parties se sont engagées en présence du ministre de l’Intérieur, Désiré Tagro, à respecter scrupuleusement les clauses du protocole. Les dockers, selon leur porte-parole, Guigréhi Pierre entendent désormais privilégier le dialogue avec les patrons. Tandis que le Sempa, à travers le président, Fadika Issouf, a estimé que «l’engagement à respecter les clauses de ce partenariat est un élément déterminant de cette phase nouvelle qui s’amorce... ».
Il faut dire que pendant plus d’un an, le CNDD a perturbé les activités dans les ports avec sous les bras une kyrielle de revendications parmi lesquelles, la revalorisation des salaires et des catégories professionnelles, la réintégration de syndicalistes licenciés, la révision de la convention de travail liant les entreprises utilisatrices de personnel docker, la publication de la date des élections des délégués du personnel. Les négociations âpres qui ont eu lieu sur ces différents points, sous l’arbitrage des ministres des Transports Mabri Toikeusse, de l’Emploi et de la Fonction publique, Hubert Oulaye et de l’Intérieur, Désiré Tagro ont permis de ramener la sérénité dans les ports. Les dockers ont obtenu une hausse de 25% de leur indemnité de transport qui passe de 25000 à 27500 francs. Une prime journalière de présence et une prime de rendement ont été instituées à leur profit en attendant la modification du niveau du salaire minimum par le gouvernement.
Comme quoi, il n’y a plus de raison de déterrer la hache de guerre. C’est en tout cas le vœu du ministre de l’Intérieur qui a invité les uns et les autres à «appliquer l’accord de bonne foi». Il a insisté là-dessus, à l’issue de la signature du protocole d’accord. Pour lui, l’accord fait des deux parties, désormais des partenaires. Ils devront faire preuve de responsabilité pour la bonne marche des entreprises, des ports et de l’économie.
Alakagni Hala
Il faut dire que pendant plus d’un an, le CNDD a perturbé les activités dans les ports avec sous les bras une kyrielle de revendications parmi lesquelles, la revalorisation des salaires et des catégories professionnelles, la réintégration de syndicalistes licenciés, la révision de la convention de travail liant les entreprises utilisatrices de personnel docker, la publication de la date des élections des délégués du personnel. Les négociations âpres qui ont eu lieu sur ces différents points, sous l’arbitrage des ministres des Transports Mabri Toikeusse, de l’Emploi et de la Fonction publique, Hubert Oulaye et de l’Intérieur, Désiré Tagro ont permis de ramener la sérénité dans les ports. Les dockers ont obtenu une hausse de 25% de leur indemnité de transport qui passe de 25000 à 27500 francs. Une prime journalière de présence et une prime de rendement ont été instituées à leur profit en attendant la modification du niveau du salaire minimum par le gouvernement.
Comme quoi, il n’y a plus de raison de déterrer la hache de guerre. C’est en tout cas le vœu du ministre de l’Intérieur qui a invité les uns et les autres à «appliquer l’accord de bonne foi». Il a insisté là-dessus, à l’issue de la signature du protocole d’accord. Pour lui, l’accord fait des deux parties, désormais des partenaires. Ils devront faire preuve de responsabilité pour la bonne marche des entreprises, des ports et de l’économie.
Alakagni Hala